30.8.10

Non à la politique du pilori : 4 septembre 2010

Appel Citoyen

Face à la xénophobie et à la politique du pilori : liberté, égalité, fraternité

Signez l’appel en ligne !


Les plus hautes autorités de l’Etat ont fait le choix de jeter à la vindicte publique des catégories entières de population : Roms et Gens du voyage accusés comme les étrangers d’être des fauteurs de troubles, Français d’origine étrangère sur lesquels pèserait la menace d’être déchus de leur nationalité, parents d’enfants délinquants, etc. Voici que le président de la République accrédite aussi les vieux mensonges d’une immigration coûteuse et assimilée à la délinquance, et offre ainsi à la stigmatisation des millions de personnes en raison de leur origine ou de leur situation sociale.

Ce qui est à l’œuvre dans cette démarche ne s’inscrit pas dans le débat légitime, dans une démocratie, sur la manière d’assurer la sûreté républicaine. Le nécessaire respect de l’ordre public n’a pas à être utilisé pour créer des distinctions entre les habitants de ce pays et désigner des boucs émissaires, ni pour instituer des peines de prison automatiques, contraires aux principes fondamentaux du droit pénal, à l’indépendance de la justice et à l’individualisation des peines.

La Constitution de la France, République laïque, démocratique et sociale, assure « l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion ».

Nul, pas plus les élus de la nation que quiconque, n’a le droit de fouler au pied la Constitution et les principes les plus fondamentaux de la République.

Notre conscience nous interdit de nous taire et de laisser faire ce qui conduit à mettre en péril la paix civile.

Nous appelons à une manifestation le samedi 4 septembre 2010, place de la République à Paris, à 14h00, et partout en France, afin de fêter le 140e anniversaire d’une République que nous voulons plus que jamais, libre, égale et fraternelle.


Liste des lieux de rassemblement

Signataires :

AC ! Agir ensemble contre le chômage, Les Alternatifs, Les amoureux au banc public, Association de défense des droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM), Association France Palestine Solidarité (AFPS), Association des Marocains en France (AMF), Association nationale des Gens du voyage catholiques (ANGVC), Association républicaine des anciens combattants (ARAC), ATTAC, Autremonde, Cedetim, Confédération française démocratique du travail (CFDT), Confédération générale du travail (CGT), La Confédération Paysanne, La Cimade, Le Cran, Droit au logement (DAL), Emmaüs France, Europe Ecologie, Fédération pour une alternative sociale et écologique (Fase), Fédération des associations de solidarité avec les travailleurs immigrés (FASTI), Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale (FNARS), Fédération SUD Education, Fédération syndicale unitaire (FSU), Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR), FNASAT-Gens du voyage, Fondation Copernic, France Terre d’Asile, Gauche unitaire, Groupe d’information et de soutien des immigrés (GISTI), Les Jeunes Verts, Ligue des droits de l’Homme (LDH), Ligue de l’enseignement, Marches européennes, Médecins du Monde, Le Mouvement de la Paix, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP), le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), le Parti communiste français (PCF), le Parti de Gauche, le Parti socialiste (PS), Réseau d’alerte et d’intervention pour les droits de l’Homme (RAIDH), Réseau Education Sans Frontière (RESF), SNESUP-FSU, SOS Racisme, Syndicat des avocats de France (SAF), Syndicat de la magistrature (SM), Union syndicale Solidaires, Les Verts…

29.8.10

Max Roach - Abbey Lincoln "We Insist !"


1. Driva Man
2. Freedom Day

3. Triptych: Prayer/Protest/Peace

4. All Africa

5. Tears for Johannesburg


Max
Roach: drums
Booker
Little: trumpet
Julian
Priester: trombone
Walter
Benton: tenor saxophone
Coleman
Hawkins: tenor saxophone
James
Schenck: bass
Michael
Olatunji: congas
Ray
Mantilla: percussion
Tomas
DuVall: percussion
Abbey
Lincoln: vocal

Freedom Now Suite

Throw It Away





Que ne ferait-il pas, pour se grandir....

The Lips "Muggwump"


The Lips, c'est :

Claude Whipple
(voix, effets)
David Neerman (vibraphone, effets)
David Aknin (batterie & samples)
Antoine Simoni (contrebasse, effets)

Krakken
Sign 'o the Times
Drunk In Kowloon
Conquistador
Muggwump
Come Together
Birth Was the Death of Him
Speach
Sailor's Song
Time She Stopped


"Muggwump" EST bien le premier alboume de ce quartet, en dépit (?) d'une maîtrise extraordinaire du propos musical / parlé / chanté.
Cela dit, ce ne sont pas des musiciens débutants non plus, ils participent tous à des aventures musicales variées, diverses et qui ne laissent pas de "marbre", la musique n'est pas chez eux un astre mort, mais bien un jaillissement permanent, une déclaration d'amour, donc fiévreuse et pulsionnelle. Très fiévreuses et très pulsionnelle. Voilà, c'est dit.

Souvenez-vous de tous vos rendez-vous d'amour... la tête qui tourne, le sang qui pulse !


Avec 2 reprises ultra-gonflé(es) ("Come Together" de qui vous savez, et "Sign'O the Times" de qui vous savez aussi), il n'y a pas de temps morts ou perdus dans ce premier alboume d'une énergie ultra-dense, y compris dans les titres plus sereins, où la voix de Claude Whipple (oui, oui, c'est le même qui office à la guitare chez Quinte & Sens !) s'exerce à monter dans le très tendre et l'aérien.


Une belle approche qui donne envie d'écouter, chez
Citizen Jazz
Quelques extraits
par ici.
Le site de The Lips
par là.
"Muggwump" est une production
D.H.R.

Et l'alboume est disponible sur certaines plateformes en téléchargement, vous trouverez bien...

Chaudement recommandé, donc !

27.8.10

I carry your heart with me - Edward Estlin Cummings

i carry your heart with me (i carry it in
my heart) i am never without it (anywhere

i go you go,my dear; and whatever is done

by only me is your doing,my darling)

i fear

no fate (for you are my fate,my sweet) i want

no world (for beautiful you are my world,my true)

and it's you are whatever a moon has always meant

and whatever a sun will always sing is you


here is the deepest secret nobody knows

(here is the root of the root and the bud of the bud

and the sky of the sky of a tree called life;which grows

higher than the soul can hope or mind can hide)

and this is the wonder that's keeping the stars apart


i carry your heart (i carry it in my heart)


I carry your heart with me 3 : 38 - extrait de "What do you mean by silence ?" - (lossless.wav)

Vincent Courtois cello, electronics
Jeanna Added voice cello
Marc Baron alto sax
François Merville drums, electronics

I carry your heart with me 23 : 56 - Live, Maison de la radio, Paris, 22 novembre 2008 (lossless.flac)

Vincent Courtois cello, electronics
Jeanna Added voice cello
Yves Robert trombone
François Merville drums

25.8.10

Schengen




1 - Alino, homme de 29 ans originaire du Cameroun, a été tué par balle par un garde-frontière à Farhana au Maroc, le 1er janvier 2009.

2 - Vingt-et-un inconnus, originaires d’Afrique subsaharienne, ont été abandonnés par les autorités marocaines à la frontière entre le Sahara occidental et la Mauritanie, le 8 septembre 2008.

21.8.10

Quinte et* Sens "Copeaux"


Claude Whipple (g)
Olivier Py (sax)
Xavier Bornens (tp)
François Fuchs (b)
Aidje Tafial (dms)
Matthias Mahler (tb 3, 10)
Adrien Amey (sax 2, 5, 6, 9)

Les titres :
1. Sur un radeau
2. La nuit du Miroir
3. Copeaux
4. Cléopâtre
5. Arena
6. Virgule
7. Dans la Boue jusqu'au Cou
8. Suite en 'n' parties
9. Virgule (slight return)
10. Tombés du Radeau
11. Le 'D'

Une critique fort élégante et juste, qui cherche réellement à saisir la nature de cet "objet" très singulier.

Et un titre en écoute (qualité CD) : Dans la boue jusqu'au cou.

Pour acheter, c'est très facile : c'est là !

Qu'attendez-vous ?


* même pas possible d'écrire Quinte et Sens, .... avec le symbole de l'esperluette.

19.8.10

How Beautiful You Are

HBYA
How Beautiful You Are

John Greaves, Le Triton, Les Lilas, le 11 juin 2010.

You are beautiful

16.8.10

Entre Soleil et Lune


(by the way, if you are filthy rich and/or you are looking for a good investment for the future of your kids, some of the paintings are still available for sale. please send an email for more info about any piece you are interested in)

http://mazenkerblog.blogspot.com/

Phantom Orchard - 7 Novembre 2009


Hild Sofie Tafjord


Maja Ratkje


Zeena Parkins


Sara Parkins


Maggie Parkins


Ikue Mori


Makigami Koichi


Shayna Dunkelman


Petit "rappel", par Denis Robert


Denis Robert - voleurs de foule - pilleurs de foule
envoyé par unzip. - L'actualité du moment en vidéo.

1996, souvenez-vous... l'Appel de Genève !

The Skein : Andrea Parkins & Jessica Constable "Cities and Eyes"


The Skein :

Andrea Parkins
, electric accordion, effect, samples & live processing, synthesizers, piano, voice
Jessica Constable
, voice and electronics

These duets by The Skein – vocalist Jessica Constable and electro-multiinstrumentalist Andrea Parkins – possess a unified sense of form and feeling. Though fully improvised, it is easy to think of these pieces as composed songs: they are at times quite melodic, exemplifying coherent extemporaneous form. And no matter how unpredictable the sonic content, implicit in all of these pieces is the presence of the human cry: the blues.

Jessica Constable sings into two microphones – one “dry,” and the other treated by electronics that harmonize, reverberate, or mangle her voice. She employs this technique with exceptional adroitness and control as her voice subtly shifts timbre mid- note. Constable’s singing is free and flexible in the manner of classic blues singers, certain pop artists, and singers from Eastern European traditions. There is an implication of ululation, and an often-palpable sense of lamentation that cannot be diluted, tamed or obscured by electronic coloration.

Andrea Parkins brings her full sonic palette to this project: laptop, synthesizers, piano and electronically-processed accordion. Often supporting then subverting Constable’s melodic/modal vocalizations, Parkins keeps things in a constant state of flux. She expresses a tricky balance between the stoic and the confrontational that is like life, illustrated: full of promise, options, occasional disturbance — unpredictable and sometimes without solace.

A salient aspect of these improvisations is that many of them are amazingly concise. With several at less than two minutes in length, these pieces are exceptionally focused. On Nothing/Otherwise, a dreamlike elegy emerges almost fully formed. Soon, Parkins’ distorted accordion and nattering laptop infect the moment with sonic bacteria, subsuming an initial sense of warmth in a swirl of question marks. And Constable’s voice with its breathy lower register and distinctive vibrato adds compelling immediacy to every second.

Often, as on Zobeide, there is a predominating sense of minor modality, even if no clear tonality is offered. This piece highlights Constable’s vocal flexibility, as her voice, in a blink, goes from clear to grainy, from guttural to soaringly angelic. It also reveals Parkins’ timberal range as she laces her accordion with creepy distortion and Whammy pedal harmonics. Her laptop provides a surprising coda; a bluesy string twang vamps briefly, and is suddenly replaced by steam-like hiss and fizz. Mini offers an opening salvo of Lydian grace, only to have Constable’s mock falsetto drift back to the minor, to the blues. Resolution is denied.

Ides for Two delves into musique concrete as it advances from unfamiliar timbres to those we recognize: when tonality emerges but offers no succor, we are sure we’ve heard that disturbing circus music before. Elegy, a twisted torch song, exemplifies a kind of reined-in expressionism perceived throughout the album. A groove is offered and withdrawn. The song is a blues, carefully ruined. On Harrow, Constable nearly channels Laura Nyro mid-ballad before Parkins’ scalpel-like sounds rip at the skin of the tonality.

There are words on this record, though few. Backroom/No introduction offers taut whispers. Are they filled with jittery joy or barely-contained grief? Their ambiguity lends power to the music Ornette Coleman wrote “When Will The Blues Leave?” The blues seep deeply into the unnerving, alluring soil of The Skein’s Cities and Eyes. The sonic chemistry of Jessica Constable and Andrea Parkins gives them undeniable voice in a whole new dark light.– Nels Cline

Un choc, assurément, que ce duo impossible à décompter tant il fourmille de créatures musicales. Disons pour situer les choses qu’on pense un peu à Wyatt et à Bjork, parce que ce sont des voix et des musiques fortes et que ce disque-ci garde quelque chose du format chanson sans la moindre concession, un peu comme si Brassens avait fait un disque avec Pierre Schaeffer et Leo Ferré. Les deux femmes nous emmènent dans des émotions que la musique improvisée donne rarement, plutôt associées à des formes plus simples, du rock à la chanson. Elles me comblent parce que leurs coqs à l’âne semblent des liaisons naturelles, elle découvrent sans se forcer de nouveaux passages, qui se referment derrière elles comme au passage des magiciennes.

- Noël Tachet, ImproJazz

2 titres à télécharger (son qualité CD) :

- Harrow

- Ides for two

Disponible chez
HENCEFORTH Records

15.8.10

Abbey Lincoln


"The curtain is open, and it’s time for me to take a bow"

11.8.10

Trop rare Susanne (chante, Susanne, chante) à Drancy, le 5 Avril 2002

Susanne Abbuehl - vocal
Wolfert
Brederode - piano, harmonium, melodica
Christof
May - clarinet, bass clarinet
Samuel
Rohrer - drums, percussion

1. Maggie And Millie And Molly And May (Abbuehl)

2. Yes Is A PLeasant Country (Abbuehl)

3. All I Need (Abbuehl)

4. Setting My New Sales (Abbuehl)

5. Mane Na (P. Atre)

6. Ida Lupino (C. Bley)

7. 'Round Midnight (Monk)

8. Let It Go (Abbuehl)