29.2.08

383 - Spécial 29 février - Truth and Voices - Sidsel Endresen & Bugge Wesseltoft


1. Truth 2. Out here. In there 3. Survival Techniques 1+2 4. Survival Techniques 3 5. Names, numbers 6. Hav 7. Birds 8. Voices 9. Heartbeat 10. Ido 11. Try

Bugge Wesseltoft: all keys, percussion, programming

Sidsel Endresen: all vocals

"Truth is a relative thing…”

(lien vous savez où)

382 - A la rencontre de Peter Orlando


Il est comme ce qu'il fait. Une belle rencontre, hier, déjà hier. Ici, chez lui. Il nous a tout montré, nous n'avons pas tout vu. Impossible, son "intérieur" est plus vaste que le monde. Suivez le fil...


381 - Spécial 29 février : du rugby au Japon


Déjà évoqué ici et, les 3 extraterrestres de "Sound Of Choice" sont une fois de plus des défricheurs : ils créent de nouvelles règles du jeu, musical.

Fredrik Lundin saxophones, flûtes, électroniques
Hasse Poulsen guitares
Lars Juul batterie électroniques

Quelques éléments de cette modification perpétuelle des règles par là.

Achetez les alboumes d'Hasse. Aussi disponible chez les Allumés (normal, qui d'autres ?)
Osez ses scènes.
(vous trouverez là sur cette télé musicale du net beaucoup de ces musiques passantes appréciées par ici)

(lien là où vous savez)

380 - Art Bears spécial 29 février : les amis du punk-rock brechtien

Quelques illustres artistes souterrains réinterprètent Art Bears.
Une épopée sans pareille.
Entrez dans l'aventure sonore.
Cette musique magistrale est un univers infini. Art Bears reste LA plus grande aventure sonore et politique de ces dernières années.

Alboume 1 :
1. Jon Rose: "The Violin in Winter" – 3:49
2. Ossatura: "Tranne Lacrimae (Bar Tears)" – 4:12
3. Otomo Yoshihide/Ground Zero: "On Suicide" – 5:49
4. Massimo Simonini: "Artico & Baci" – 3:37
5. When/Lars Pedersen: "The Tube" – 2:44
6. Warrick Swinney/Kalahari Surfers/DJ Ballard: "Rats & Monkeys Remix" – 3:15
7. John Oswald: "Time/Bye" – 5:01
8. Chris Cutler: "Three Bears Room" – 4:49
9. Roberto Musci/Giovanni Venosta/Massimo Mariani: "The World as it Hopes in Winter" – 3:55
10. The Residents: "The Bath of Stars"/"The Skeleton" – 4:51
11. Yasushi Utsunomiya: "Tokusa-No-Kandakara (91 Pieces Of 'C')" – 3:02
12. Herb Heinz: "The Skeleton" – 2:59
13. Martin Archer: "Long Winter" – 5:03
14. Jon Leidecker/Wobbly: "Winter/War/Force" – 4:09
15. Fred Frith: "Everything Again" – 4:14
16. Jocelyn Robert: "Coquelicot" – 7:17
17. Art Bears: "Collapse" (Cutler, Frith) – 4:51
18. Art Bears: "All Hail" (Cutler, Frith) – 4:08

Alboume 2 :

1. Roger Kleier: "Armed Peace Remix" – 2:36
2. Bob Drake: "Song of the Monopolists" – 1:16
3. Andrea Rocca: "The Three Wheels Remix" – 2:45
4. Vitor Rua: "Gold" – 1:27
5. Brian Woodbury: "The Fourth Wheel" – 4:10
6. Chris Cutler: "The Three Figures" – 1:06
7. Bob Drake: "First Things First : The Mix That Should Not Be" – 2:56
8. Stevan Tickmayer: "Monopolists Democracy" – 4:24
9. Anne Gosfield: "All is Encompassed in the Night (part 1)" – 1:35
10. Anne Gosfield: "All is Encompassed in the Night (part 2)" – 1:35
11. Anne Gosfield: "All is Encompassed in the Night (part 3)" – 1:37
12. Biota: "The Summer Mix (part 1)" – 4:08
13. Biota: "The Summer Mix (part 2)" – 2:47
14. Biota: "The Summer Mix (part 3)" – 4:10
15. Biota: "The Summer Mix (part 3)" – 3:09
16. Thomas Dimuzio: "Democracy Remix" – 4:26
17. Christian Marclay: "Some Truth" – 4:51
18. Art Bears: "Carved in Stone (Rebirth)" (Cutler, Frith) – 1:46

379 - Spécial 29 février : les belles fictions de Jane

En anglais et en solo
Jane
Sans Serge
reste Jane
Une voix et une âme.
Je vous laisse découvrir les titres
découvrir Jane
qui interprète là
d'autres si belles voix

(lien là où vous savez)

28.2.08

378 - viendront les mouches dorées : KATZ (2000)

1 L'imposteur invraisemblable Tom Castro (10'20)
2 Putz (4'36)
3 Un peu (6'23)
4 Viendront les mouches dorées (11'32)
5 Le rédempteur effroyable Lazarus Morell (10'31)

Benoît
Cazamayou : accordéon, chant (Lazarus Morell)
Pascal Portejoie : percussions...
Mathieu Sourisseau : guitare, banjo, soubassophone...
Marc Démereau : saxophone, scie musicale, chant (Putz)...

"Lazarus Morell" et "Tom Castro" viennent de "l'Histoire de l'infâmie" de JL Borgès.

Il n'y a pas d'images, ni de photos, sinon une, de la venue de KATZ à Assier, mais dans une formation différente. En 2003. Quelque part sur la toîle, comme oubliée dans un grenier.

"La musique de KATZ, à l'image de ses lieux de magie bon marché, luna parks, dédales de baraques foraines, carrefours où se mêlent les peuples, les voyageurs, les fêtards en goguette, invoque les démons de la vieille Europe et de ses confins. Les musiciens de Katz, complices de longue date, jongleurs de chapeaux, s'attachent au louvoiement et cultivent un joyeux iconoclasme."

Depuis, d'autres projets sont nés dans les esprits de certains, du Tigre des Platanes jusqu'à Cannibales & Vahinés. Même que C & V sera présent tout au long de l'année 2008, de Banlieues Bleues à .... Assier ce 1er aout 2008 (Assier, Lot...)

(lien là où vous savez, attention, KATZ est phénoménal...)

377 - Les fleurs rouges de Marilyn...


Crispell, Peacock et Motian.
Pour une oeuvre située entre l'hommage à Annette Peacock et les histoires.
La vie s'invente sur les touches du piano de Marilyn.

(lien là où vous savez)

26.2.08

376 - Les histoires de Marilyn...


Le passant vous a déjà fait partager ce qu'il pense de Marilyn.
Il est question de flux et de souffles.
De liberté.

Alboume précieux.

Mark Helias et Paul Motian sont les partenaires de cette si belle conteuse.


(lien où vous savez)

375 - POISON

« Une communauté s’abrutit infiniment plus par un usage régulier de la répression que par une criminalité occasionnelle. »
Oscar Wilde

374 - CULTURE EN DANGER

373 - Musique d'ascenseur (s'élever)



Arcade Fire - Neon Bible live

372 - Là où il y a Jeanne... (Manset 1972)


Les mots de Jeanne.

(lien où vous savez)

371 - Vertige Vertical




Roberto Juarroz

Est né en 1926 en Argentine, entre 1971 et 1984, il a été directeur du département de Bibliothécologie et de Documentation de l’Université de Buenos Aires. Contraint à l’exil sous Peron, il fut, pendant quelques années, expert de l’UNESCO dans une douzaine de pays d’Amérique Latine. Il est mort en 1995 à Buenos Aires. Son oeuvre est traduite en quatorze langues. Fernand Verhesen fut à Bruxelles son premier traducteur et son premier éditeur (Editions Le Cormier) de 1962 à 1972.

En France, son oeuvre traduite pour l’essentiel par Roger Munier, est publiée aux Editions Lettres Vives, Unes, Fayard, Orphée, la Différence et José Corti.

Toute son oeuvre porte le même titre « Poésie Verticale », chaque tome étant simplement numéroté de I à XV pour être distingué des autres. Titre unique, suggérant abruptement le verticalité de la transcendance « bien entendu in codifiable » précise-t-il dans un entretien. Aussi est-il un des rares poètes contemporain à défendre haut et fort une métapoésie par où passe l’infini “ bien entendu sans nom “, une vision poétique proche de Novalis pour qui la poésie est “ l’absolu réel “, mais témoignant aujourd’hui d’un nouveau sens du sacré “ bien entendu sans théologie “. Pour Roberto Juarroz, il n’y a pas de haute poésie sans “ méditation transcendantale “ du langage.

La poésie, dira-t-il, est la vie non fossilisée où défossilisée du langage.

Bretzel-lab a composé des thèmes originaux, qui mixent samples, bruitages, éléments sonores, qui s'insèrent harmonieusement avec l'univers des poèmes de Roberto Juarroz extraits de son
oeuvre Poésie Verticale.....

Ce spectacle est né de la rencontre d'un musicien Nicolas Judéléwicz et de deux comédiennes Pascale Chemin et Cécile Magnet, et de leur désir de donner une dimension orale et musicale à cette poésie écrite.

Allez sur le site du Vertige Vertical.

(liens là où vous savez)

25.2.08

370 - Hasse POULSEN (titre nominal minimal)

Quelques données informatives :

Le Quatuor IXI

Regis Huby Violon
Irène Lecoq Violon
Guillaume Roy Alto
Alain Grange Violoncelle

Sound of Choice

Hasse Poulsen guitare
Fredrik Lundin saxophone, flûte
Lars Juul batterie

IXI est né en 1994, 3 violonistes et 1 violoncelliste (le passant aime beaucoup le violoncelle - 207, 237, 255..., il ne sait pas pourquoi, mais c'est un instrument fétiche).
IXI navigue dans une barque qui emprunte aussi bien les eaux du travail collectif soutenues par une matière née dans les siècles classiques précédentselles, plus récentes, de l'improvisation et de l'échange entre thème et mise en exergue du solo.

Sound of Choice est né en 1991.
A la fois musique contemporaine (par le choix des instruments : sampler, électronique) et "jazz" avec l'aspect improvisation.
La musique de ce trio ne se limite pas à elle-même -cet alboume en témoigne, mais s'explore et se mélange avec d'autres arts à risques : poètes, danseurs...
Des nombreuses confrontations et questionnements issus de ces rencontres, nous sommes en présence d'une oeuvre en marche, construite et remodelée chaque fois.



C'est le 6° à partir de la gauche.
Le passant ne compte pas autrement.

Hasse POULSEN est de longue date un ami du passant.
47
48
131
158
213

Soutenez Hasse et achetez ses alboumes.
Surtout, surtout, allez le voir vivant.



(liens là où vous savez)

369 - Anti-moucharabieh (sans jalousies)






Un vendredi soir de hasard, de passage, sans avis.
Juste une vitrine.

24.2.08

368 - Print "Baltic Dance" : 1 an après...


[a.ka] Dreams Part 3
01.No Dream for Go
02. Untitled Part
03. Lullaby for [a.ka]
04. Waning Moon (from [a.ka] Dreams Part 4)
05. Baltic Dance
06. Endymion
07. Esquisse

Total Time : 48’08

Line-up :

Sylvain Cathala : saxophone ténor
Stéphane Payen : saxophone alto
Jean-Philippe Morel : contrebasse
Franck Vaillant : batterie

Alboume entier.
Immense...
(lien là où vous savez)

367 - Seb, comme MARTEL (en tête).



01 - Motus [Country Side]
02 - My New Song [Country Side]
03 - Lune [Country Side]
04 - Roach Rag [Country Side]
05 - Together [Country Side]
06 - To get Her [Country Side]
07 - Ma veine [Country Side]
08 - Salez part 1 [Country Side]
09 - Salez part 2 [Country Side]
10 - Rollercoaster [City Limits]
11 - The Rumour [City Limits]
12 - Attends-la [City Limits]
13 - Terry's Sky [City Limits]
14 - Terry's lies [City Limits]
15 - Shoe Lace [City Limits]
16 - Brume [City Limits]
17 - No Fear [City Limits]
18 - Cage [City Limits]
19 - Rage [City Limits]

Le passant aime bien l'univers de Seb MARTEL.
Surtout que Seb est venu nous rendre visite l'été dernier.
Pour une soirée musicale magnifique.
Très belle et digne.
Avec une grâce et une amitié touchante.
Dans la nuance.
Le plaisir.
Seb reste un ovni émouvant et sensible.
Il arrive a créer un univers totalement original, à partir de racines anciennes et permanentes.

PassantEs, veuillez s'il vous plait soutenir et encourager sa démarche.
Ce n'est pas une question de "mérite" (beaurk...), mais nous avons là notre équivalent à Daniel LANOIS, rien que ça !!! 340, 81, et sur certains Potlatch...

366 - Christina CARTER & Pocahaunted.



Après Charalam.... évoqué ici, voici un alboume "solo" de la dame.
Enfin, pas totalement "solo", vu qu'elle est accompagnée.
Et comme pour les alboumes de la formation nommée Charalambides, ici, elle nous propose une fois de plus une épopée déroutante de cette musique étrange et inclassable.
Envoutée, hantée.

(lien vous savez où)

23.2.08

365 - Tony pour Sam


1.: Samdi 4 Mars 1984
2.: Dimanche 5 Mars 1984
3.: Lundi 13 Mars 1984
4.: Mardi 21 Mars 1984
5.: Mercvedi 5 Adril 1984
6.: Jeudi 6 Adril 1984
7.: Vendveci 22 Septembre 1984
8.: Samedi 29 Septembre 1985

Sam Rivers : saxophones ténor et soprano
Tony Hymas : piano
Carol Robinson : clarinettes
Sylvain Kassap : cor de basset, clarinette basse, saxophone soprano
François Corneloup : saxophone baryton et soprano
Henry Lowther : trompette
Rita Manning : violon
Sonia Slany : violon
Philip Dukes : alto
Sophie Harris : violoncelle
Noël Akchoté : guitare électrique
Chris Laurence : contrebasse
Paul Clarvis : percussions


Des cordes et des vents.
Pour Sam Rivers.
Superbe livret illustré par Moebius.
Disponible chez les allumés.
Les Allumés du Jazz.
Rarement le propos du voyage aura été à ce point atteint.
En 8 jours.
1 de plus que pour créer le Monde.
Car le "créateur" a négligé les cordes et les vents.
La vibration du son.
L’air des sons.
Les sons et les airs.

lien là où vous savez

364 - les rêves


Déjà évoqué ici (173).

Rien a redire, sauf que cette fois, c'est l'alboume complet.
Recevoir lentement.

Pas trop de propos en ce samedi sous le soleil.
Juste un mot.
Pour que les passantEs exercent leur vigilance.
L'alboume de CH et de son Libération Music Orchestra reste aussi un témoignage et une mise en abyme (le chant écouté sera chanté et écouté) des luttes justifiées.
Une voie(x) à retrouver, d'urgence.

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363 - Les mondes de Robert Wyatt



Depuis qu’il défie les lois musicales de la pesanteur, RW ne doit plus toucher terre. Il plane juste un tout petit peu au-dessus de nous, à peine, tant il nous montre à la fois un humanisme réel et constant, qui ne dévie pas et sous aucun prétexte, de ses idéaux formés de sa voix unique mise au service de chants ultimes et une volonté de partager avec nous toute sa densité immense faite d’une sensibilité légère et grave à la fois. Comme nos vies.
En fait, RW nous chante chaque fois LA chanson ultime, qu’elle soit faite de solitude, de mélancolie, d’amour, de joie et d’engagements dans tous les sens de ce mot..
Oui, d’engagements politiques.
Oser dire que « Chomsky » a raison (dans un alboume précédent) et vanter ici le « Commandante Che Guevara », au milieu d’autres textes, nous montre que RW est d’abord pour le mélange des genres, les mélanges des vies, les vies mélangées et partagées.

De toutes les vies. RW nous chante les vies, qu’il réunit.

D’ailleurs, RW a eu lui-même plusieurs vies. Belles, insensibles aux courants, aux modes, aux lois imposées par les vendeurs de supports, à la fois tournées vers les autres et ancrées dans un monde intérieur illimité, chaque texte créé un nouvel univers, un peu semblable au précédent mais en repoussant les frontières.
Chaque parole, chaque son, explorent nos sensibilités. RW est un passeur d’émotions qui nous met en garde contre elles pour mieux nous aider à les accepter.
Là où certains suivent la pente, se conforment à la vente banale et ordinaire d’un « don » galvaudé, RW nous laisse entrevoir des mondes réels et imaginaires sans se renier.
Des chants amoureux au chaos mondial qui devient notre monde quotidien voulu par quelques personnages dangereux avançant masqués derrière un processus vidé de sa substance qui les met en responsabilité des massacres quotidiens, RW nous emmène ensuite dans les terres insoupçonnées de l‘imaginaire et du rêve.

Les mondes de RW sont essentiels au passant.

Après / avant Kevin Ayers ci-dessous (message 362), RW reste un immense magicien. Il y a une telle résonance entre les 2 alboumes qu'il est impensable de les dissocier.
Ces 2 là continuent à distance un dialogue entamé ensemble dans les années 1960, aux tous débuts de la machine molle. Ce dialogue nous propose aujourd'hui 2 des plus belles musiques / chansons de ces dernières années.
Chef d'oeuvre.

Lire le texte de JJ Birgé, ici.

(lien là où vous savez)

19.2.08

362 - Kevin Ayers, tout simplement



1. Only Heaven Knows
2. Cold Shoulder
3. Walk On Water
4. Friends And Strangers
5. Shine A Light
6. Wide Awake
7. Baby Come Home
8. Brainstorm
9. Unfairground
10. Run Run Run

Cet alboume est un chef-d'oeuvre. Une merveille.
Quelques notes de trompettes, des ritournelles simples colorées de violons, des touches d'accordéon, aux accents bluesy, décalés, presque "champêtre" (mais parfois avant l'orage). Et cette voix qui n'a strictement rien perdu de ses charmes, aux intonations graves et douces, voix qui s'est encore bonifiée. Vivement que j'atteigne ses joyeux 63 ans... bon, en même temps, je ne suis pas chanteur.
Cet alboume est une somme.
Rien que la liste des "guest" est impressionnante et fait passer les "jeunes" pour des joueurs de division d'honneur (si cette footbalistique métaphore a un sens..., c'est au moins du 10 à 0 pour ceux que les pourvoyeurs de matières sonores à consommer rapidement promeuvent industriellement. Dire que KA a publié son dernier alboume il y a ... 15 ans !).

Jeff BARON, Norman BLAKE, Euros CHILDS, San FADYL, Gus FRANKLIN, Graham HENDERSON, Hugh HOPPER, Isoble KNOWLES, Julian KOSTER, Phil MANZANERA, Daisy MARTEY, Francis MCDONALD, Joe MCGINTY, Dave MCGOWEN, Heather MCINTOSH, Robbie MCINTOSH, Peter NICHOLSON, Gary OLSON, Candie PAYNE, Frank READER, Luca SANTUCCI, Tara SHACKELL, Bridget ST. JOHN, Kellie SUTHERLAND, Bill WELLS, THE WYATTRON.

Courrez acheter cette merveille !

What do you do when its all behind you
Everyday something else reminds you
When the times were sweet
Wings on your feet
And bells on you toes ?
Only heaven knows

(lien là où vous savez)

18.2.08

361 - Les 5 Claudia (5 = Quintet) à Cheltenham

Pas mieux.
Ni affiches, pas de pochettes, et nulle image.
Just music.
Nos 5 larrons sont toujours aussi magiques et éblouissants.
Fermez les yeux et poursuivez l'apprentissage sonore.

The Claudia Quintet live at Cheltenham... parfois des perles errent sur les réseaux, en voici une.

(lien là où vous savez)

360 - Un peu de Gotan, de Yann, du Project et du Tiersen (en public)

En public et (non-autorisé).
Très bel envie, moment de vie.
A écouter, toutes portes ouvertes.
Une pochette ?
Ceci est un message sans pochette ni images.
Message pas sage.
Avis.

Donc : Gotan Project + Yann Tiersen en public. Sur ce, je m'y jette.

01 - Gotan Project - Queremos
02 - Gotan Project - Una Música Brutal
03 - Gotan Project - Época
04 - Yann Tiersen - Rue des Cascades/La Parade
05 - Yann Tiersen - Bagatelle
06 - Yann Tiersen - Le Quartier
07 - Yann Tiersen - La Crise
08 - Gotan Project & Yann Tiersen - Santa María (del Buen Ayre)
09 - Gotan Project - Tríptico


(lien là où vous savez)

13.2.08

358 - John BALKE et ses "Déclarations"



Haomanna / Butano / Rraka / Doublespeak / Pregoneras del bosque / Betong / Altiett / En vuelo / Pajaro / Whistleblower / Karagong / Unknown

Cet alboume est singulier et déroutant au passant débutant. Mais être dérouté reste une belle aventure, si c’est pour découvrir de telles contrées lointaines et surprenantes. Passons rapidement sur le son ECM, dont on sait qu’il est membre à part entière des œuvres musicales. C’est cliché et vrai. Ici, c'est un cran au-dessus.
Oui, au-dessus. John BALKE nous bluffe somp-tueusement.
Il écrit là une œuvre majeure.
Il évite le convenu, le « produit » léché attendu.
C’est même un parfait contre-pied aux habitudes prises.
Il use aussi de voix, de percussions en plus de ses claviers. Mais comme cela ne semble pas suffire, il prend avec lui pas moins de… 4 autres percussionnistes. Harald Skullerud, Helge Andreas Norbakken, Kenneth Ekornes et Ingar Zach. Et ça donne de suite une couleur assez étrange à cette “pulsion” dont on pourrait croire parfois qu’elle vient d’Afrique. Parfois seulement. Faudrait pas installer un autre cliché.
Mais attention, une fois cette pulsion installée, John BALKE va voir ailleurs.
Loin, très loin ailleurs. Et sans attendre. Car la percu ne fait pas tout. Là où il aurait pu rentabiliser l’accroche, il décroche de suite pour encore nous détourner.
Il faut des voix. Des mélanges de voix. Des voix blanches. Sidsel Endresen, tiens, tiens…. Sidsel que les passantEs connaissent depuis un moment et des voix noires, Miki N’Doye, carrément en wolof. Des bribes de voix, des bouts de voix, des voix éparses, collectées sur des ondes radio ou ailleurs. Des voix autres. Celles de Solveig Slettahjell, Jocely Sete, Camara Silva. Qui entourent en … passant (désolé, mais je n’ai pas trouvé mieux). Ces voix passent, s’imbriquent, parfument, enveloppent. Ne viennent de nulle part, de partout, des voiles de voix. Soutenues par ces rythmes ahurissants.
Alors ?
Imaginez alors que parfois (mais parfois seulement), ces voiles de voix sont délicatement agités (mais attention, pas obligatoirement dans les mêmes pièces) par Arve Henriksen (tiens, tiens, encore un connu des passantEs) à la trompette et Frode Nymo au saxophone alto. Comme si les échos des voix étaient soutenus par les autres instruments, à distance. D’ailleurs, tout se fait à distance, ce qui rend cet alboume aussi « entier ». J’ai rarement écouté un alboume aussi puissant et dense, tout en étant séduit par les touches gracieuses.
C’est une fois l’alboume entier écouté et réécouté et encore et encore qu’apparaît alors cet univers immense nommé « Déclarations » dont on mesure l’imbrication sans failles de toutes ses composantes après avoir longtemps cessé de l’écouter.
Et c’est alors que l’idée même de le faire « jouer » nous émerveille.
Un battement de vie.

(lien vous savez où)

12.2.08

357 - Les paroles des arbres

Les arbres échangent les oiseaux comme des paroles.


Saint-Pol-Roux.

356 - Sainkho NAMTCHYLAK (ah, ce nom !)


Cela doit être la version russe (?) de cet alboume dont... je ne dirais rien.
Voilà.
A découvrir.
Réellement, c'est une découverte de plus.
Le titre lisible est "ARZHAANA".

(lien là où vous savez)

355 - Colleen et ses matins


Tous les matins doux de Colleen.
Et dix berceuses fragiles et suspendues
Pour les éternels endormis...

01. Summer Water
02. Floating In The Clearest Night
03. The Heart Harmonicon
04. Sweet Rolling
05. The Happy Sea
06. I’ll Read You A Story
07. Bubbles Which On The Water Swim
08. Mining In The Rain
09. The Golden Morning Breaks
10. Everything Lay Still


(lien vous savez où)

9.2.08

352 - Plume de presse


Olivier Bonnet doit cesser son blogue, pour écrire et vivre.
Que peut-on faire ?
Acheter massivement son livre dès parution.

351 - Colleen et ses ondes


This Place in Time
Le Labyrinthe
Sun Against my Eyes
Les Ondes silencieuses
Blue Sands
Echoes and Coral
Sea of Tranquillity
Past the Long Black Land
Le Bateau

Minimaliste, parfois austère car lent, austère car entier sur les flots des océans calmes et sereins, naviguant sur des eaux rugueuses....
Colleen nous sauve par la lenteur.

(lien là où vous savez)

350 - Au nord


Un trio.
Un socle élémentaire.
Hasse Poulsen pour les guitares.
Bertrand Denzler pour les sax ténors.
Christophe Marguet pour les percussions.
Ce 49° Nord date de 1998.
Mais n'est pas daté.
Osez 49° N O R D.
C'est un enregistrement en public, au "danmarks".

1 played
2 built
3 whispered
4 axed
5 concocted
6 moved
7 remembered
8 sung

Un alboume construit et improvisé, les titres l'attestent.

(lien là où vous savez)

8.2.08

349 - une piste, une voie, un itinéraire (Imaginaire ? Soit !)

A lire.

Stephan
Oliva, piano
Matthieu Donarier, saxophone soprano
Jean-Marc Foltz , clarinette basse
Bruno Chevillon, contrebasse
Nicolas Larmignat, batterie

Entre le silence et la fragilité, des textures envoutantes. Une pure merveille, indispensable. Des esquisses fragiles pour des potlatch anciens, des socles d'émotions et de vies. "Cecile seule" est présent sur le Potlatch 8. "Marche antique" sur le 9.

Humble passant cherche "Cécile seule" : une forme de grâce éternelle.

(Et l'alboume entier là où vous savez)

348 - 7 merveilles, 8 silences


Toutes les inversions, les contraires et les opposés.
Helge Sten, Ståle Storløkken, Arve Henriksen et Jarle Vespestad.
Alboume dopé à l'émotion, même si celle-ci tarde, après de nombreuses écoutes.
Noirceur et lumière.
Douceur et douleur.

(lien vous savez où)

347 - Revenir au silence

De ce tout début d'an, comme un silence.

346 - Dernières cartouches (le 2 février)

7.2.08

345 - Que les "Jours Heureux" meurent...

L'impeccable Jean-Luc Porquet continue, semaines après semaines, de décrire l'horreur que les "nantis" nous souhaitent... pour très bientôt (juste après les municipales !).

“A bas les jours heureux !”

C’est le genre de choses qu’on laisse passer, à force. Il y en a tellement. Ils sont tellement «décomplexés»… La première fois, c’était en octobre dernier. Denis Kessler, ex-mao passé au capitalisme financier, ancienne éminence grise du baron Seillière lorsque celui-ci pilotait le Medef, lâchait cette mâle déclaration de guerre : «II faut défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance.» Qu’est-ce qu’elle venait faire là, la Résistance ?

Kessler s’en réjouissait : au fond, les différentes réformes engagées par Sarkozy, disait-il, «peuvent donner une impression de patchwork», mais «on constate qu’il y aune profonde unité à ce programme ambitieux» : défaire ce qu’ont fait les résistants, justement. Cette provoc’ avait fait quelques vagues, sans plus.

Et puis la semaine dernière, Charles Beigbeder a remis ça. Dans une tribune au « JDD » (27/1), le pédégé de Poweo a affirmé, l’air de rien, que selon lui le rapport Attali permettrait enfin d’en finir avec cette France «qui continue à vivre sur un modèle fondé en 1946, à partir du programme du Conseil national de la Résistance». Tiens, tiens. Lui et Kessler, même combat. Charles Beigbeder, le prototype du jeune loup moderne. L’homme qui veut tailler des croupières à EDF en vendant de l’électricité privée aux Français.

Il avait un beau titre, le programme des résistants : « Les jours heureux ». On comprend qu’il faille en finir d’urgence. Il était le résultat d’un compromis né entre tous les mouvements de résistance luttant contre l’occupant et les principaux partis politiques, dont le PC. On comprend que cela paraisse aujourd’hui insupportable. Il affichait de hautes ambitions. Entre autres, «la garantie d’un niveau de salaire et de traitement qui assure à chaque travailleur et à sa famille la sécurité, la dignité et la possibilité d’une vie pleinement humaine ; un plan complet de sécurité sociale, visant à assurer à tous les citoyens des moyens d’existence, dans tous les cas où ils sont incapables de se le procurer par le travail, avec gestion appartenant aux représentants des intéressés et de l’Etat ; une retraite permettant aux vieux travailleurs de finir dignement leurs jours».

Insupportable, non ? On y trouvait d’autres projets complètement fous. Les résistants rêvaient que les enfants français puissent «bénéficier de l’instruction et accéder à la culture la plus développée, quelle que soit la situation de fortune de leurs parents». Affreusement égalitariste !

Ils voulaient aussi que soit assurée «la liberté de la presse, son honneur et son indépendance à l’égard de l’Etat, des puissances d’argent». On comprend que ça énerve. Et aussi «l’instauration d’une véritable démocratie économique et sociale, impliquant l’éviction des grandes féodalités économiques et financières de la direction de l’économie». Complètement ringard, non ?

On remercie MM. Kessler et Beigbeder de nous avoir annoncé franchement la fin des beaux jours, prévue pour l’après-municipales.

Jean-Luc Porquet

Le Canard Enchaîné, 6 février 2008, page 5.

3.2.08

343 - Simplement LHASA


La Llorona est un personnage de la mythologie aztèque, une sorte de méduse ou de sirène sud-américaine, qui avait pour habitude de séduire les hommes par son chant mélancolique et de les pétrifier. On imagine alors le caractère envoûtant, qui nous fait nous abandonner à la voix profonde et triste de Lhasa. On ressent plusieurs influences dans cet album, bien qu’il ne ressemble à aucun autre. Les rythmes tziganes sont présents sur "La celestina", "Los peces" ou "El pajaro". "Floricanto" rappelle l’ambiance de certains albums de Tom Waits, c’est peut être le tuba qui donne cette impression. Un tire-larmes aussi, "De cara a la pared" peut être proposée comme étalon de l’émotion ! Quelques balades, les influences américaines folk de "Por eso me quedo" ou "El desierto", la berceuse "Desdenosa" ajoutent une touche moins grave.

Merci M La Musique.


01. De Cara A La Pared 02. La Celestina 03. El Desierto 04. Por Eso Me Quedo 05. El Payande 06. Los Peces 07. Floricanto 08. Desdenosa 09. El Pajaro 10. Mi Vanidad 11. El Arbol Del Olvido

(lien vous savez où)

342 - Madredeus : Aller à Lisbonne avec Teresa Salgueiro : grâce et beauté.

Embarquez sur les "faluas", voguez.
Apaisés.

1. Lisboa Rainha Do Mar
2. Fado das Dúvidas
3. Adoro Lisboa
4. Névoas da Madrugada
5. Faluas Do Tejo
6. No Meu Jardim (Sementes À Terra)
7. O Cais Distante
8. Na Estrada de Santiago
9. Lá de Fora
10. O Canto da Saudade (Pam)

(lien là où vous savez)

341 - Battaglia & Pasolini



Le premier CD réunit le pianiste et des musiciens du Pietra Lata Sestetto : des improvisations nostalgiques et mélancoliques.
Le second rassemble une équipe de musiciens qui sont au coeur des musiques improvisées et contemporaines et jazz en France depuis... déjà quelques temps. L'atmosphère de ce second volet est plus dense, plus dramatique.
Fragilité et force, les deux extrêmes des artistes.

"Ce qui a rendu littéralement irrésistible mon désir "d' interpréter" musicalement l'univers de Pasolini c'est ce sentiment d' "unité polymorphe" qui se dégage de l'œuvre. Elle démontre à chaque instant une capacité extraordinaire à réunir les contraires - non seulement les cultures populaire et académique, le sacré et le profane, mais également des dimensions politiques, éthiques, religieuses très peu souvent mises en relation de cette manière… Pasolini s'engageait dans tous ces modes d'expression avec passion en brisant les frontières idiomatiques : chacune de ces expressions artistiques entrait en relation avec les autres et les influençait, permettant ainsi à Pasolini de délivrer son message dans des formes étonnamment variées. "

(lien là où vous savez)