28.7.08

534 - Petite pause...



Bientôt de retour dans les chaumières, mais en attendant...

27.7.08

533 - Scorch Trio Live Jazzfestival Saalfelden 30 08 2003



Raoul Björkenheim - electric guitar
Ingebrigt Haker-Flaten - electric and acoustic bass
Paal Nilssen-Love - drums/ percussion

1 - 20:45
2 - 08:46
3 - 24:18

Encore un témoignage en VIE de ce trio pulsionnel qui propose une (re)lecture des ébauches timides entre le jazz, le rock, l'improvisation et le feu.
C'est surtout le feu qui prédomine.
Embraser à trois, voilà le propos de Scroch Trio.

lien dans le commentaire

532 - The Ex, 3 concerts à emporter de la Blogothèque





26.7.08

531 - Minéral Paradoxe (en attendant l'alboume...)


Nous, par ici, nous aimons bien ce trio.
Un alboume est en route (mais c'est sur scène que ce trio atteint son acmé).

Alors, pour attendre, voici un extrait (un peu ancien), mais voilà, faut patienter....

Donc, patience, patience & patience.

530 - Jazz Migration 2007

En 2002, l’Afijma s'est mobilisée dans la réalisation concrète d'une action collective visant à valoriser sur le plan national de jeunes talents que chaque membre de son réseau soutient déjà individuellement en région.

Le programme
Jazz Migration propose d'encourager et d'accompagner ces jeunes artistes dans leur aventure de création en leur donnant des opportunités de rencontres avec les publics et les professionnels concernés.


En 2007, les 3 groupes sélectionnés par tous les festivals du réseau de l'Afijma sont :

- Pulcinella
(très bref extrait de leur passage à Assier juillet 2007, un soir de vent !)

Ferdinand
DOUMERC : saxophones, flûtes, métallophone, mélodica

Frédéric
CAVALLIN : batterie, voix, percussions, glockenspiel, mélodica

Florian
DEMONSANT : accordéon

Jean-Marc
SERPIN : contrebasse

- Brice Martin quartet

Brice MARTIN: basson, saxophone, alto, soprano, machines, chant
Vincent
PEYRANI : accordéon

Joachim
FLORENT : contrebasse

Alain
LASPEYRES : batterie


- Wark

Sébastien BELIAH : Contrebasse
Marc
BARON : Saxophone Alto

Antoine
DAURES : Saxophone Ténor

Guillaume
DAUMMARTIN : Batterie


Place maintenant à la musique, enregistrée à la Dynamo de Banlieues Bleues par Jacques Vivante et mixée au Triton.
Pulcinella :
- Vox populi
- Je suis dans la dèche

Brice Martin quartet :
- Transe humans
- Ivan Ivanovitch
- Danse des mirages
- Pépé

Wark :
- Blastre
- The Bonesetter


Alboume live, à diffuser, pour donner envie.

(il se murmure qu'Emile Parisien serait parmi les élus de 2009... !!! Joie !)

lien dans le commentaire

529 - Petite expo des menthes (pour un peu de fraîcheur)




Menthe :

lavande, aquatique, gingembre, anis, citron, coq, poivrée, banane, mitcham, des montagnes, panachée, camus, prilunka, pouliot, fraise, russe, swiss, des cerfs, marocaine, verte, pomme, chocolat, bergamote, longifolia.

Toutes des menthes ? Oui, toutes !

528 - à propos d'une liberté

JE RÉCLAME LA LIBERTÉ DE LA PRESSE

Par B. Traven (in Der Ziegelbrenner N°15, 15 janvier 1919)

Actuellement, la liberté de la presse n’existe pas. Les journalistes sont des crapules, manipulateurs de l’opinion qui trompent le peuple de crainte de se retrouver sans « revenu garanti ». Ils ont peur d’avoir faim, de tomber dans la dèche. Être ou ne pas être sujet à cette peur est affaire de personnalité. Tout homme n’a pas la capacité de rester droit, honnête et ferme dans ses convictions face à l’éventualité de ne pas manger à sa faim. Le journaliste, en tous cas, ne l’a pas. J’exige son indépendance économique immédiate à l’égard de son employeur. J’exige qu’on lui donne l’occasion de prouver qu’il peut être un brave type lorsqu’il n’est plus menacé de licenciement, et donc de faim. La presse doit être assumée par des hommes libres.

C’est pourquoi je réclame des mesures provisoires :

Aucun journal, aucune revue offrant des articles, des informations, des communiqués ou des dépêches qui traitent de politique, d’économie ou de politique commerciale, n’aura le droit de publier des réclames. Même chose pour les organes comportant une section commerciale et ceux qui donnent des nouvelles ou rapports boursiers. Les réclames ne pourront être publiées que dans des feuilles exclusivement réservées à cet effet. Ces feuilles publicitaires ne pourront contenir que des communiqués officiels, ainsi que des romans, des nouvelles et des lectues de divertissement. Elles seront la propriété de la collectivité ; les bénéfices en reviendront à la communauté. Leur administration aura l’obligation de faire passer toutes les réclames ; elle ne pourra refuser que celles propres à encourager le crime.

Tant que le gouvernement n’aura pas établi cette séparation entre presse publicitaire et presse « d’opinion », il n’y aura pas de liberté de la presse, il n’y aura pas de journaliste libre. Tant que le gouvernement n’aura pas créé cette liberté de la presse, les travailleurs, les soldats et tous les hommes dont le bien être est quotidiennement en butte aux infamies de la presse et des journalistes ont le droit et le devoir d’empêcher la presse de travailler « tranquillement ». Il faut extirper la peste. Supprimons les causes, les effets disparaîtront. Un journal ou une revue qui ne peut subsister sans revenus publicitaires n’a aucun droit à l’existence.

Éditions L’Insomniaque

24.7.08

527 - Potlatch 29

1 the denver gentlemen - all my lady's women
2 vincent gallo - honey bubby
3 charming hostess - what will you remeber
4 kemialliset ystävät - kokki, leipuri, kylvettäjä ja taikuri (Enna 132 eaa.)
5 lou rhodes - they says
6 susheela raman - voodoo chile
7 jason michas : voice / chris gestrin : prepared piano & percussion / jesse zubot : violin / filippo gambetta : accordion / dylan van der schyff : drums & percussion - three hours
8 danielle hébert : voice / françois houle : clarinet / tony wilson : electric guitar, arrangement / brad turner : trumpet / jesse zubot : violon / peggy lee : cello / dylan van der schyff : drums & percussion - for nick/horn/know
9 matt elliott - our weight in oil
10 vincent gallo - i wrote this song for the girl paris hilton
11 the denver gentlemen - nik the mik





L'hiver nous aura bientôt tous dévorés, jusqu'au dernier, même s'il n'est pas encore connu et être ce dernier n'est pas la meilleure chose qui puisse lui arriver si elle se produit, le dernier quoi ? À vivre, mais si seul qu'il sera sans ombre avant même de le savoir et personne pour lui signifier cette absence de trace. Cheminer sans ombre sera bien le destin du dernier, il sera silencieux jusqu’au bout. Enfermé dans ses rêves d’avant.

Hiver qui pave des rues entières de visages plus léger que les oiseaux aux yeux absents et aux mots fanés. Pour se tenir à bonne distance de soi-même, éviter de trop cultiver les entrelacs et les rouages des folles pensées qui nous prennent comme des places fortes, à la hussarde, durement, avec violence et chocs et cris et terreur.

Hiver qui nous délivre de l'eau, nous retournerons à la sécheresse et irriguerons un instant les terres abandonnées et les mers libérées des êtres sans nageoires, retournés à leur nudité et survolés un court instant par des pensées dernières aussi fugitives que le passage d'un millénaire dans l'univers.

Sombre hiver qui reçoit des doléances tardives et des paroles éteintes, issues des corps privés de rêves et de cette jeunesse qui parfois écrasait de ses pas la cendre des feux de la veille qui se soulevait tous les matins au réveil des brises et des vents qui dispersent les dernières paroles des pilleurs pour mêler les grises poussières au sable des mers.

Dernier hiver entre-deux entre-temps entre rien entre oubli la main passe sur les yeux dans un dernier geste de fatigue pour effacer ces parenthèses au bout des doutes et des ombres creuses sur les visages mangés par les regards vides et épuisés comme si des poches d’eau se creusaient pour mieux être percées par des doigts encore vivaces dernières traces d’une vie devenue rare et sans remords.

Hiver de roc et de choc d’où sont issus parfois des silences à défier l’entendement des plus grandes profondeurs où rien n’est vu ou entendu, où règne l’obscure noirceur enveloppé du silence éternel. Où se retrouvent toutes les scories des vies.

Avant de s’échouer sur les plages. Et de pouvoir écouter les sons des océans pour réenchanter nos vies éblouies.

(liens dans le commentaire)

526 - Thomas Mery



Juste une voix et une guitare.
La bouleversante beauté de la simplicité.

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525 - Pourir (défense de rire)



524 - Assier... c'est presque maintenant !


Programme : clic sur l'affiche.

523 - Emily Jane White



Un instant de suspension, là, au-dessus de nous, au-dessus de moi, une pause aux parfums d’herbe fraîchement coupée, aux parfums de ces débuts de soirée quand les petits crépitements du bois qui brûle se mêlent avec douceur à tous les bruits d’insectes qui soulignent l’obscurité naissante.


Cette obscurité pleine de promesses à venir et de souvenirs d’avant, riches des sentiments capables de troubler les êtres retors que nous sommes.

S’abandonner à seulement être, là, autour de ce feu timide, écouter ces ballades pastorales.

Toute la musique d’Emily Jane Watson est ce voile transparent qui donne à voir, à entendre, qui dévoile.

Qui nous ramène vers cette vie idéale.

Celle d’avant, là où je me réfugie parfois.
Là où les parfums de l’enfance me conduisent, à l’abri d’aujourd’hui.
Vers mes instants d’apaisement.




Dagger


Bessie Smith


Hole in the Middle




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Des bonus
Acheter "dark undercoat"

2 titres à télécharger, pour s'approcher de cette douce possibilité de suspension :

- dagger
- the demon

23.7.08

522 - Poor Boy - Songs of Nick Drake (alboume hommage)

Various Artists
Poor Boy: Songs of Nick Drake
Songlines Recordings
2004

Singer/songwriter Nick Drake passed away 30 years ago, but his time-defying songs have gained their iconic stand only after his early death at only 26 years old. Though he released only three albums during his lifetime (1969's Five Leaves Left , 1970's Bryter Later , 1972's Pink Moon ) and another posthumous compilation ( Time of No Reply , 1986) that contained his final sessions and unreleased material surfaced after his death, his songs defined the gloom and doom era of British folk scene of the early seventies. His songs are still being interpreted by diverse artists such as Lucinda Williams (”Which Will,” Sweet Old World , 1992), Brad Mehldau (”River Man,” Songs: The Art of the Trio, Vol.3 , 1998), Calexico (”Clothes of Sand,” Aerocalexio , 2000) and Andy Bey (again “River Man,” Shades of Bey , 1998), all testifying to the endurance of Drake's legacy.

Poor Boy does not aim to be another nostalgic tribute that supposes to explore the chilling, sad beauty of Drake's songs, as an “icing on the cake,” or matching up Drake's rich musical ideas “in the musical cliches of the moment,” to quote Songlines label head and Poor Boy Producer Tony Reif. Reif wanted to elaborate on Drake's legacy, in order to suggest new perspectives and sometimes even abstractions of these songs, detaching the new interpretations from the bleak original versions, referencing them only briefly and stretching them into new terrains, but always honoring Drake's spirit.

Poor Boy was initiated five years ago after a tribute concert that was held in Vancouver, and this disc presents fourteen interpretations of Drake's songs by local musicians from the lively musical communities of Vancouver and neighboring Seattle, with one exception by Ian Masters (and his Friendly Science Orchestra), who resides in Japan. Some of the artists, like jazz vocalists Kate Hammett-Vaughan and Danielle Hebert or singer Jason Michas, confessed that they only became familiar with Drake's songs after they were asked to contribute to this project. Half of the songs in this tribute are performed by female vocalists, stressing the feminine side in Drake's writing.

The opening song, “Cello Song,” sets the atmosphere. The pure folky vocals of Aiko Shimada are backed by the guitars of Bill Horist, imitating Drake's odd tunings, with programmed pulsating percussion by Tucker Martine. Kate Hammett-Vaughan transforms “Clothes of Sand” and “Poor Boy” into dark jazz standards, abandoning the upbeat bossa nova of the original “Poor Boy” version, and backing pianist Chris Gestrin and bassist Simon Fisk suggest an instrumental free improvisation on themes of “One of These Things First.” Gestrin performs “Three Hours” with singer/songwriter Jason Michas, demonstrating again how Drake's distinct phrasing and the myriad musical influences that he absorbed can enable so many re-interpretations of his songs. The beautiful vocal duet of Robin Holcomb and Veda Hille on “Hanging on a Star” follows the fragility that Michas suggested. Clarinetist Francois Houle elaborates Holcomb and Hille's version of “Road” with a tasteful clarinet collage.

Tony Wilson arranged a 14-minute haunting suite suite with the only original composition here, ”For Nick,” integrating it with themes from Drake's instrumental “Horn,” backed tastefully by Francois Houle on clarinet, Brad Turner on trumpet, Jesse Zubot on violin, Peggy Lee on cello and Dylan van der Schyff on drums and percussion, culminating in a gentle funky performance of the short song “Know” by Danielle Hebert. Ian Masters' seemingly indifferent vocal delivery of one of Drake's soul searching songs, “Parasite,” with spooky background sounds created by Ishigami Kazuya, drains the song from its melancholic sentiment but floods it with unsettling feeling. Singer/songwriter Jesse Sykes performs a dreamy version of “River Man” and multi-instrumentalists Ian Moore and Eyvind Kang transform the original atmospheric “Black Eyed Dog” into an atmospheric Indian raga, with sitar, tremolo guitar and Randal Dunn's loops.

Sometimes it's too cerebral, leaving out other songs that seek such interpretations (”Time Has Told Me,” “Pink Moon” or even “Which Will”), but Poor Boy offers a thought-provoking perspective of Drake's legacy that clearly transcends his era and sometimes even his melancholic image

All About Jazz


Cello Song
Aiko Shimada : voice
Bill Horist : acoustic & elecric guitars, electric bass, arrangement
Tucker Martine : programmed percussion

Clothes of Sand
Kate Hammet-Vaughan : voice
Chris Gestrin : piano
Ron Samworth : electric guitar
Simon Fisk : double bass

One of These Things First
Chris Gestrin : piano
Simon Fisk : double bass

Three Hours
Jason Michas : voice
Chris Gestrin : prepared piano & percussion
Jesse Zubot : violin
Filippo Gambetta : accordion
Dylan van der Schyff : drums & percussion

Hanging on a Star
Robin Holcomb : voice, piano
Veda Hill : voice, accodion

For Nick/Horn/Know
Danielle Hébert : voice
François Houle : clarinet
Tony Wilson : electric guitar, arrangement
Brad Turner : trumpet
Jesse Zubot : violon
Peggy Lee : cello
Dylan van der Schyff : drums & percussion

Poor Boy
Kate Hammett-Vaughan : voice
Chris Gestrin : piano
Ron Samworth : electric guitar
Simon Fisk : double bass

Fly
Mike Dumovich : voice, electric guitar
Bill Horist : acoustic guitar
Aiko Shimada : voice

Parasite
Ian Masters : voice, nylon 6-strings guitar, ukelele, taishyogoto, saw
Ishigami Kazuya : flute thing, field, storm, stretched bell, low tone

Road
Veda Hill & Robin Holcomb : voice, piano four-hands
François Houle : clarinet

Things Behind the Sun
Sam Mickens : voice
Bill Horist : acoustic & electric guitar, arrangement

River Man
Jesse Skykes : voice
Tucker Martine : drums & percussion
Laura Veirs : acoustic guitar
Eyvind Kang : viola, double bass

Black Eyed Dog
Ian Moore : voice, sitar, acoustic guitar, tremolo guitar, harmonium
Eyvind Kang : viola, electric bass, piano
Randall Dunn : loops, mix processing

From the Morning
Mike Dumovich : voice, electric guitar

Les alboumes hommages sont trop souvent inégaux. Pire, ils servent parfois de caution à des falsificateurs. Les repreneurs s'imaginent grandir à l'ombre des défunts, s'octroyer des lauriers et se penser en continuateurs d'une oeuvre qui bien souvent les avale.

Pas ici.
L'immense Nick Drake est magnifié.
Et cet alboume est une oeuvre à part entière.
Créative, belle & lumineuse.
Les nombreuses écoutes n'assèchent pas la richesse de cet hommage.
Les multiples écoutes n'arrivent pas à lasser le passant.
Chaudement approuvé. L'émotion pure n'est pas à dédaigner.

3 titres en passant (bonne écoute & surtout soutenez les artistes, achetez les alboumes !)

Cello Song
River Man
Black Eyed Dog

521 - Siné



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520 - Albert MARCOEUR - Live Frankfurter Hof Mayence 28 janvier 2008

Albert Marcoeur - voc, dr, keyb
Gerard Marcoeur - keyb, voc, etc
Claude Marcoeur - dr, voc
Farid Khenfouf - b, g, voc
Eric Thomas - g, voc
Julien Baillod - g, voc

Le Quatuour Béla :

Julien Dieudegard - vln, voc
Frédéric Aurier - vln, voc
Julian Boutin - vla, voc
Noémi Boutin - cello, voc


01.Album De Photos
02.Les Femmes, Les Femmes... Ah Les Femmes
03.L'Exemple Type
04.Tant Bien Que Mal
05.L'Idéologue
06.Formule 1
07.L'Emprenteur
08.Le Diable
09.Que D'Eau!
10.Un Poète Péruvien à Paris
11.Dernier Travail Pratique
12.L'Agriculteur
13.Si Les Fumeurs Fument
14.Mouvement No 3
15.L'Environnementeuse
16.Stock De Statistiques
17.Dans Le Vif Du Sujet
18.Bourrée En La
19.Générique Conseillé

Visitez le Jardin pour la Paix à Bitche.

lien dans le commentaire

22.7.08

519 - Albert MARCOEUR & associés : Travaux pratiques



Julien BAILLOD, Éric THOMAS: guitares électriques
Farid KHENFOUF: guitares basses électrique et acoustique
Claude MARCOEUR, Gérard MARCOEUR, Albert MARCOEUR: batteries, percussions

Le Quatuor BÉLA

Frédéric AURIER, Julien DIEUDEGARD: violons
Julian BOUTIN: violon alto
Luc DEDREUIL: violoncelle

D'une densité extraordinaire, plus sombre qu'un trou noir et lumineux comme mille soleils, voici ces "Travaux pratiques", le dernier alboume de la tribu Marcoeur, au sommet de cette Art totalement méta-pata-physique et avec issue dans les sons et les musiques avec paroles dites, chantées, susurrées et mêmes parlées avec de vrais mots, authentiques
Ceux d'une poésie décalée, unique et jusque là, tout va bien.
Peut-être est-ce encore peu accessible, même depuis tout ce temps.
Ce fabricant d'émotions nous laisse sans voix, dès la première écoute, même si l'ensemble de l'alboume mérite d'y revenir, lentement, pour en apprécier toutes les couleurs, et toutes les nuances de ces couleurs, et tous les parfums de ces nuances, et toutes les fragrances des parfums et... et ....
Parfois l'on se prend à rire, à sourire, et soudain, une immense vague nous emporte, loin, très loin de ces "comptines", car alors se lève un vent puissant fait de mots, de voix, de sons, de cordes.
C'est là que l'immense paquebot nous emmène dans des lieux d'émotions brutes et puissantes, nous laissant alors seuls dans cet univers.

Disponible sur le site, n'hésitez pas un instant pour vous procurer cet alboume essentiel, ce sera là un embarquement pour des voyages peu communs.

Titres :

1) Bourrée en LA
2) Les femmes, ah les femmes !
3) Stock de statistiques
4) Si les fumeurs fument..
5) Le diable
6) Le Paris-beurre
7) Tant bien que mal
8) Dans le vif du sujet
9) Un poète péruvien à Paris


Le site d' Albert Marcoeur (belles photos, extraits, bonus, alboumes en achat sécurisé, biographie.... tout Marcoeur en ouèbe)
Le MySpace du même...

2 extraits, pour se faire rêver et enfourcher les navires des voies lactées :
Si les fumeurs fument...
Tant bien que mal

518 - Barbara Buchholz Jan Bang Arve Henriksen - Jazz Cologne 2007 - 26 octobre 2007


Arve Henriksen - trumpet
Jan
Bang - samples, electronics
Barbara
Buchholz - theremin

5 titres (?) qui nous laissent éblouis.
Les sorciers sonores sont toujours aussi étonnants.
Les nefs spatiales qu'ils battissent en direct sont autant de portes vers des mondes sidérants de beauté.

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517 - Barbara Buchholz - Introduction au theremin









Achetez l'alboume de Barbara Buchholtz disponible sur son site.

Host unlimited photos at slide.com for FREE!


MySpace

21.7.08

516 - Supersilent & Terje Rypdal - Moers Jazz Festival 12 mai 2008





Arve Henriksen, voc, tp, dr
Helge Sten, audio virus
Ståle Storløkken, keyb/synth
Jarle Vespestad, dr
Terje Rypdal, g

En 2 titres, une plongée dans ce bouillonnement étonnant.
La passant recommande chaudement cette musique en public.
Invitant l'immense Terje Rypdal (qui ça ? Non, je plaisante), cette musique plonge dans nos entrailles.
Immense & imparable.
Vous savez maintenant que Supersilent ne se réunit QUE pour jouer, en public ou en alboume.
Uniquement pour jouer.
A se demander si ce ne sont pas des mutants, qui communiquent entre eux par des ondes invisibles, vu la cohérence du résultat.
Agissant comme un accélérateur d'émotions sonores, Supersilent rend soudain beaucoup d'autres productions musicales bien fades et lisses.
Il est question ici de bâtisseurs de cathédrales sonores, pierre par pierre, comllexes, uniques, tourmentées et déroutantes car a-ordinaires.
Les musiciens ont depuis longtemps renoncés à la facilité pour tenter d'aborder des chemins neufs.
Fouler des terres vierges.
Faites donc un bout de route avec eux.

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515 - Cassandra Wilson - Umbria Jazz Festival 14 juillet 2008


Cassandra Wilson, vocals
Jonathan
Baptiste, keyboards, piano
Marvin
Sewell, guitar
Reginald
Veal, bass
Herlin
Reily, drums
Lekan
Babalola, percussion.

01 Afroblue (instrumental)
02 Caravan
03 Sleepin' Bee
04 St. James Infirmary
05 Wichita Lineman
06 band's intro
07 Them There Eyes
08 Dust My Broom
09 'Til There Was You

Toujours impeccable, vocalement & musicalement.
Un grand moment, capté à la radio le soir même du concert.

A ma connaissance, cet enregistrement n'a fait l'objet d'aucune publication, officielle ou pas.

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514 - Paolo Angeli - Desired Constellation (Björk cover)

5.7.08

513 - Bar Kokhba live Pleyel Paris 26 juin 2008

1 Sother
2 Dalquiel
3 Gediel
4 Quelamia
5 Zazel
6 Abdiel
7 Khebar
8 Lilin


Marc Ribot - guitar
Mark Feldman - violin
Erik Friedlander - cello
Greg Cohen - bass
Joey Baron - drums
Cyro Baptista - percussion
John Zorn - conductor

Encore un concert énorme, tout en nuances et toujours aussi intense. La musique juive de Zorn est un mystère.
Le cercle au rayon infini devient démesuré.

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3.7.08

512 - Marcin Wasilewski Trio Live New Morning 11 juin 2008



Marcin Wasilewski - piano
Slawomir Kurkiewicz - basse
Michal Miskiewicz - percussions

01. vignette
02. the young and cinema
03. january
04. the cat
05. présentation
06. balladyna

Ce trio est un enchantement majeur, de cohésion et d'improvisation. Les mélodies naissent d'une manière tellement naturelle et limpide aux détours de quelques moments où l'immense complicité des 3 musiciens nous aura tour à tour emmené vers des instants fougueux et d'autres de calme lumineux.

Le site Myspace

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