20.7.09

944 - petite pause (encore ? oui, encore...)

Profitez-en pour signer la pétition pour les Instants Chavirés.


Les lieux de création sont déjà réduits à pas grand chose en France...


@ suivre (je prends les noms de celles et ceux qui ne signent pas, et dès mon retour, il va y avoir des sanctions)

18.7.09

943 - Les méthodes de la police sous le règne de Nicolae Sarkoçescu


Une intervention policière, banale, ordinaire, alors qu'il n'y avait pas le moindre "trouble" à l'ordre public.
Doucement, une certaine frome d'état apparaît, celui où des gens pacifiques sont gazés, arrêtes, sur lesquels il est fait usage d'armes dites "non-létales", mais ce sont des armes quand même.
Cela se déroule maintenant, sous le règne de Nicolae Sarkoçescu.

Signer la pétition lancée par Stéphane Gatti.

Pour interdire les armes "non létales", pour témoigner de ce qui est arrivé à son fils Joachim.

Le flic a tiré, le mec est tombé : franchement, où est le rapport ?



17.7.09

942 - Nicolae Sarkoçescu et les médias


SARKOZY 30 JUIN 2008 PRIS EN OFF FR3
envoyé par unzip - L'actualité du moment en vidéo.

Commence à sérieusement nous questionner, ce Nicolae Sarkoçescu, avec sa parano galopante et sa volonté de puissance qui le conduit à museler la moindre expression médiatique qui n'est pas passée par les services de son ministère de la propagande.

Et encore une journaliste convoquée, comme ça, juste pour maintenir la pression sur les rares voix qui OSENT montrer l'envers du décor.

En revanche, les 2 autres baudruches emplies de néant, qui ont fait oeuvre de pédagogie, tant leur démonstration était celle de 2 parfait lécheurs, eux, ne risquent pas d'être inquiétés par leur contribution à la cause de la soumission et de l'hagiographie. Si vous voulez savoir comment c'était dans les ex-dictature des pays de l'Est, regardez comment cela se passe ici, maintenant, chez nous.

Avec quand même une petite différence. Les 2 baudruches n'ont même pas l'excuse de la dictature. Non, juste celle d'un zèle à la Papon.

Et question zèle, c'est exactement celui-ci qu'exige l'apprenti-guide qui préside actuellement. Il exige de "ses" fonctionnaires la servile soumission d'un Papon. Et gare aux rares qui s'opposent.

941 - Joane Hétu "Seule dans les chants" (petit break dans la pause)






Solo improvisation has come to represent the highest expression of the improvisor. Perhaps for good reason as it takes a special imagination or careful tactician to keep it interesting for sustained periods. As a practice, it has grown progressively since Eric Dolphy’s great deconstructions of God Bless The Child in the early 60s. While not all of these three saxophonists provide great examples, they all approach the problems of solo improvisation in interesting and varied ways.

Saxophonist Lazro’s work owes much to the Dolphy model, particularly in the way that figures are repeated, elaborated and transformed. This of course has become a standard methodology for the solo improvisor, Evan Parker being the most extreme example. If Lazro’s approach provides no real surprises, it is the rigor and consistency of its application that is out of the ordinary. This attention to craft gives many of the pieces a strong inner logic and satisfying unanimity. Ironically, perhaps, it is when Lazro attempts his own deconstruction of existing material - in this case an Albert Ayler tune - that the music is at its structurally most incoherent. This nod to history is also reflected in his use of the instrument as a sound-making device. While he uses the usual range of extended techniques, Lazro also relishes the standard sounds of his instruments and there are times when for a few minutes the ghosts of earlier eras are audible.

Lacy is an example of a particularly special imagination. His ability to create in the kind of unfettered way that many assume to be the Holy Grail of free improvisation is remarkable but untypical of improvisors as a whole; there are few other improvisors that can deliver this consistent level of surprise and delightful ingenuity. Steeped in the jazz tradition, Lacy makes use of compositional structures to kick-start and then shape his imaginings but one still feels that his improvisations could go anywhere and indeed one expects it of him. Although he makes use of a range of extended techniques, like Coxhill who comes closest to him in approach, his improvisation is deeply tonal and deals with the creation of rhythmically varied melody. The variety of Lacy’s approaches to the solo makes this recording the closest thing you’ll find to a masterclass on the subject.

Hétu’s approach is not dissimilar to that of Lazro but her improvisations stand as haikus to Lazro’s sonnets. Lacy and Lazro constantly remind you that they are playing an instrument with a wealth of tradition and associations while Hétu appears to want to strip away this heritage and leave the listener with a fresh understanding; in some ways the fact that it is a saxophone she is playing is irrelevant. This is further heightened by her use of voice. This is deceptively simple music. While she has an obvious technical sophistication, she uses it to explore tiny fragments of music or sound. The music is almost never developmental and this gives it a static abstract quality. Her transparent minimal approach allows the listener greater intimacy with the musician than the grander statements of the other two. One is held in rapt attention as she coaxes and cajoles sound from her instrument.

Bruce Coates

Chant d’oubli, de perte, d’attente, de convulsion pour la saxophoniste et chanteuse Joane Hétu. Là aussi dépouillement, là aussi réflexion (Pourquoi? se demande Joane dans le livret interieur). Seule dans les chants peut dérouter de par ses extrémes. Joane cherche la note inaccessible (chant de plainte), éructe (chants de bêtes, chants de la «buzzée»), détruit, s’écoute, s’offre. Seule dans les chants, solitaire. Parfois intense, souvent bouleversante. Entendue. La solitude partagée est-elle encore solitude?

Luc Bouquet in ImproJazz #72 (France)

8.7.09

940 - Si tu vas à Luz, va à Jazz à Luz ! (petite pause)

939 - Jean Derôme & les Dangereux Zhoms "Carnets de Voyage"




[...] Il nous présente ici le premier disque de l’ensemble Jean Derome et les Dangereux Zhoms. Enregistré en concert à Montréal en mars 94, Carnets de Voyage est un album électrisant qui témoigne du bouillonnement créatif extraordinaire qui anime les Dangereux Zhoms, de la joie et du bonheur qu’ont ces excellents musiciens à jouer ensemble. Carnets de Voyage présente une série de 11 pièces de Jean Derome qui ont toutes été composées dans des trains, des avions ou des chambres d’hôtel pendant ses tournées musicales à travers l’Europe et le Canada entre autres avec Fred Frith, Lars Hollmer et René Lussier.[...]
Label DAME

938 - Erik Truffaz, Sly Johnson, Philippe Garcia "En public à Cully, 1 avril 2009"



Enregistrement Radio Suisse Romande (le présentateur un peu trop bavard hélas, s'appelle Yvan Ischer)

Come together
Monsieur Wyatt
La mouche
Adis Abeba
Me
Imprévu no.1
Nature boy
The fly
Nina's dream
Imprévu no.2

Thanx to JAZZTITA, the original uploader on Dime

7.7.09

937 - Tuer la femme voilée, c'est désormais possible

Vous qui passez par ici pour quelques notes de musiques, prenez quand même le temps de vous informer.

Dans le genre "pas vu à la télé" (les hypothèses de ce silence sont nombreuses, multiples, variées, et je me garderais bien de suggérer que ce n'est pas par hasard si la femme assassinée l'a été en raison d'une forme de permissivité - voire d'encouragement, due à un climat mondial anti-islam), voici de quoi vous donner envie de fuir loin, très loin.

Selon la "nature" de la victime, il y aura un écho.
Ou pas.
Selon le fait que la victime est, ou pas, voilée.

Une femme égyptienne tuée dans un tribunal allemand à cause de son voile.

936 - Délit de solidarité

QUAND L'ÉTAT ASSIGNE EN JUSTICE MÉDECINS DU MONDE !

Hé, Monsieur KOUCHNER, est-ce que ça ne te gratte pas un peu, là ?

Les masques sont depuis longtemps tombés.

935 - Les Poules "Les contes de l'amère loi"






Poule, n.f. 1 Femelle du coq. 2 Nom familièrement donné aux prostituées de haut vol. 3 Trio formé de Joane Hétu, Diane Labrosse et Danielle Palardy Roger, auteur des Contes de l’amère loi, mythique album enregistré en 1986. Faites votre choix. Le mien est tout fait et je me réjouis de voir enfin réédité cet OVNI déglingué. C’est que Les Poules c’est quelque chose: de l’électro artisanale, du beat garage, des accélérés et ralentis de voix, de l’absurde première classe, des contes (celui de l’amère loi justement) dont on ne connaîtra jamais la fin. Les Poules avaient trouvé un cure-dent (synthétiseurs analogiques, batterie électronique) et faisaient avec. Toutes griffes acérées, curieuses et avides d’absolu, elles s’élançaient pour le grand plongeon (Ode au parachute que n’auraient pas renié les grands frères de ZNR). Reines de la bricole, elles contaminaient la bizarrosphère. Depuis, silence radio. Pour la pétition: On veut Les Poules! signez à droite en bas de page. Prière de faire suivre.
Luc Bouquet in ImproJazz #88

Canadian trio Les Poules existed at a point where ambitious oppositional rock churned up in the wake of Henry Cow converged with the lawless new wave energies of groups like The Raincoats and lUecoex. Les contes de l’amère loi (Ambiances Magnétiques), recorded in 1986, is a concept album of sorts, addressing relationships between human emotions and technology, but there’s nothing grandiose or inflated about it. Joane Hétu, Diane Labrosse and highly effective drummer Danielle Palardy Roger all play synthesizers and manage to make them gutsy and urgent. All three sing too, carefully stylised and dramatic. Added pungency comes from Hetu’s alto playing, at times reminiscent of the feisty approximations of Lora Logic. The Iyrics are vivid and witty. It’s an album that always impressed, in much the way Cassiber’s reconds have done, and arguably it sounds stronger now than when it first appeared.
Julian Cowley in The Wire

934 - Sylvie Courvoisier Mark Feldman Anja Lechner "Abaton live 2004 SJU Jazz Festival Utrecht"


Un extrait de ce magnifique DVD, édité par La Huit, réalisé par Anaïs Prosaïc.

Et il n'y a pas que la série "Freedom Now", les pépites sont nombreuses.

6.7.09

933 - Chet Nuneta "Ailleurs"

932 - Ellery Eskelin, Andrea Parkins, Jim Black "One Great Night ... Live" !



YeSSSSSSSSSSSSSSSSS !

Directly bought at Ellery, on his site, I received it on Saturday.
And there, attention: recording in public, as it is, magnificent.
I had not perceived to there all these interlacings, these curves, these melodic, harmonious crossings, this presence.
The musicians dare to take time, settle down quietly, as sometimes friends could enter discussion, present arguments, let them a little mature, then propose it the others, without forgetting what has just been said.

Even if sometimes some sound ascents can let augur time(weather) forts (and that's fine), more marked words, ideas which ask of the power to be born, he(it) gets free of the set(group) a shape of plenitude, a climate contrasted and qualified as an immense color palette.
Not all the colors, but certainly among the most beautiful.

The set of these 3 musicians, made by improvisation and by complicity, makes us live one thousand births!

Warmly recommended

931 - Auto-portrait (ne bougez pas !)


Electronic Digital Killing and Observation Being


Get Your Cyborg Name


(petite délation ordinaire : c'est la faute à Duck !)

5.7.09

930 - Arve Henriksen, Nils Petter Molvær, Jan Bang, Eivind Aarset, Audun Kleive "Live at House of Sweden, Washington, 17 juin 2009"


Thanx to ctbarker32, the original uploader, on Dime.

929 - Annelies Monseré "7 ep"


1. 7
2. another morning
3. in love
4. shine
5. Rue de la Croix
6. Small Year
7. One Summer Night

All songs written, played and recorded by Annelies Monseré.

1.7.09

928 - Eric Besson est un menteur

Eric Besson est un menteur
Eric Besson est un menteur Eric Besson est un menteur
Eric Besson est un menteur Eric Besson est un menteur Eric Besson est un menteur
Eric Besson est un menteur Eric Besson est un menteur
Eric Besson est un menteur

927 - Fred Frith Guitar Quartet "Upbeat"




Depuis maintenant trente ans, Fred Frith règne en maître-guitariste sur cette scène motivante dite des musiques improvisées. Fort d’une production certes inégale mais marquée par quelques sommets comme Speechless ou Step Across The Border, I’Anglais aujourd’hui quinquagénaire n’a pas son pareil pour triturer sa guitare ou son violon avec la curiosité d’un apprenti sorcier. Alors que d’autres confrères sont parfois très très loin des préoccupations de leurs auditeurs, au premier rang desquelles le plaisir, le bonhomme lasse rarement. Car il ne se sépare jamais primo de son humour et secundo d’un canevas très personnel et vaguement folklorique, fil conducteur d’une vraie histoire qui évite les pièges et méandres de la recherche pure. La preuve est livrée avec ce deuxième album de son Guitar Quartet, avec René Lussier, Nick Didkovsky et Mark Stewart. Mélange d’enregistrements studio et de morceaux live, Upbeat est une exploration ludique de l’improvisation electrique sur quatre fois six cordes: ambiances distordues, ragtime foireux, énervement punky, et quelques grands moments comme Motormouth ou No Bones. A consommer sans modération, mais en toute connaissance de cause.

Jean-François Brosse in Vibrations

926 - Joane Hétu / Castor et Compagnie "Mets ta langue"




A quartet making a very avant-garde music. Melodies and abstraction collide to wonderful effect. This is based a lot around the excellent solo and group vocals, incidentally Mets ta langue means "put your tongue", and some of the song oriented pieces reminded me of the Art Bears, with a similar attention to simplistic/complex detail. I prefer the more obviously structured parts, yet there great instances when the vocals descend into abstract sound alongside the "Manipulation de cassettes", and free-jazz parts.

Nick Mott in Audion

Ce n’est pas vraiment Sade, mais les textes sont bien osés, délicieusement érotiques et ils auraient bien entendu convenus à Justine. Joane Hétu a préféré se les garder pour elle et son groupe.Gémissements et râles mais aussi d’autres délires vocaux sont ainsi au rendez-vous d’une musique fortement structurée et puissante, qui mêle l’humour et la tendresse mélodique à des effets bruitistes issus d’une pratique d’improvisation sonore qui caractérise de plus en plus le collectif québecois.

Pierre Durr in Revue & Corrigée

Joane Hétu se montre beaucoup plus pertinente dans les chansons qu’elle élabore pour Castor et Compagnie, quatuor au sein duquel travaillent egalement Derome, la «sampleuse» Diane Labrosse et le batteur Pierre Tanguay. Mets ta langue (au propre et au figuré), c’est onze chansons d’amour et de cul qui caressent et griffent, pleurent et suent, crient et susurrent. L’esprit du disque est admirablement résumé dans la superbe trilogie Beauté, où l’on peut entendre Jean et Joane chanter «La Beauté, c’est pas c’qu’y’a de plus beau. C’est un mélange d’imperfections (…) de gestes, de hasards.

Nicolas Tittley in Voir

In 1995 singer/saxophonist Joane Hétu released a CD titled Castor et Compagnie, which premiered her new avant-rock formation, the first after the dissolution of Justine. The title was promoted to the status of band name and the follow-up Mets ta langue (Put Your Tongue) was thus billed to both Hétu and Castor et Compagnie. This second offering persists in erotic themes, but this time incorporates more free improvisation and overall a more acoustic, warmer sound. The album’s magnum opus, the three-part Beauté, a reflection on the fact that beauty doesn’t always have to be beautiful, may very well be Hétu’s finest moment as a composer. The piece draws from sensual rhythms, avant-rock riffs and vocal parts from all four musicians to form one of the best tracks released on an Ambiances Magnétiques record in the late 1990s. Dans la joie l’amour has a strange vocal leitmotiv uttered by percussionist Pierre TanguayTa manière, another very strong piece, sensual but also angular in the JustineHétu’s voice is still a case of love-it-or-hate-it and, paradoxically, she is more convincing when using extended techniques then when she plainly sings, but the album also showcases the voices of Tanguay, saxophonist Jean Derome and keyboardist Diane Labrosse (who regularly graced some Justine and Wondeur Brass songs). Mets ta langue is impressively mature work and a delight for the aficionado of avant-gardist song writing. Strongly recommended. throughout, over which ephemeral melodies are layered. The album ends on tradition, an eight minute epic. Of course,

François Couture in All-Music Guide

Depuis six ans, Joane Hétu dirige l’ensemble Castor et compagnie qui se consacre exclusivement à la chanson. Mets ta langue est le deuxième album de l’ensemble.

Le disque contient 11 chansons non traditionnelles où se mêlent jazz progressif (Beauté), musique médiévale (L’eau du puits), airs de comptine (Mets ta langue), effets de voix (Mes odeurs préférées) et musique très contemporaine.

Onze chansons qui réflètent la recherche musicale, la poésie des mots et des sons, qui rendent hommage au plaisir et à la beauté et qui dénoncent la bêtise.

Le communiqué parle de: "chansons cochonnes, chansons d’amour, chansons françaises, chansons intelligentes, chansons touchantes, chansons tumultueuses, chansons vivifiantes, chansons improvisées, chansons ’pas cool’, chansons à chanter… Un répertoire qui témoigne de son roc, de son miel, de sa morsure, de sa langue, de sa sueur, de son bruit, de son cri, de sa poésie. Un tutti de voix qui célèbre l’amour, l’érotisme et la vie".

C’est vrai! C’est tout cela et c’est aussi de l’humour avec la chanson Un bout de papier.

Un album différent qui m’a plu et qui ne tournera pas beaucoup à la radio, malheureusement. Pourtant les auditeurs auraient l’occasion ainsi d’écouter autre chose que les sempiternelles chansonnettes insipides, sans saveur et sans couleur. Mets ta langue vous en donne pour votre argent: effets de voix fort intéressants, magnifiques solos et accompagnements de saxophone, bruitage et une langue (entendre ici écriture) poétique très belle.

Peut-être qu’on aime ou on n’aime pas ce CD. Moi, j’ai aimé, j’ai souri et j’ai joui.

Michel Paul Beaudry in Club-culture

925 - Food "Molecular Gastronomy"


[...]Losing a key member of a quartet can be challenging; losing two can be disastrous. There's no doubt that the departure of bassist Mats Eilertsen and trumpeter Arve Henrkisen from Anglo/Norwegian improvising collective, Food, has mandated significant change since its final effort as a quartet, Last Supper (Rune Grammofon, 2004). Based on their performance at Punkt '06 in Norway, however, British woodwind multi-instrumentalist Iain Ballamy and Norwegian percussionist Thomas Stronen have more than enough to continue on, a fact made clearer still on Molecular Gastronomy, Food's first release as a duo.[...]

[...Harmonic stasis may be the norm, but Food and its guests use sound sculpting, space and deceptively simple melodies to build music that may not have conventional form, but is never without purpose. Last Supper may have been Food the quartet's swan song, but the captivating Molecular Gastronomy makes it clear that its innovations are being carried forward without pause by its two remaining members.[...]

AAJ

Iain Ballamy: saxophones and alto flute
Thomas Stronen: drums, electronics
Maria Kannegaard: Fender Rhodes (1, 5-8)
Ashley Slater: effects and keyboards (2, 3, 10).

Khymos; Apparatus; Red Algae; Iota; Spherification; Textures; Nature's Recipe; Heston; The Larder Chef; Alchemy.