Simon Finn "Accidental Life"

Personne ne peut immédiatement percevoir (embrasser ?) cet alboume d'un seul coup la première fois.
Abyssal ?
Oui, c'est possible.
Mais alors dans toutes les directions, l'abysse.
Un abysse en forme d'univers.
Et là, seul, entouré de l'infini, Simon Finn déroule, enroule, serpente, pénètre.
Simon Finn pénètre nos sens. Inutile de résister, dès les premières secondes, vous êtes totalement captifs.

Les chansons d'Accidental Life sont d'une tristesse abyssale. C'est ce qui fait leur force et leur beauté. Jamais (enfin, rarement) été touché par une telle charge émotionnelle (et pour l'anecdote, je ne comprends que hasardeusement sa langue).

Les chansons d'Accidental Life vont vous faire pleurer. Oui, je sais, nous aimons rire, chanter, festoyer, ripailler... c'est même vital.
Mais voilà.
Ce n'est pas suffisant. C'est même incomplet.
Parfois, l'émotion vitale, c'est d'écouter Simon Finn.

Si vous souhaitez des "bornes", en voici deux : Vic Chesnutt & Léonard Cohen.
Rien que ça.
L'homme à la guitare qui chante est là, présent.