Le passant réside dans un coin (très) reculé à la campagne (la plouquie), et dispose d'une attache aux réseaux très lente. Très très lente.
Nulle plainte, juste un constat. La plouquie permet la lenteur (éloge de), et c'est un "privilège" inestimable.
Ce lien relâché n'autorise pas (ou très peu) l'écoute en ligne. Et que dire sur les téléchargements (légaux ou non, Mme Hadopipi gardienne des vespasiennes des ayants droits des majors voleurs de sons et accumulateurs de fric qui dit l'industrie là où l'artisanat reste le creuset de nos nuits), sinon qu'ils mettent parfois la patience en cause. Sauf nuitamment.
Nuitamment, je dors.
La nuit, source de nos vies.
Alain B ment, la nuit, dans l'ombre.
Alain B vi(t)e la nuit.
Vous (passantEs) qui disposez de lignes rapides, vous devriez pleinement apprécier ce jour contrasté. Turbulent, écorché, doux et rugueux, soyeux. De cette soie qui évoque des routes oubliées, perdues, des routes accompagnées, quelques notes lointaines, des mots lents.
Delphine nous touche, enchante, attriste, perturbe... avec des touches légères et lentes, douces et minimalistes, autant de points (d'étoiles ?) sur les toiles de nos vies, de nuances atténuées et profondes, terribles et déchirantes.
Belles.
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