30.11.09

Stratégies Obliques

The Oblique Strategies :

A quoi penses-tu vraiment en ce moment?

A-t-on besoin de trous?

Abandonne les instruments normaux

Abats ton jeu

Accentue les défauts

Accentue les différences

Accentue les répétitions

Accepte les conseils

Accrétion

Analyse des amas

Arrête-toi un moment

Assembles certains éléments en un groupe et traite le groupe

Auto-indulgence disciplinée

C'est tout à fait possible (après tout)

Cascades

Ce n'est qu'une quéstion de travail

Change le rôle des instruments

Comment l'aurais-tu fait?

Considère des transitions

Considère plusieurs façons d'enchaîner

Consulte d'autre sources - prometteuses - non-prometteuses

Continue

Coupe une connection vitale

Courage !

Court-circuit (prends le chemin le plus court)

Dans l'obscurité totale, ou dans une très grande chambre très doucement

De quoi les sections sont-elles des sections?

Décore, décore

Découvre les recettes dont tu te sers et abandonne-les

Definis un territoire comme "sur"et sers-t'en comme d'une ancre

Demande aux gens de travailler à l'encontre de leur meilleur jugement

Dès que la recherche progressera, quelque chose sera trouvé

Detruis - rien- la chose la plus importante

Diminue, continue

Distorsion temporelle

Donne de la valeur à un espace vierge en le plaçant dans un cadre exquis

Donne libre cours à ton impulsion la plus mauvaise

Ecarte un axiome

Echos fantômatiques - fantômes "échotiques"

Ecoute la douce voix

Éi è5

l h

Eloigne-toi du désir

Emploie une coulour inacceptable

En arrière

Enfants - qui parlent - qui chantent

Enlève les éléments par ordre d'inimportance apparente

Entre dans le domaine de l'impossible

Entre rien et un tout petit peu plus

Equilibre les principes de consistance et d'inconsistance

Essaie d'noncer le problème aussi clairement que possible

Est-ce fini?

Examine avec attention les détails les plus embarrassants et amplifie-les

Existe-t-il des sections?

Fais confiance à ton moi présent

Fais quelque chose d'ennuyeux

Fais un acte soudain, destructif et imprévisible, incorpore

Fais une liste exhaustive de tout ce que tu pourrais faire et fais la dernière chose qui s'y trouve

Faut-il changer les mots?

Gradations infinitésimales

Honore ton erreur comme une intention cachée

Humanise quelque chose dénué d'erreur

Il ne s'agit pas de construire un mur, mais de faire une brique

Imagine ce que tu fais comme une série d'événements sans rapport les uns avec les autres

Imagine une chenille en mouvement

Intentions - noblesse? - humilité? - crédibilité?

Jouissance idiote (?)

L'eau

L'intonation est-elle correcte?

La bande est la musique

La chose la plus importante est la chose la plus aisément oubliée

La répétition est une forme de changement

Le principe d'inconsistance

Les bords - fais-en lentement le tour

Machinerie (organique)

Manque-t-il quelque chose?

"Mécanicalise" quelque chose d'idiosyncratique

Mets de l'ordre

Mets-le la tête en bas

N'accentue pas une chose plus qu'une autre

N'aie pas peur d'afficher tes talents

Ne brise pas le silence

Ne change rien et continue avec une consistance immaculée 1

Ne fais rien le plus longtemps possible

Ne sois pas effrayé par les choses parce qu'elles sont faciles à faire

Ne sois pas effrayé par les clichés

Pense à la radio

Perdu en territoire inutile

Permets-toi un seul soulagement

Plus petit dénominateur commun

Ponts - à construire - à couper

Que ferait ton meilleur ami?

Que ne ferais-tu pas?

Quelle est la réalité de la situation

Quelles erreurs as-tu commises la dernière fois?

Quelqu'un en voudrait-il?

Questionne l'approche héroique

Questionne l'approche héroique

Questionne ton corps

Regarde l'ordre dans lequel tu fais les choses

Remplis chaque espace

Resiste (en apparence) au changement

Respire plus profondément

Revalorisation (une sensation agréable)

Reviens sur tes pas

Rien qu'une partie, pas le tout

Sois extravagante

Sois moins critique plus souvent

Sois sale

Sors. Ferme la porte

Soustraction simple

Souviens-toi de ces douces soirées

Supprime les ambiguïtés et remplace-les par des spécificités

Supprime les spécificités et remplace-les par des ambiguïtés

Toujours des premiers pas 1

Travaille à un rythme différent

Tu es un ingénieur

Tu n'as pas à être honteux d'utiliser tes propres idées

Tu ne peux faire qu'un point à la fois

Un seul élément de chaque espèce

Une ligne a deux côtés

Utilise des filtres

Utilise des gens "non-qualifiés"

Utilise des gens "non-qualifiés"

Utilise moins de notes

Utilise une vielle idée

Va jusqu'à un extrême, reviens vers plus de confort

Vers l'insignifiant

buy

18.11.09

Fima Ephron "Soul Machine"



01. Yemenite
02. Hasidic Folk Song

03. Pyramid

04. Oyfin

05. Yashkar

06. Moses

07. A Desert Storm

08. Scroll

09. Deadly Play Of Numbers

10. Noir


Fima Ephron :
bass
Edward Simon :
keys
Jim Black :
drums
Dave Binney :
saxophone, clarinet (6)
Adam Rogers :
guitar
David Torn :
oud, samples, voice (6)
Buba Gisa Majerowitz :
voice on (10)
Mike Ephron :
voice (4)
Greg Wall :
clarinet (6)

[...]
The musicians intertwine odd-metered backbeats with a distinct sense of thematic expansion, while Rogers and Binney generate much excitement via their blistering crescendos and intricately developed harmonic variations. With "A Desert Storm," the band ventures into a slightly tongue-in-cheek psychedelic space vibe, thanks to David Torn's trippy EFX-based treatments and an ostinato synth groove atop the rhythm sections' surging undercurrents. Thus, Soul Machine is all about the gleeful coexistence of Jewish folk music and zesty modern jazz type interplay, while the ensemble augments its palate with craftily arranged jazz-fusion motifs. Ephron's wittily concocted compositions also feature characteristics that parallel the vim and vigor of an artist who has quite a bit to say. Recommended!
[...]
AAJ

16.11.09

Eric HAZAN "Un an après TARNAC, le temps de la révolte"

L’Etat français, il y a maintenant un an, lançait ses cagoulés sur un petit village de Corrèze, déclenchant ce qui allait devenir «l’affaire Tarnac». Comme beaucoup d’affaires du passé, elle a évolué en deux temps : d’abord le mensonge officiel, puis l’éclat de la vérité sur la nature du pouvoir. Dans les premiers jours, le bruit du mensonge était propagé sans vergogne. A ce moment, pour retourner contre l’appareil d’Etat les armes qu’il pointait sur nous, nous avons fait appel dans nos interventions publiques au vieux fonds humaniste-démocratique de la gauche. Dans l’inquiétude où nous étions sur le sort de nos amis emprisonnés, nous avons eu spontanément recours à cet arsenal usé mais rassurant, le mieux fait pour réunir des voix, des sympathies, des signatures.

Seulement voilà, une année s’est écoulée, et c’est peu de dire qu’elle a permis à la lumière de jaillir, sur la fabrication policière de l’affaire et surtout sur le pouvoir qui l’a montée. On a vu se multiplier les rafles de sans-papiers - oui, des rafles - dans les quartiers populaires des grandes villes, détruire au bulldozer les abris que les migrants afghans et irakiens s’étaient construits du côté de Calais, expulser par avion trois Afghans vers leur pays en guerre avec l’assurance du sinistre Besson que leur sécurité y serait garantie. On a vu des gendarmes avec chiens fouiller les cartables des écolières à Marciac, arrêter un car scolaire et traiter les enfants comme des suspects près de Pau.

On a assisté à la condamnation à des années de prison ferme de jeunes habitants de Villiers-le-Bel coupables d’avoir jeté des pierres contre la police - et à la relaxe des policiers en cause dans l’accident qui avait causé la mort de Moushin et Larami, et jeté le trouble dans la ville. On a vu l’Assemblée nationale voter sans hésitation la loi scélérate sur la répression des bandes organisées et Brice Hortefeux, entre deux blagues racistes, prendre argument des désordres de Poitiers pour ressusciter par simple décret le fichier Edvige en l’élargissant jusqu’aux enfants de 13 ans. Ce décret d’Hortefeux est daté du jour de la Sainte-Edvige - un humour qui lui avait déjà fait organiser un sommet européen sur l’immigration à Vichy, et qui finira par le perdre.

Bref, pendant cette année, on a vu à l’œuvre le cynisme, la brutalité, l’indifférence affichée à la souffrance, le tout sur fond de suicides à France Télécom et de gestion crapuleuse de «la crise». On peut s’étonner que de tout ce malheur rien ne s’ensuive, que la sentence prononcée par ce régime contre lui-même ne soit pas exécutée - comme s’il n’y avait plus de peuple pour le faire. Mais ce n’est pas le peuple qui manque, c’est la décision - avec la conscience que le rapport de forces ne nous est défavorable qu’en apparence. L’oligarchie cherche à nous maintenir dans ce désespoir qui forme sourdement le liant de la situation.

Mais il peut soudain se défaire : on le perçoit dans certaines grèves, certaines manifestations déterminées, dans tous ces moments collectifs qui échappent à l’étouffoir des bureaucrates syndicaux et des partis qui se prétendent politiques.

Pour que se répande la joie de conquérir une nouvelle existence, il nous faut sortir du domaine des Idées, élaborer en commun les formes de vie à venir : que dans les corps en crise - écoles, hôpitaux, énergie, transports, agriculture, université -, ceux qui triment songent à comment ils s’organiseront sans ceux qui sont là pour les gérer ; que ceux qui ne se résignent pas à l’apartheid rampant se réunissent pour savoir comment rendre immédiatement aux villes leur rôle et leur beauté ; que tous, nous préparions la mise à la retraite d’office des financiers, des économistes et des géopoliticiens.

Le temps n’est plus à l’indignation humaniste ni à l’analyse sociologique. Il ne s’agit plus de faire la critique de l’oligarchie au pouvoir mais tout simplement de la congédier. Car le maintien d’un régime responsable de tant de cruauté et qui n’en garantit que la permanence est une éventualité infiniment plus redoutable que l’insurrection qui vient.

Eric HAZAN

Trevor DUNN "Four Films"


Perfect Crime
Lies

Paris Whore

End

Second Nightmare

The Boardwalk

Lizards & Robots

Opening

Shit-Talker

Lying In Bed, Talking About Nothing

Fire Disco

Fog Burn Neuroses

Third Nightmare

Isabelle

Contemplator

Late Night Science

Drive

Glendale Blvd

End Credits

Accident

Squamata Robota

First Nightmare

Haunted By Video Games

Fog Burn

Happy L.A. Ending

Taking Mom Out.


Rob Burger : Rhodes piano
Trevor Dunn : all instruments

Marika Hughes : cello
Tim Keiper : percussion, drums
Chris Speed : clarinet
Kenny Wollesen : drums
Shelley Burgon : harp, voice
Olivier Conan : voice.

Nguyên Lê "SAIYUKI"


1. Sweet Ganesh
2. Autumn Wind

3. Mina Zuki

4. Mayur

5. Sangam

6. Azur

7. Izanagi Izanami

8. Hen Ho

9. Nanae Goromo

10. Ila


Nguyên Lê
– guitars
Mieko Miyazaki
– koto, vocals
Prabhu Edouard
– tablas, percussion, vocals
Hariprasad Chaurasia
- bansuri flute (on track 2, 3 & 5)

15.11.09

FURSAXA "Lepidoptera"


[...]
Lepidoptera, Fursaxa's fifth full-length release, has the same sound heard on previous releases: a lo-fi concatenation of deliberately strummed acoustic guitars, tambourines, organs, a healthy dose of room tone (perhaps to evoke the leaden quiet of an empty cathedral) and Burke's multi-tracked vocals, mixed to be indistinct and indecipherable. Her droning dirges have ancestors in the frosty harmonium-saturated madrigals of doom Nico sang on The Marble Index. Like those chansons of the damned, all Burke's compositions (it seems inappropriate to call them songs -- you won't be whistling these tracks while you wash your car or humming them in the shower) move at a solemn, contemplative pace and feature little in the way of dynamics, chord changes, hooks or melody. Not that this is bad -- it's just not the point of this music. Some are vaguely pastoral ("Pyrcantha", on which Burke layers her moans over the same two guitar chords strummed repeatedly) and some are downright oppressive, as is the case with the glacial, foreboding "Freedom". Some are wordless ("Tyranny", which features free-form fife-piping and some primitive pounding on what sounds like a tabla); others sound like field recordings of Wiccans casting spells ("Purple Fantasy", "Una de Gato"). All seem to aspire to function as aural mandalas -- dense, interweaving patterns of sound to beguile the rational mind and facilitate meditation.
[...]

Rob Horning / Popmatters

ANAHITA "Arcana en Cantos"


[...]
Les écrivains grecs, qui furent les premiers à donner un témoignage extérieur sur la religion iranienne ancienne, parlent tous du culte d'une déesse qu'ils comparent soit à Athéna, soit à Aphrodite. Il s'agit d'Anahita à laquelle un hymne important (le Cinquième Yasht) est consacré dans l'Avesta. Son domaine semble couvrir les trois fonctions de la prospérité, de la violence, de la souveraineté (selon la classification de Georges Dumézil), puisque le texte développe sa louange en l'appelant Aredvi (l'humide), Sura (la forte), Anahita (l'immaculée). Il est cependant possible qu'Anahita ait d'abord été exclusivement une divinité de la troisième fonction (donc homologue de la Sarasvati du Véda) avant de se transformer en « grande déesse », surtout lorsque l'influence iranienne se fut étendue à tout le Proche-Orient (où les cultes féminins étaient nombreux aux alentours du Ier siècle).
[...]
Universalis


[...]

Anahita, dont le nom signifie «Immaculée», déesse iranienne de l'eau et de la fertilité, était très vénérée durant la période achéménide (558-330 av. J.-C.)
Elle était associée au grand dieu Mithra.
Identifiée à la planète Vénus, elle était censée descendre d'Isthar, divinité babylonienne de la fertilité associée à la même planète.
Au IVe siècle av. J.-C., le roi Artaxerxés II ordonna que l'on dressât des images d'Anahita dans toutes les grandes cités de l'empire.
Le culte de la déesse s'étendit à travers l'Asie Mineure et l'Asie occidentale. Anahita venait en aide à Spenta Armaiti et était associée à Haoma, le dieu qui conférait l'immortalité.
Anahita était souvent représentée vêtue d'habits d'or, d'une couronne et de bijoux.
Ses animaux consacrées étaient la colombe et le paon, et la prostitution sacrée faisait partie de son culte.
[...]
Mythologica


[...]

Tara Burke and Helena Espvall-Santoleri work seamlessly together here, both of their voices mixing and swelling in a loose field populated by cello, accordion, guitar (both forward and gleefully reversed), and other accents of warm noise. This kind of an album is just pure comfort for me. It conjures up a special mood that I simply want to stay in for as long as possible. It feels like the freshness of spring, or the meditative space of plants. At times, the whole thing seems to be breathing, which is a wonderful treat. The lo-fidelity sound of the album effectively makes "Arcana en Cantos" seem even more like a dug up artifact that we are fortunate to be hearing.

This disc is divided up into three tracks of slow-motion psych-dirge that somehow reminds me of a more raw Dead Can Dance. The central piece is the massively long second track, which is moved along by some lovely clean electric guitar playing and not much else. The minimalism and slow organic growth of this track left the biggest impact on me, as I hardly noticed the 35 minutes that apparently passed as it played.


This might not be the most mindblowing thing that either of these artists has done, and I know it won't surprise any Fursaxa fans. Nevertheless, I don't want to stop listening to this disc. Its strangely comforting and introspective atmosphere leaves me feeling refreshed over and over again.

[...]
Charles Franklin

BLACK MOTOR "Vaarat Vastukset"


Musique libre, qui rend hommage aux hommes libres qui ont, un temps, tracé des chemins.
Et plane l'ombre d'Ayler.

Arve HENRIKSEN "Sakuteiki" (à nouveau, encore)

11.11.09

MAGMA "Ëmëhntëhtt-Ré"


Christian MARCLAY, Ikue MORI, Elliot SHARP "Acoustiphobia"


[...]
On the first Acoustiphobia disc, the trio moves from very quiet moments of reverberant sound (electronic, metallic, plastic, or stringy) through periods of explosive polyrhythmic noise. Certain threads run through the pieces in alternating cooperation and defiance. Mori's drum sounds, for example, may emerge in perfect synchrony with the other players, only to rapidly shift tempo into a galloping rush. Meanwhile the other two performers may join in, or instead persist through the burst. Perhaps the most colorful contributions on Acoustiphobia come from Sharp's guitarbass, which he uses to deliver overtones, microtones, and a multitude of processed noises.


Disc two of Acoustiphobia features experiments in sound from students of Boston's School of the Museum of Fine Arts (sMFA). As a strictly student presentation, these twenty pieces reflect a cleverness and naivete which is rare in recorded media. Found sounds, vocal passages, and heavily treated electronic tones trade off throughout these pieces. And with the rich diversity of approaches, the listener must shift gears every few minutes to adjust to a new style of composition.

[...]

AAJ

Ikue Mori "Class Insecta"


En définitive, il n'y a pas tellement d'entrées (sur internet) pour cet alboume qui marque une étape, comme on dit parfois que dans nos vies, il y en a (oups !)
Oui, mais lesquelles ?
Heureuses, formatrices, douloureuses, existentielles, ... ?
Ce qu'il y a avec Ikue Mori, c'est qu'elle invente des étapes qui, une fois visibles, sont comme indispensables. Oui, mais alors, juste avant, alors que nous n'en n'étions même pas des spectateurs, ces étapes, hein ? Comment dire... comment savoir, si nous ne savons pas ?

Défricheuse inépuisable, il ne faut absolument pas se fier à l'image facile de la "fille assise derrière son ordinateur", sage, concentrée, presque immobile et un peu effacée.
C'est certain, il n'y a pas de postures ni d'exubérances ni dans sa tenue, ni dans sa musique.
Il y a un parcours magistral de "recherches" qui sont autant de passages indispensables.
Notamment cet alboume.

Nous passons souvent chez Ikue Mori.

Vijay IYER Trio "Historicity"


1. Historicity
2. Somewhere

3. Galang (Trio Riot Version)

4. Helix

5. Smoke Stack

6. Big Brother

7. Dogon A.D

8. Mystic Brew

9. Trident: 2010

10. Segment For Sentiment #2


Vijay Iyer
- piano
Stephan Crump
- bass
Marcus Gilmore
- drums

[...]
A galvanizing album. No further explanation necessary. Please.
[...]
AAJ

9.11.09

Vic Chesnutt "Skitter on Take-Off"


1 Feast in the Time of Plague
2 Unpacking My Suitcase
3 Dimples
4 Rips in the Fabric
5 Society Sue
6 My New Life
7 Dick Cheney
8 Worst Friend
9 Sewing Machine

Vic Chesnutt (vocals, guitar)
Jonathan Richman (guitar, harmonium)
Tommy Larkin (drums)

8.11.09

Tau Emerald "Travellers Two"


This collaborative venture from Fursaxa's Tara Burke and Sharron Kraus came about when the two musicians missed a flight bound for Finland. Instead of rebooking or changing flights the duo decided to spend the week at Sharron's house recording this album. The end product of their endeavours is a three-quarter-hour collection of improvised acoustic psychedelia and avant-folk song crafting. There are comparatively few pieces that would fit into any conventional song template, but the largely a cappella, almost ecclesiastical sounding 'Hensbane' stands alongside the mediaeval-styled title track and the drifting sea shanty 'Mermaid's Call' as examples of what these two can do within the parameters of 'traditional' folk music. Elsewhere, you'll find a varied approach to instrumental music, with some pieces along the lines of 'Evening Wings' propelled by melodious string plucks and sonorous metallic drone tones, others taking the form of pure percussion, as on the magical 'Stoikite' while 'Laureola' establishes a reedy astract drone. With so much emphasis on variety and multi-instrumental exploration, Travellers Two is an album that never fails to maintain your interest, ranking amongst the best work of either artist. Highly recommended.
Boomkat

7.11.09

John ZORN "Mysterium"


1. Orphée
2. Frammenti del Sappho

3. Walpurgisnacht


Lisa Bielawa
: Voice
Jennifer Choi
: Violin
Brad Lubman
: Conductor
Lois Martin
: Viola
Ikue Mori
: Electronics
Tara O'Connor
: Flute
Fred Sherry
: Cello
Martha Cluver
: Voice
Abby Fischer
: Voice
Stephen Gosling : Celeste, Harpsichord
June Han
: Harp
Richard O'Neill
: Viola
David Shively
: Percussion
Kirsten Sollek
: Voice
Martha Sullivan
: Voice

John ZORN "Magick"


« En magie, il n'y a ni bien ni mal. C'est purement une science. La science qui consiste à provoquer des changements par la volonté individuelle »

1. Conjurations

2. The Magus

3. Thought Forms

4. Incunabula

5. Asmodeus

6. Sortilège


Tim Smith
: Bass Clarinet
Mike Lowenstern
: Bass Clarinet

Crowley Quartet


Jennifer Cho
i : Violin
Fred Sherry
: Cello
Jesse Mills
: Violin
Richard O'Neill
: Viola

John Zorn "From Silence To Sorcery"


Jennifer Choi : violin (1, 3)
William Winant : 13 tuned drums and kick drum (2), percussion (3)
Lois Martin : viola (3)
Fred Sherry : cello (3)
Steve Drury : clavichord (3)
Brad Lubman : conductor (3).


[...]
The opening piece, "Goetia," is named after a type of black magic used to conjure evil spirits. Zorn draws upon the rich history of the violin and its association with the devil for this miniature. Violinist Jennifer Choi circumnavigates a labyrinth of dynamic shifts and challenges in this colorful and varied piece. Delivering a series of conversational phrases that hint at darker forces, she makes her instrument whisper, murmur and cry.


The second composition, "Gris-Gris" is inspired by Haitian Voodoo rituals and Korean Shamanism. Written for thirteen tuned drums and a single kick drum, it features percussionist William Winant. Beginning as a simmering exploration of tone, it rustles with understated energy slowly building to a climactic, polyrhythmic finish.


The final selection, "Shibboleth," introduces a traditional string trio augmented by clavichord and assorted percussion. Dedicated to the outcast Jewish poet Paul Celan it is a quiet, restrained ode. Delicately dissonant and softly assertive, the chamber quintet unveils episodic changes in mood with spectral clarity.


A remarkably restrained effort in contrast with his usual output, Zorn again proves his creative viability as a post-modern renaissance man with a sublime collection of chamber music.

[...]

AAJ

4.11.09

Money Will Ruin Everything 2 / Various Rune Grammofon







[...]
Ultimately, it is this kind of care that the industry needs to display more often, and the collection serves as an important reminder as to the vitality of independent music. It seems no detail was too small in this piece's production, and the result is a breathtaking whole that blurs the lines between music and medium, overview and summation, and manufacturer and artist. And that is quite the statement indeed.
[...]
Henry Smith


CD 1:


01.
Humcrush - Mono Hum
02.
Skyphone - Cloudpanic
03.
Huntsville - Will Goes Hunting
04.
Scorch Trio - Hys
05.
Ultralyd & N-Ensemble - Conditions For A Piece Of Music II
06.
Archetti/Wiget - Stück 26
07.
Opsvik & Jennings - Leaves and Smoke
08.
Phonophani - The Atlantic
09.
Food/Nils Petter Molvær - Tukpa
10.
Deathprod - A Dream For Ted Greene
11.
Susanna - Goodbye
12.
In The Country - Ashes To Ashes

CD 2:


01.
Susanna And The Magical Orchestra - When I Am Laid
02.
Arve Henriksen - No Horizon
03.
Nils Økland - Passacaglia
04.
Eivind Opsvik Overseas - Neil
05.
Shining - 21st Century Schizoid Man
06.
Jono El Grande - Eva´s Horse Dance
07.
The Story Of Modern Farming - Christ
08.
Maja Ratkje - Die Ballade Vom Ertrunkenen Mädchen
09.
Supersilent – 6.1
10.
Box - Untitled 6
11.
Svalastog - Timberwork
12.
Alog / Spunk - Picnic Avec
13.
Jessica - Daniel

3.11.09

Maja SK Ratkje "River Mouth Echoes"


[...]
For those familiar with Ratkje, River Mouth Echoes is a fine consolidation; for those new to this courageous young explorer it's a thrilling introduction to an artist whose importance is just beginning to be felt.
[...]
AAJ

Øx (2005)
Essential Extensions (1999)
Wintergarden (2005)
River Mouth Echoes (2001)
Waves IIB (1997=1998)
Sinus Seduction (Moods Two) (1997)

Until Human Voices Wake Us And We Drown / Various Rune Grammofon








Hardormat (pour les pochettes)

T.S. Eliot (1888–1965). Prufrock and Other Observations. 1917.
1. The Love Song of J. Alfred Prufrock

S’io credesse che mia risposta fosse
A persona che mai tornasse al mondo,
Questa fiamma staria senza piu scosse.
Ma perciocche giammai di questo fondo
Non torno vivo alcun, s’i’odo il vero,
Senza tema d’infamia ti rispondo.

LET us go then, you and I, When the evening is spread out against the sky Like a patient etherised upon a table; Let us go, through certain half-deserted streets, The muttering retreats

Of restless nights in one-night cheap hotels And sawdust restaurants with oyster-shells: Streets that follow like a tedious argument Of insidious intent To lead you to an overwhelming question …

Oh, do not ask, “What is it?” Let us go and make our visit. In the room the women come and go Talking of Michelangelo. The yellow fog that rubs its back upon the window-panes,

The yellow smoke that rubs its muzzle on the window-panes Licked its tongue into the corners of the evening, Lingered upon the pools that stand in drains, Let fall upon its back the soot that falls from chimneys, Slipped by the terrace, made a sudden leap,

And seeing that it was a soft October night, Curled once about the house, and fell asleep. And indeed there will be time For the yellow smoke that slides along the street, Rubbing its back upon the window-panes;

There will be time, there will be time To prepare a face to meet the faces that you meet; There will be time to murder and create, And time for all the works and days of hands That lift and drop a question on your plate;

Time for you and time for me, And time yet for a hundred indecisions, And for a hundred visions and revisions, Before the taking of a toast and tea. In the room the women come and go

Talking of Michelangelo. And indeed there will be time To wonder, “Do I dare?” and, “Do I dare?” Time to turn back and descend the stair, With a bald spot in the middle of my hair

[They will say: “How his hair is growing thin!”] My morning coat, my collar mounting firmly to the chin, My necktie rich and modest, but asserted by a simple pin— [They will say: “But how his arms and legs are thin!”] Do I dare

Disturb the universe? In a minute there is time For decisions and revisions which a minute will reverse. For I have known them all already, known them all:— Have known the evenings, mornings, afternoons,

I have measured out my life with coffee spoons; I know the voices dying with a dying fall Beneath the music from a farther room. So how should I presume? And I have known the eyes already, known them all

The eyes that fix you in a formulated phrase, And when I am formulated, sprawling on a pin, When I am pinned and wriggling on the wall, Then how should I begin To spit out all the butt-ends of my days and ways?

And how should I presume? And I have known the arms already, known them all— Arms that are braceleted and white and bare [But in the lamplight, downed with light brown hair!] It is perfume from a dress

That makes me so digress? Arms that lie along a table, or wrap about a shawl. And should I then presume? And how should I begin?
Shall I say, I have gone at dusk through narrow streets

And watched the smoke that rises from the pipes Of lonely men in shirt-sleeves, leaning out of windows?… I should have been a pair of ragged claws Scuttling across the floors of silent seas.
And the afternoon, the evening, sleeps so peacefully!

Smoothed by long fingers, Asleep … tired … or it malingers, Stretched on the floor, here beside you and me. Should I, after tea and cakes and ices, Have the strength to force the moment to its crisis?

But though I have wept and fasted, wept and prayed, Though I have seen my head [grown slightly bald] brought in upon a platter, I am no prophet—and here’s no great matter; I have seen the moment of my greatness flicker, And I have seen the eternal Footman hold my coat, and snicker,

And in short, I was afraid. And would it have been worth it, after all, After the cups, the marmalade, the tea, Among the porcelain, among some talk of you and me, Would it have been worth while,

To have bitten off the matter with a smile, To have squeezed the universe into a ball To roll it toward some overwhelming question, To say: “I am Lazarus, come from the dead, Come back to tell you all, I shall tell you all”

If one, settling a pillow by her head, Should say: “That is not what I meant at all. That is not it, at all.” And would it have been worth it, after all, Would it have been worth while,

After the sunsets and the dooryards and the sprinkled streets, After the novels, after the teacups, after the skirts that trail along the floor— And this, and so much more?— It is impossible to say just what I mean! But as if a magic lantern threw the nerves in patterns on a screen:

Would it have been worth while If one, settling a pillow or throwing off a shawl, And turning toward the window, should say: “That is not it at all, That is not what I meant, at all.”

No! I am not Prince Hamlet, nor was meant to be; Am an attendant lord, one that will do To swell a progress, start a scene or two, Advise the prince; no doubt, an easy tool, Deferential, glad to be of use,

Politic, cautious, and meticulous; Full of high sentence, but a bit obtuse; At times, indeed, almost ridiculous— Almost, at times, the Fool. I grow old … I grow old …

I shall wear the bottoms of my trousers rolled. Shall I part my hair behind? Do I dare to eat a peach? I shall wear white flannel trousers, and walk upon the beach. I have heard the mermaids singing, each to each. I do not think that they will sing to me.

I have seen them riding seaward on the waves Combing the white hair of the waves blown back When the wind blows the water white and black. We have lingered in the chambers of the sea By sea-girls wreathed with seaweed red and brown

Till human voices wake us, and we drown.

Celebrating 50 releases, this collection of 19 tracks from the catalog shows the variation of music we have put out since the first release in January 1998. From the timeless, austere melancholia of Fartein Valen and the pioneering electronic music of Arne Nordheim to the magic pop diamonds of Susanna and the Magical Orchestra and the restless youth improv that is MoHa!, taking in some traditional music, free rock, jazz, ambient, contemporary experiments and various shades of electronica along the way. Some are cornestones in the catalog, but this is not a best of collection, we want to show the different aspects of Rune Grammofon and have tried to give each of the records a common theme or base.

There are five 10” vinyl records, all in their own sleeve with an exclusive Kim Hiorthøy design, as well as a 16 page catalogue, also with special design from Kim and with an overview of the 50 first Rune Grammofon releases. All come in a very nice, solid cardboard box, also designed by Kim. Being limited to 1000 copies, this is bound to be a collectors item in no time, not only because of the limited aspect but also because of the fantastic design work at show, quite possibly some of the finest record design work Kim has ever done. Being a treasured format by vinyl collectors, the 10” is more expensive to manufacture than the ordinary 12”, meaning it isn´t made that often, especially not in a box set like this.
Fartein Valen - The Churchyard By The Sea
Arne Nordheim
- Pace
Supersilent
- 4.3
Scorch Trio
- Taajus
MoHa!
- B1
Alog
- Severe Punishment And Lasting Bliss
Skyphone
- In Our Time
Phonophani
- Lavenderloops
Nils Økland
- Månelyst
Arve Henriksen
- Sanmon - Main Entrance
Food
- Daddycation
Susanna And The Magical Orchestra
- Beliver
In The Country
- Only The Birds Can See Us
Svalastog
- Feil Remix
Strønen / Storløkken
- Sport'n Spice
Spunk
- Marbles
Jazzkammer*
- Silver Spider Morning
Maja S. K. Ratkje
- Chipmunk Party
Deathprod
- Twin Decks

2.11.09

John ZORN "Femina"



Jennifer Choi : Violin
Sylvie Courvoisier
: Piano
Carol Emanuel
: Harp
Okkyung Lee
: Cello
Ikue Mori
: Electronics
Shayna Dunkelman
: Percussion
Laurie Anderson
: Opening Narration

1.11.09

Matthew Shipp Trio "The Multiplication Table"


[...]
Dix ans après sa sortie, The Multiplication Table est réédité. Aucun ajout de morceaux à relever, tout juste l’enveloppe sonore a t-elle gagné en relief, le rendu des instruments se voyant de fait accru et mettant davantage en évidence les interventions incisives et libertaires de Matthew Shipp au piano, le toucher ferme et précis de Susie Ibarra à la batterie, le puissant doigté et les vibratos à l’archet de son fidèle complice William Parker.
[...]
Pinkhusion - Fabrice Fuentes