15.11.09

ANAHITA "Arcana en Cantos"


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Les écrivains grecs, qui furent les premiers à donner un témoignage extérieur sur la religion iranienne ancienne, parlent tous du culte d'une déesse qu'ils comparent soit à Athéna, soit à Aphrodite. Il s'agit d'Anahita à laquelle un hymne important (le Cinquième Yasht) est consacré dans l'Avesta. Son domaine semble couvrir les trois fonctions de la prospérité, de la violence, de la souveraineté (selon la classification de Georges Dumézil), puisque le texte développe sa louange en l'appelant Aredvi (l'humide), Sura (la forte), Anahita (l'immaculée). Il est cependant possible qu'Anahita ait d'abord été exclusivement une divinité de la troisième fonction (donc homologue de la Sarasvati du Véda) avant de se transformer en « grande déesse », surtout lorsque l'influence iranienne se fut étendue à tout le Proche-Orient (où les cultes féminins étaient nombreux aux alentours du Ier siècle).
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Universalis


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Anahita, dont le nom signifie «Immaculée», déesse iranienne de l'eau et de la fertilité, était très vénérée durant la période achéménide (558-330 av. J.-C.)
Elle était associée au grand dieu Mithra.
Identifiée à la planète Vénus, elle était censée descendre d'Isthar, divinité babylonienne de la fertilité associée à la même planète.
Au IVe siècle av. J.-C., le roi Artaxerxés II ordonna que l'on dressât des images d'Anahita dans toutes les grandes cités de l'empire.
Le culte de la déesse s'étendit à travers l'Asie Mineure et l'Asie occidentale. Anahita venait en aide à Spenta Armaiti et était associée à Haoma, le dieu qui conférait l'immortalité.
Anahita était souvent représentée vêtue d'habits d'or, d'une couronne et de bijoux.
Ses animaux consacrées étaient la colombe et le paon, et la prostitution sacrée faisait partie de son culte.
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Mythologica


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Tara Burke and Helena Espvall-Santoleri work seamlessly together here, both of their voices mixing and swelling in a loose field populated by cello, accordion, guitar (both forward and gleefully reversed), and other accents of warm noise. This kind of an album is just pure comfort for me. It conjures up a special mood that I simply want to stay in for as long as possible. It feels like the freshness of spring, or the meditative space of plants. At times, the whole thing seems to be breathing, which is a wonderful treat. The lo-fidelity sound of the album effectively makes "Arcana en Cantos" seem even more like a dug up artifact that we are fortunate to be hearing.

This disc is divided up into three tracks of slow-motion psych-dirge that somehow reminds me of a more raw Dead Can Dance. The central piece is the massively long second track, which is moved along by some lovely clean electric guitar playing and not much else. The minimalism and slow organic growth of this track left the biggest impact on me, as I hardly noticed the 35 minutes that apparently passed as it played.


This might not be the most mindblowing thing that either of these artists has done, and I know it won't surprise any Fursaxa fans. Nevertheless, I don't want to stop listening to this disc. Its strangely comforting and introspective atmosphere leaves me feeling refreshed over and over again.

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Charles Franklin

1 commentaire:

EdkOb a dit…

Lumineuses et éclatantes visions du temps ralenti, suspendu à quelques murmures. Ombres portées des sons de passage. Chutes de clarté. Débris d'étoiles. Respirations végétales.

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