2 SUSANNA & The Magical Orchestra - Halleluja
3 HALF ASLEEP – Fourteen fourprints so you changed your mind
4 Françoiz BREUT – Les bras le long du lit
5 Sidsel ENDRESEN & Bugge WESSELTOFT – You call me
6 OI VA VOI – Refugee
7 CHALARAMBIDES – Pas El Agoa
8 SLAPP HAPPY – Silent the Voice
9 Nino FERRER – l'Arbre Noir
10 GUTEVOLK – Ao To Kuro
11 Dee Dee BRIDGEWATER & Oumou SANGARE – Oh My Love (Diarabi)
12 ISLAJA Merja KOKKONEN – aallot ja äänet
13 Robert WYATT & VASCONCELOS Monica – Just As You Are
14 SPAIN – Dreaming of love
15 HALF ASLEEP - Whales
(encore une prédominance de Reines...)
Tous ces cailloux qui roulent, deviennent poussière, tous ces mots oubliés.
Je gonfle mes joues, fais des provisions, pour des jours de parole, des jours meilleurs, chanteurs. Pour retrouver mes chemins. Déjouer les destins.
Je vois des ombres sur tes joues, tu retiens des mots ? De peur qu'ils ne se changent en sable, qu'ils volent avec le vent. J'aime (tes mots).
J'écris pour tous les collectionneurs, de vent et de sable. Tous les noceurs, ceux qui semblent incertains, mais dont le pas ne vacillera jamais. Les semeurs se perdent. Les tempêtes dispersent des sons. Les chants glorieux des pauses du temps se replient dans nos coeurs. Je garde les yeux grands ouverts sur les paroles des vivants qui osent franchir le seuil pour enfin se perdre, s’oublier. J’entends des voix timides qui sculptent les silences, prennent peur, peur de nos ombres, de nos joies, de nos jours. De nos peurs. Je dresserais la plus belle des tables imaginées, pour une réception de trouvailles, comme lorsqu'on reçoit un ami perdu de vue depuis des années. Comme lorsque des vivants se trouvent. J'inventerais une nouvelle langue, faite de silence, de musique, de paroles, d'éclats et de lueurs, de douceur, de lenteur. De temps.
Je raconterais les histoires des cailloux abandonnés, ramassés, retrouvés, partagés, voyageant dans nos mains, passant d'une bouche à l'autre, qui tendent les corps, qui trouvent parfois refuge dans nos coeurs et forment la structure exacte et précise de nos vies. De nos rêves. Nos nuits n’échappent pas au poids des processions de toutes les formes des mots. Nos lits sont de pierre. Je réserverais le prochain millénaire, et plus encore, pour laisser les respirations prendre la mesure authentique de l'instant présent, infini et pour toujours, car tels sont les instants des invités qui se retrouvent, ils sont toujours. Il y aura certes un début, « il était une fois », sauf que la fin n'est pas écrite, car l'histoire se déroule lentement, chevauche les flots du temps avec grâce et regards pétillants, lourds et lents. Je rédigerais toutes les invitations, dans la langue des mots des cailloux qui passent de mains en mains, polis par nos paumes, dont nos doigts évaluent les sinuosités, les arêtes. J’y puiserais la longue chaîne infinie des histoires des mains et des êtres.
Chaque invitation commencera ainsi : « Mon Ange, Ma Douleur, Mon Âme-Sœur, Mon Cœur, Mon Soleil, Ma Joie »
(liens dans le commentaire)
Je gonfle mes joues, fais des provisions, pour des jours de parole, des jours meilleurs, chanteurs. Pour retrouver mes chemins. Déjouer les destins.
Je vois des ombres sur tes joues, tu retiens des mots ? De peur qu'ils ne se changent en sable, qu'ils volent avec le vent. J'aime (tes mots).
J'écris pour tous les collectionneurs, de vent et de sable. Tous les noceurs, ceux qui semblent incertains, mais dont le pas ne vacillera jamais. Les semeurs se perdent. Les tempêtes dispersent des sons. Les chants glorieux des pauses du temps se replient dans nos coeurs. Je garde les yeux grands ouverts sur les paroles des vivants qui osent franchir le seuil pour enfin se perdre, s’oublier. J’entends des voix timides qui sculptent les silences, prennent peur, peur de nos ombres, de nos joies, de nos jours. De nos peurs. Je dresserais la plus belle des tables imaginées, pour une réception de trouvailles, comme lorsqu'on reçoit un ami perdu de vue depuis des années. Comme lorsque des vivants se trouvent. J'inventerais une nouvelle langue, faite de silence, de musique, de paroles, d'éclats et de lueurs, de douceur, de lenteur. De temps.
Je raconterais les histoires des cailloux abandonnés, ramassés, retrouvés, partagés, voyageant dans nos mains, passant d'une bouche à l'autre, qui tendent les corps, qui trouvent parfois refuge dans nos coeurs et forment la structure exacte et précise de nos vies. De nos rêves. Nos nuits n’échappent pas au poids des processions de toutes les formes des mots. Nos lits sont de pierre. Je réserverais le prochain millénaire, et plus encore, pour laisser les respirations prendre la mesure authentique de l'instant présent, infini et pour toujours, car tels sont les instants des invités qui se retrouvent, ils sont toujours. Il y aura certes un début, « il était une fois », sauf que la fin n'est pas écrite, car l'histoire se déroule lentement, chevauche les flots du temps avec grâce et regards pétillants, lourds et lents. Je rédigerais toutes les invitations, dans la langue des mots des cailloux qui passent de mains en mains, polis par nos paumes, dont nos doigts évaluent les sinuosités, les arêtes. J’y puiserais la longue chaîne infinie des histoires des mains et des êtres.
Chaque invitation commencera ainsi : « Mon Ange, Ma Douleur, Mon Âme-Sœur, Mon Cœur, Mon Soleil, Ma Joie »
(liens dans le commentaire)
4 commentaires:
Potlatch 23(1) : http://www.mediafire.com/?5y30j2y4tfy
Potlatch 23(2) : http://www.mediafire.com/?7j1bynnynz2
bonne écoute, mes passantEs
Cher EdkOb,
c'est aussi joli de te retrouver. Moi je ne passe pas trop du temps dans l'internet en ce moment, mais passer sur ton site pour trouver un nouveau Potlatch (Reines ou non reines, ce n'est pas de question) est toujours belle. Merci beaucoup.
Felicidades por tu página. Es una delicia leer los textos y escuchar la música que has elegido. Muchos ánimos y enhorabuena.
Cher Spring Day
Merci pour ton passage, je te dois les belles reines futures, et c'est magique et précieux.
Dear anonyme,
gracias por su paso y por su amistad...
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