29.3.09

832 - Lo'Jo "Tu connais Lo'Jo ?" (ChansonS 5)


C'est un "meilleur de...", juste pour donner en-vie de creuser davantage.

Alors que paraît un nouvel alboume splendide, c'est aussi l'occasion de se (re)plonger dans tout ce fourmillement qui a tissé et tisse tellement de ponts que les cieux en sont lumineux (je me demande même si les étoiles, là, ils n'en sont pas un peu responsables...)

01. Bernardo (extrait de Fils de Zamal, 1993)
02. Brian Guédon (extrait de Fils de Zamal, 1993)
03. Mandeed soul (ex. de the international Courabou, 1990)
04. A l’arène des audacieux (ex. de L’une des siens, 2002)
05. Le Piano (extrait de Bohème de cristal, 1999)
06. Dobosz (extrait de Bohème de cristal, 1999)
07. Moon Pépé (extrait de Sin acabar, 1996)
08. Señor Calice (extrait de Bohème de cristal, 1999)
09. Un grand voyage (extrait de Bazar savant, 2006)
10. Une petite chanson (extrait de Bazar savant, 2006)
11. C’est la vie 'remixé par Doctor L' (Bazar savant, 2005)
12. Sin acabar (extrait de Mojo radio, 1998)
13. Magdalena (extrait de Mojo radio, 1998)
14. Fils de Zamal (extrait de Fils de Zamal, 1993)
15. Mojo (extrait de Mojo radio, 1998)
16. Woman intuition (G7 of destr. and art. of peace, 1994)
17. Au cabaret sauvage (extrait de L’une des siens, 2002)
18. Be north (G7 of destr. and art. of peace, 1994)
19. Siempre (extrait de Siempre, 1991)
20. La danseuse, Version inédite (2006)
21. Mandeed (extrait de Fils de Zamal, 1993)
22. Rwandamnation (extrait de Mojo radio, 1998)
23. Si jamais si (extrait de Mojo radio, 1998)
24. Dans la poussière du temps (ext. de Mojo radio, 1998)
25. Yéyéki (extrait de Mojo radio, 1998)
26. Brûlé la mèche (extrait de Bohème de cristal, 1999)

Alain Ligier : texte (18)
Boochon : trombone (1, 3)
Christophe Schwob : programmations (11)
Crystèle Chiaudano : chant, sax alto (1, 12, 13, 14, 16, 21)
Denis Péan : chant, claviers, samples, flûte (2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14 , 15, 16, 17, 18, 19, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27)
Dierdre Dubois : chant (23)
Dominique Lofficial : piano (11, 21)
Eric Aubry : basse (19)
Erwan Belland : harmonica (15)
Franck Vaillant : batterie (9, 11)
Gangbé Brass Band de Cotonou ( Alfred Quenum, Aristide Agondanou, Samuel Gnonlonfon, Athanase Obed Dehoumoun Willy Benni Amoussou, James Vodounmon, Bénoit Avihoue, Joseph Rouessou, Lucien Gbaguibi) : rap, percussions, cuivres et arrangements (8)
Guy Raimbault : accordéon, synthé bass (2, 5, 6, 8, 12, 13, 14, 16, 18, 19, 21, 22, 23, 24, 25, 26)
Jacques Dollivet : trompette (1)
Justin Adams : guitare, bendir (8, 24)
Joshua Tria : chant (20)
Kham Meslien : basse, contrebasse (4, 5, 6, 8, 9, 11, 12, 25, 26)
Mahaboub Khan : chant, dolak (23)
Mathieu Rousseau : batterie, percussions (4, 11)
Max Dufait : triangle, chant (12, 15)
Mehdi Haddab : oud (9)
Méphisto : sax ténor (1)
Miké : congas (8)
Milan (Pat Belland) : texte et voix (1)
Nadia Nid el Mourid : chant, percussions (4, 6, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 16, 21, 22, 24, 25, 26)
Nico loco Zoo : texte et chant (2)
Nicolas Gallard : batterie, percussions, guimbarde, claviers (1, 2, 7, 8, 6, 12, 14, 15, 16, 19, 21, 22, 23, 25, 26)
Nicole Dollivet : trombone (1)
Oumelkhir Nid El Mourid : voix (10)
Pierrick Menuau : sax ténor (1)
Pierrot Dolivet : tuba (1)
Rachid Séfrioui : guitare, basse (2, 16)
Rafik Ahmed : sarangui (21)
Renaud Pion : flûte basse, saxophones, clarinette basse, clarinette turque (1, 2, 14, 16, 19, 21)
René Lacaille : accordina (9)
Richard Bourreau : violon, claviers, sanza, kora, imzad (2, 3, 4, 5, 6, 8, 11, 12, 14, 15, 16, 18, 19, 21, 22, 23, 24, 25, 26)
Richard Zenou : contrebasse (3)
Sami Ben Saïd : accordéon (4, 17)
Stéphane Barral : basse (16, 21)
Stéphane Coutable: (11)
Vincent Mabiala : cor d’harmonie (1)
Xavier Touzé : violon (3)
Yamina Nid el Mourid : chant, percussions, kamel n’goni, sax soprano (4, 6, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 22, 24, 25, 26)
Yuka Okazaki : voix, clarinette (3)
Zingaman : dub, samples, programmations (9, 10)
Ziya Tabassian : dayereh, tombak, bodran (9)

831 - Oumou Sagaré "Seya" (ChansonS 4)


Alboume indispensable.

Toute la beauté du monde, mais aussi toute l'expression d'une femme d'Afrique, une femme libre qui impose le respect par sa grâce, sa volonté, son immense talent et toutes les luttes qu'elle mène dans la dignité.

Lire l'entretien d'Oumou Sagaré sur RFI.

830 - Ce que contient le dossier d'instruction de l'affaire de Tarnac


Le Monde (25-03-09)

28.3.09

829 - Nos enfants nous accuseront


Malade des pesticides, je brise la loi du silence

Il y a cinq ans, Paul François, agriculteur en Charente, a été victime d'une grave intoxication au pesticide. Depuis, il se bat. Pour recouvrer la santé. Pour inciter les agriculteurs à se protéger. Et contre les firmes chimiques. À l'occasion de la semaine sans pesticides, il témoigne.
'Ma vie a basculé le 27 avril 2004, à 40 ans. Ce jour-là, la chaleur cogne sur les 240 ha de mon exploitation céréalière, à Bernac (Charente). Après avoir pulvérisé sur mes cultures de maïs un désherbant chimique, je veux vérifier que la cuve ayant contenu le produit a été bien rincée par le système de nettoyage automatique. Quand j'ouvre le récipient, les vapeurs du Lasso (nom commercial de l'herbicide, fabriqué par Monsanto), mises sous pression par la chaleur, surgissent et me chauffent tout le corps.

Dans les minutes qui suivent, je ressens des nausées. Je suis admis aux urgences. Je perds connaissance. Je suis hospitalisé quatre jours. Un cauchemar : je crache du sang, je souffre de violents maux de tête, de troubles de la parole, de la mémoire et de l'équilibre. Après cinq semaines d'arrêt maladie, je reprends le travail. Le 29 novembre, grave rechute : je tombe dans le coma à la maison. S'ensuivent sept mois rythmés par les hospitalisations, les transferts de service en service, les examens, les comas à répétition...

Les médecins sont perplexes : ils ne s'expliquent pas la persistance des troubles plusieurs mois après l'inhalation accidentelle du Lasso. Différentes pistes sont tour à tour étudiées, puis écartées : dépression, maladie mentale, épilepsie... Un médecin m'a même soupçonné de me « schooter » à l'herbicide !

La Mutualité sociale agricole (MSA) refuse de classer mes problèmes de santé en maladie professionnelle. Je l'attaque en justice. Le 3 novembre 2008, le tribunal des affaires sociales d'Angoulême me donne raison : il reconnaît que je souffre d'une maladie professionnelle causée par mon « gazage » à l'herbicide Lasso, retiré du marché français en 2007. Il a fallu que je me batte, que j'apporte des preuves scientifiques. Un labo indépendant a analysé le Lasso. Outre sa matière active herbicide, il contient un solvant. Un an après mon accident, ces deux molécules sont présentes, à doses très élevées, dans mes urines et mes cheveux. Mélangées, elles constituent un cocktail beaucoup plus redoutable pour la santé que chacune séparément. Elles interagissent sur l'organisme, se stockent dans les graisses et sont progressivement relarguées dans le sang, écrit dans son rapport le professeur en toxicologie Jean-François Narbonne. C'est l'explication de ma longue maladie.

Mon procès a révélé au grand jour que les fabricants de produits phytosanitaires sont autorisés par la loi à garder secret tout ingrédient qui entre à moins de 7 % dans la formule. J'apprends aussi que les tests pour homologuer les produits portent sur chaque composante, mais ne mesurent pas la toxicité du mélange. J'ai porté plainte contre Monsanto. Les fabricants ne disent pas tout sur la dangerosité de leurs produits. Si j'avais su que le Lasso était à ce point volatil, si cette propriété avait été indiquée sur l'étiquette, j'aurais mis un masque avant d'ouvrir la cuve.

Je me bats pour une jurisprudence qui protège les agriculteurs. Ils sont les premières victimes des pesticides. Ils sont davantage touchés que le reste de la population par les cancers, les maladies de parkinson ou d'alzheimer. Les médecins des services de neurologie, néphrologie (reins), immunologie, me l'ont dit. Pour ne pas être accusés de pollueurs ou d'empoisonneurs, les arboriculteurs et les viticulteurs n'ont pas osé se protéger, comme la MSA le préconise, dans des scaphandres de cosmonaute.

Il faut briser la loi du silence : la France est le troisième pays utilisateur de produits phytosanitaires dans le monde et nous ne serions qu'une petite dizaine d'agriculteurs reconnus en maladie professionnelle ? Les agriculteurs ne doivent pas culpabiliser d'avoir utilisé des produits phytosanitaires. Ils l'ont fait pour répondre à la demande de la société d'avoir une alimentation abondante et à un prix abordable. Ils utilisent des produits homologués. Ils n'enfreignent pas la loi.

Si on continue à pratiquer une agriculture intensive avec des pesticides à haute dose, on va dans le mur. Je suis favorable à une agriculture qui utilise les techniques de l'agriculture biologique en complément des techniques conventionnelles. Si on veut produire 100 % bio, il faut soutenir un immense effort de recherche pour créer des variétés résistantes. En attendant, on a encore besoin de la chimie pour nourrir la planète. À condition de prendre toutes les précautions nécessaires et que les firmes donnent toutes les informations sur leurs produits. Aujourd'hui, je vais mieux. Pour moi, l'essentiel, c'est de passer le plus de temps possible auprès de ma femme et de mes deux filles.

828 - Hildur Guðnadóttir "Without Sinking" (RêveS 3)



1. Elevation 2. Overcast 3. Erupting Light 4. Circular 5. Ascent 6. Opaque 7. Aether 8. Whiten 9. Into Warmer Air 10. Unveiled

Composed and recorded by Hildur Ingveldardóttir Guðnadóttir in Berlin and Reykjavík. Hildur played cello, zither, processors and voice.

Additional recordings by Skúli Sverrisson; bass and processors on all tracks except track 7, Jóhann Jóhannsson; organs and processors on tracks 2, 3 and 9 and Guðni Franzson; clarinet and bass clarinet on tracks 7 and 10.

827 - Rafael Anton Irisarri "Hopes and past desires" (RêveS 2)


Hopes And Past Desires
Watching as she reels

826 - Rafael Anton Irisarri "Daydreaming" (RêveS 1)


Musique lente et lointaine, minimale, pour tous nos rêves.
Amorces de notes de piano, quelques sons, une épure.

Waking expectations

A thousand-yard stare

Wither

Lumberton

Voigt-kampf

Fractal

A glimpse

825 - Polly Jean Harvey & John Parish "A Woman A Man Walked By" (ChansonS 3)



01. Black Hearted Love
02. Sixteen, Fifteen, Fourteen
03. Leaving California
04. The Chair
05. April
06. A Woman A Man Walked By / The Crow Knows Where All The Little Children Go
07. The Soldier
08. Pig Will Not
09. Passionless, Pointless
10. Cracks In The Canvas

824 - Guillaume de Chassy & Daniel Yvinec "Songs From The Last Century" (ChansonS 2)


Something so right (Paul Simon)
I’ll walk alone (Sammy Cahn & Jule Styne) - Vocal Version
I’ll walk alone (Sammy Cahn & Jule Styne) - Instrumental Version
Then I’ll be tired of you (Arthur Schwartz & Yip Harburg)
Like a hurricane (Neil Young)
Alone together (Howard Dietz & Arthur Schwartz)
Junk (Paul Mc Cartney)
You fascinate me so (Cy Coleman & Carolyn Leigh)
I loves you Porgy (Georges & Ira Gershwin)
Taking a chance on love (Vernon Duke)
Answer me my love (Gerhard Winkler, Fred Rauch & Carl Sigman)
L’étang (Paul Misraki)
I wish you love (Léo Chauliac & Albert A.Beach)
Condition of the heart (Prince)

Guillaume de Chassy, piano
Daniel Yvinec, contrebasse
Paul Motian, batterie
Mark Murphy, voix

823 - Cassandra Wilson "Closer to You - The Pop Side" (ChansonS 1)


1. Love Is Blindness
2. Time After Time
3. Fragile
4. Closer To You
5. Last Train To Clarksville
6. The Weight
7. Tupelo Honey
8. Harvest Moon
9. I Can't Stand The Rain
10. Lay Lady Lay
11. Wichita Lineman

822 - Retour de milice, nous y sommes (?)

Quand les militants du parti présidentiel jouent à la police.

Après les quartiers bouclés, les villes en état de siège (pour éviter toute manifestation et surtout les images télés de ces manifestations), après les parterres de militants rameutés pour faire la claque (et faire croire à une popularité toute virtuelle - mais nos "camarades" de la presse n'arrivent pas à reconnaître une brigade d'applaudissement d'un simple spectateur), voici le filtrage et les barrages réalisés par des militants de l'UMP.

Abusant de pouvoirs de police. De quel DROIT ?

Militants = milice ?

821 - "Casse toi, pôv'con !"



Sarkozy protège son © !...

... et passe ses vacances chez un narco-trafiquant.

De l'exemplarité de l'occupant actuel de la fonction d'homme d'Etat
Non, pas de majuscules à "homme", et encore une à "Etat", même s'il suppose, cet homme, que l'Etat lui appartient.

25.3.09

820 - Ramon Lopez Quintet "Songs of the Spanish Civil War live Mercat de les Flors - 20 mars 2009"

Benat Achiary (voix)
Daunik Lazro (sax)
Agusti Fernandez (piano)
Paul Rogers (bass)
Ramon Lopez (drums)


C'est le très récent concert de cet alboume là !
Oui, celui-ci !



Un oeuvre libre.

819 - John Zorn Filmworks XXIII "El General"

1. Los Cristeros (4:26)
2. El General (4:57)
3. Besos De Sangre (7:25)
4. Maximato (2:51)
5. Soviet Mexico (3:41)
6. Lagrimas Para Ti (2:57)
7. Mala Suerte (5:43)
8. Exilio (3:22)
9. Recuardos (2:58)
10. Besos De Sangre (Piano Trio) (5:44)
11. Exactamente Eso (5:29)

- Marc Ribot / acoustic guitar, electric guitar
- Rob Burger / accordion, piano
- Kenny Wollesen / vibraphone, bass marimba, drums
- Greg Cohen / bass instrument
- Marc Urselli / Audio Mixer
- John Zorn / Arranger

Une bande sonore d'un documentaire consacré à un authentique général qui, en "bon" militaire, n'a pu faire que dictateur, Plutarco Elias Calles.
C'était l'option unique de ces crapules.
N'empêche qu'il a aussi, pendant une période, été très social.
Rien n'est simple.

818 - Ryuichi Sakamoto "Out Of nOise"

01. Hibari
02. Hwit
03. Still Life
04. In the Red
05. Tama
06. Nostalgia
07. Firewater
08. Disko
09. Ice
10. Glacier
11. To Stanford
12. Composition 0919

22.3.09

817 - Pause

Bertolt Brecht - L'opéra de quat'sous

Il y a pire que braquer une banque, c'est d'en fonder une !

816 - Trygve Seim & Frode Haltli "Yeraz"


Plonger dans l'intime.
Sax et accordéon.
2 artistes en duo, 2 artistes en partageS.
Des liens forts avec G.I. Gurdjieff (tiens, ce n'est pas un inconnu, pour les passantEs).
D'autres mots par ici.

815 - Marie Boine "Live Eallin"




1. Mielahisvuohta
2. Dás áiggun cuozzut - Orbina
3. Gula Gula
4. Modjás Katrin
5. Eco
6. Skádja
7. Vuolgge Mu Mielde Bassivárrai
8. It Sat Duolmma Mu
9. Dutjne

Alboume officiel, en public, et hautement recommandé.
L'original possède des sons sublimes.

814 - EST (un peu d')


01 A Picture Of Doris Travelling With Boris 11:00
02 Mingle In The Mincing Machine 07:00
03 Viaticum 13:46
04 Carcrash 07:42
05 The Unstable Table And The Infamous Fable 14:54
06 When God Created The Coffebreak 09:03
07 The Second Page 07:04
08 Behind The Yashmak 18:06
09 The Face Of Love 06:56
10 Round Midnight 08:37

En public, Opera Halle Allemagne, 18 avril 2005

@ suivre....

21.3.09

813 - Hervé Novelli n'a jamais été d'extrême-droite : comment revisiter un passé de pleutre !

Même pas le "courage" d'assumer ses actes. Doit-on en conclure que les ex-d'extrême droite sont des couards, eux qui prônent l'ordre et la sécurité ? Eux qui posturent (sont dans la posture de) la fière attitude ?

Couards sont les ex-fachos. Les fachos sont-ils des couards ? Petit bras ? Oui, petit bras, mais ces petits bras là sont toujours dressés, dans les défilés.


Comment se réinventer un passé, pour effacer sa posture et sa doctrine de facho ? Demandez à Novelli.

De quoi Novelli a t'il honte ?
Pas de son passé.
Seulement que certains lui rapellent son passé.
Couard et pleutre Novelli.... comme toute cette clique de parvenus.
Novelli, petite figure de cette droite extrême actuellement parvenue, et honteuse.
Ah que j'aime ceux qui se réinventent un passé et gomment toutes les allusions à celui-ci, comme d'autres dans des temps bolchéviques ont gommé des photos de présences gênantes.
Sauf que là, c'est Novelli lui-même qui tente de gommer son passé.

Posons-nous la question : éprouve t'il de la honte ?
Ou veut-il seulement faire taire ceux qui témoignent de son passé, de ses origines, de sa pensée ?

Faire taire est la bonne réponse.
C'est à quoi il s'emploie.

812 - EST (un peu d')


3 titres enregistrés en public, au North Sea Jazz festival en 2007.

When God created the Coffee break
800 Streets by feets
Dolores in a Shoestand

@ suivre

811 - Marc Ribot "Yo I Killed Your God"


1. "I Fall to Pieces"
2. "Yo! I Killed Your God"
3. "Human Sacrifice"
4. "The Wind Cries Mary" (Jimi Hendrix)
5. "Softly as in a Morning Sunrise" (Oscar Hammerstein II, Sigmund Romberg)
6. "Fourth World"
7. "Requiem for What’s His Name"
8. "Somebody In My House"
9. "Clever White Youths with Attitude"
10. "Expressionless"
11. "Jamon Con Yucca"
12. "Pulse"
13. "Change Has Come"
14. "Mon Petit Punk"

A en croire wiki, ces titres ont été enregistrés en public, dans les années 92 / 94.

Le temps n'a pas déposé la moindre poussière.

Marc Ribot, de Tom Waits à John Zorn, d'Alain Bashung (oui, Marc Ribot et Alain Bashung ont / avaient beaucoup d'exploratoires chemins à parcourir ensembleS) à Marianne Faithfull, est un membre permanent du club des passantEs.

810 - John Zorn Filmworks IX "Trembling Before G-d"



1. Trembling Before G-d #1
2. Mahshav (solo piano)
3. Tashlikh #1
4. Yechida
5. Idalah-Abal
6. Simen Tov/Mazel Tov
7. Sholom Aleichem
8. Notarikon
9. Maskil
10. Trembling Before G-d (solo organ)
11. Mahshav (duo)
12. Desert Montage
13. Kaporeh
14. Tashlikh #2
15. Nigun
16. Trembling Before G-d #2
17. End Titles
18. Kaporeh (solo piano)

Chris Speed & Jamie Saft, un duo extraordinaire (avec une apparition de Zorn, mais en contre point) de retenue, de musique grave et solennelle, de recueillement.
Musique idéale pour les cheminements en solitaire.

Pas d'inquiétudes.
Il y a des instants éternels.
Oxymore ?
Attendez d'écouter ce volume 9 des travaux de films.
Le duo clarinette / orgue est boulversant de simplicité et de beauté.
Loin, très loin des autres expériences "bruitistes" de Zorn. Ici, selon la formule, tout n'est que "calme". De ce calme propice à l'élévation des sens.
Mystique ?
Peut-être.
Nous cheminons, voilà tout.
C'est et sera notre seul défaut.
La condamnation à vie.

809 - Les agapes du tiers-mondain

808 - De la gratuité scolaire pour les expatriés des écoles et lycées français de l'étranger (et de celle de Louis S. en particulier)

Pendant que le gouvernement ratiboise les effectifs des profs, Sarkozy veut imposer une réforme géniale. Il a décidé d'offrir aux expatriés la gratuité des écoles et lycées français de l'étranger.

Un cadeau sympa, non ?

Sauf qu'il va surtout profiter aux plus aisés, et que l'addition, pour l'Etat, s'annonce carabinée.

Ces écoles, très cotées étaient jusqu'à présent payantes. Certains lycées sont des établissements publics, d'autres, privés sous contrat. En tout 160 000 élèves y sont scolarisés, dont 80 000 français. Sous la tutelle du Quai d'Orsay, chaque établissement fixe assez librement ses tarifs et ça atteint des sommets :
5 500 euros l'année à Tokyo, 6 500 à Londres, 15 000 à New York et 17 000 euros -le record- à San Francisco.
Au diable l'avarice !
Pour les expatriés modestes, un système de bourses plutôt généreux est déjà en place.
A New York, par exemple, il faut gagner moins de 65 000 euros par an (pas vraiment le smic) pour décrocher 4 500 euros d'aide.
Environ un quart des élèves français bénéficient d'une bourse. Mais pour le gouvernement, ce n'était pas assez !!
Depuis l'an dernier et à la demande express de l'Elysée, l'Etat prend en charge l'intégralité des frais de scolarité des élèves français de terminale... quels que soient les revenus des parents. Plus besoin de bourse !
A la rentrée de septembre, ce sera le tour des premières, puis des secondes l'an prochain, et ainsi de suite.
" J'aurais pu commencer la gratuité par la maternelle", a expliqué Sarkozy, le 20 juin dernier, devant la communauté française d'Athènes. Mais j'ai préféré démarrer par l'année la plus chère pour que vous puissiez constater la générosité des pouvoirs publics français.
" Encore merci !" Mais générosité pour qui ?
A Londres, l'une des familles concernées par ce généreux cadeau déclare plus de 2 millions d'euros de revenus annuels. Et deux autres gagnent plus d'un million. Jusqu'alors, une partie du financement était assurée par des grandes entreprises françaises désireuses d'attirer leurs cadres vers l'étranger. Ces boites, comme Darty ou Auchan, rentrent déjà leur chéquier : pourquoi payer les frais de leurs expatriation si l'Etat régale ? Un coût qui fait boum Au Quai d'Orsay, l'Agence française de l'enseignement à l'étranger a simulé le coût de cette plaisanterie, mais s'est bien gardé d'en publier le résultat. Lequel est tout de même tombé dans les palmes du "Canard".
D'ici dix ans, appliquée du lycée jusqu'au CP (sans parler de la maternelle), la gratuité coûterait à l'Etat la bagatelle de 713 millions d'euros par an ! Intenable ! La vraie priorité, c'est l'ouverture de nouveaux établissements, pas la gratuité. Mais pourquoi Nicolas Sarkozy s'est lancé la dedans ?
Peut-être parce qu'il se sent personnellement concerné par la question :
après avoir été annoncé à New York puis à Londres, petit Louis est finalement inscrit au lycée français de Doha... Et il va falloir payer !
Auditionné par le Sénat à la fin juin, Bernard Kouchner n'a pas nié ces menus "inconvénients". Son cabinet songe d'ailleurs à couper la poire en deux : une gratuité partielle... mais toujours sans conditions de revenus. Sauf que, pour le moment, Sarko n'en veut pas. "Je tiens beaucoup à la gratuité", s'entête-t-il à chaque déclaration à l'étranger. Sans prendre le temps de préciser comment sera financée cette très généreuse gratuité !

Et ben voyons ! Certaines décisions semblent aller de soi alors qu'en France les mêmes se demandent si l'école maternelle gratuite (qui troue le budget de l'Etat) est vraiment indispensable aux 3 ans !!!

Philippe Merieu

807 - Ramon Lopez & Simon Goubert "Studio Sacha Guitry, Maison de la Radio, Paris, France 13 september 2008"

Dans l'excellent émission "A l'improviste".
Une suite d'improvisations.
Une rencontre prodigieuse.

18.3.09

806 - Erik Truffaz "Mantis"


805 - Sylvain Guérineau "Dies Irae"


Un chant pluriel par Philippe Carles

De l'infradoux d'une résonance à l'extrême éraillement d'un gravissime, une errance en trois actes de méditation. C'est qu'au-delà de la tentation facile d'évoquer quelque « cri primal » synonyme de « free » ces 36’ de diva­gation n'en finissent pas d'évoquer un chant pluriel. Comme si l'urgence était la règle, dont ne témoignent pas seulement les bouffées, crises et accélérations, tous éléments que l'on retrouve dans la peinture (signée par le saxophoniste) accompagnant-enveloppant ce disque. Violences, contrastes paroxystiques, ardeur d'une telle cohérence qu'un sentiment se dégage de sérénité inouïe comme il arrive lorsqu'un niveau sonore devient si élevé qu'il finit par être perçu comme un silence d'une densité supérieure. D'où l'impression d'une inattendue complétude, guère éloignée de la facture superbement lisse d'une sculpture de Jean Arp : en fait, une manière de bibelot où se seraient fon­dues les alluvions trimbalées au fil des plus vives musiques, car ce « Jour de colère » est, dans son inéluctabilité de « premier jet », l'expression d'une vie jalonnée de rencontres : au sein d'un amateur Vendôme Quartet il y a qua­tre décennies, avec un contrebassiste nommé Francis Marmande, le long du Passage d'Eric Dolphy de Réda, des batteurs comme Alain Gerber Jacques Mahieux, Bernard Lubat, Sunny Murray, plus récemment avec Henry Grimes et Didier Lasserre, sans parler de la fréquentation fervente des émois et fureurs du jazz le plus incandescent. Jusqu'à cet album singulier, par son mode de production (tirage limité à cinq cents exemplaires, diffusion marginale), sa présentation d'une luxueuse simplicité, et sa logique — celle du rêve.

Sylvain Guérineau, « Dies Irae » • Sylvain Guérineau (as, bs).
Amor Fati FATUM 013
Chez les Allumés du Jazz


Jazz Magazine n° 585 - Octobre 2007

Dies Irae
Sylvain Guérineau : sax alto & baryton

"Entendons-nous bien : pour Sylvain Guérineau, jouer seul n'aura jamais été jouer la solitude, mais plutôt, comme son exact négatif, être entouré de sa vie entière. Tout en travail, comme on travaille le bois, toujours tendu vers le don et ce "point de magique utilisation des choses", ce "point phosphoreux où toute la réalité se retrouve, mais changée, métamorphosée" (Antonin Artaud, Le Pèse-Nerf, 1925). Perché dans sa chaire, il nous fait, et tant pis pour le jeu de mot, sentir la sienne, sentir le souffle (*), le métal et ses clefs ; prêt à faire se fendre les pierres de cette église de Luzarches, pleine soudainement, et vibrante comme un corps entier. Les micros n'avaient plus qu'à recevoir, ils n'en attendaient pas tant. Et, pour finir dans le renversement, comme pour dire une peinture incroyable, l'oreille regarde la musique de Sylvain Guérineau. Une musique au coeur immense."

Didier Lasserre

(*) Artaud encore, dans ses "50 dessins pour assassiner la magie" : "Or je connais la valeur plastique objective du souffle, le souffle c'est quelque chose dans l'air ce n'est pas de l'air remué seulement, c'est une concrétisation massive dans l'air et qui doit être sentie dans le corps et par le corps comme une agglomération en somme atomique d'éléments et de membres qui à ce moment-là font tableau."

17.3.09

804 - Clusone 3Trio "An Hour With"

Michael Moore, alto sax, clarinet, melodica
Ernst
Reijseger, cello
Han
Bennink, drums.

1. Medley 1: Pippistrello/Rollo II/Tinglit/I Am an Indian Too
2. It's You
3. Medley 2: Bella Coola/The Peacocks
4. Medley 3: Duck/O Pato/Turkey in the Straw
5. Medley 4: My Bird of Paradise/I Never Had a Chance
6. Medley 5: Le Cygne/A Velho Pedro/Marie Pompoen
7. Baltimore Oriole

'Many of Clusone 3's songs are bird songs. Bits and pieces of birds. The feather as both a symbol of the bird and a little chunk of the tweeter itself. Sonorous black magic. Here is the feather, here is the bird song, part of the bird song. Avis intertuurptus: when the song is ended, what has happened to the bird?' --John Corbett

An Hour With
Mar. 1998 / Hatology

Flip a coin between this and I Am an Indian and you’ve got Clusone’s best album. An Hour With is a live set that sums up the band in top form as they revisit some of their favored material. The bird fascination continues, not just in re-reads of a few tunes that made Rara Avis but also some tunes that didn’t, like the quiet “Peacocks” and the hoedown “Turkey in the Straw”. Apart from the cool bop of “It’s You” and the dark finale “Baltimore Oriole”, everything appears within a series of medleys - the usual C3 game of guess what we’re playing next (because we don’t know either). I’m especially fond of the suite that begins with Steve Lacy’s “Duck” (quack quack) and the grooving “O Pato”. The mood then changes drastically for Moore’s own “Duck”, where a smooth, four-note bassline underpins soft alto lyricism.

A couple of other medleys are utterly charming. “My Bird of Paradise” sings on top of a folksy, chordal cello part; Ernst then morphs into a funky vamp for Mercer’s “I Never Had a Chance”, which inspires great sax from Moore and some sing-along from Bennink. Another suite begins with “Le Cygne” and carries through the adrenalized “A Velho Pedro”. The band has wizened a bit over time, or at least they’re not as antagonistic as they once were. In any event, there’s still a bundle of surprises on this well-recorded disc.

Jazzself

16.3.09

803 - Qui donne les ordres ? Dans la série excès de zèle...

Ecole maternelle : les gendarmes sont entrés dans l'établissement

Monsieur l’Inspecteur d’Académie,

Vendredi 6 février 2009 à 11h00 les gendarmes sont entrés dans l’établissement dont j’assure la direction, ils ont traversé la cour au milieu des élèves et ont demandé à me parler au sujet d’un élève. Les gendarmes m’ont interrogée sur le comportement, l’assiduité et la tenue vestimentaire de cet élève.

Je suis directrice d’une école maternelle, cet élève est en petite section, il n’a que trois ans.

Je me permets de vous adresser cette lettre car que je suis encore choquée de cette intrusion et des questions posées, relevant beaucoup plus d’appréciations que de remarques reposant sur des faits réels constatés. Comment le comportement d’un élève dans la structure école, peut-il être interprété à l’extérieur par des personnes non qualifiées ?

Jamais les gendarmes n’ont fait allusion à une suspicion de mauvais traitement à l’encontre de cet élève, ils ne m’ont pas plus questionnée sur ses propres représentations de sa vie à la maison ou à l’école. Que voulaient-ils me faire dire en m’interrogeant sur son comportement, son absentéisme ou sa tenue vestimentaire ? Cet enfant ne pose aucun problème au sein de l’école.

En quoi la tenue vestimentaire d’un enfant de trois ans peut-elle poser un problème d’ordre public ? L’école n’étant obligatoire qu’à partir de six ans en quoi l’absentéisme de cet enfant plutôt que d’un autre qui a prolongé ses vacances, peut-il interroger ? Une enquête est-elle en cours ? Pour quelle raison n’y a-t-il pas eu enquête sociale ? Notre démarche relève du signalement au RASED (tant qu’il sera là), ou aux médecins et infirmières scolaires (ou PMI) . Cette intrusion signifie-t-elle que je n’ai pas assuré ma mission ? Qui est chargé de le vérifier ? Pour le moment, vous Monsieur l’Inspecteur d’Académie, par l’intermédiaire de votre représentante, l’Inspectrice de l’Education Nationale

Ces dernières semaines dans des écoles voisines, des directeurs ont été interrogés sur leur participation et celle de leurs collègues aux mouvements de grève, ailleurs ce sont les évaluations CM2 qui se sont déroulées sous haute surveillance , que se passe-t-il ? Pourquoi et à la demande de qui les gendarmes investissent-ils les écoles ? Que dire des rafles d’enfants sans papiers, qui nous renvoient à une période bien triste de notre histoire ?

Notre malaise ne fait que s’accroître avec des interventions multiples et souvent déplacées de représentants de l’état ou des collectivités (intrusions pendant le temps scolaire des forces de l’ordre, ou de Maires, en opposition avec ce qui se fait à l’école).

Quand j’ai passé l’entretien de directrice en 2OO2, personne ne m’a demandé si j’accepterai en tant que directrice de ficher mes élèves contre l’avis de leurs parents. Personne ne m’a prévenue que les gendarmes pourraient entrer dans l’école et m’interroger sur la tenue vestimentaire des enfants, le travail de mes collègues , ma participation à un mouvement de grève ou signaler un enfant sans papiers.

Aujourd’hui, avec la mise en place du fichier Base Elève et Base Nationale Identifiant Elève, avec la loi sur la prévention de la délinquance, les devoirs de directrice d’école m’obligeraient à des comportements que je juge indignes d’un enseignant, dois-je y perdre toute humanité ? La déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen demeure la base des valeurs que je défends.

En tant que directrice ,je refuse de rentrer mes élèves dans le fichier Base Elèves sans l’autorisation de leurs parents, je refuse de répondre à des questions personnelles concernant un élève si elles n’ont pas pour but l’intérêt et la protection de l’enfant.

Je vous demande, au nom de la liberté de chacun de choisir en conscience et en toutes connaissances de cause, de bien vouloir informer à l’avenir les futurs directeurs et directrices, d’écoles, d’EPEP , de leurs obligations et du rôle qu’ils auront à jouer dans le contexte actuel de répression et d’atteinte aux libertés individuelles. Je prends la liberté de faire connaître cette lettre et de l’associer à d’autres courriers similaires car elle s’inscrit dans une prise de conscience et une action collective de défense du service public d’éducation. Je vous prie de croire Monsieur l’Inspecteur d’Académie à l’expression de mes respectueuses salutations, ainsi qu’à mon attachement à l’école publique, à la Liberté, à l’Egalité et à la Fraternité.

Armelle Huitric, Professeur des écoles, Directrice d’école maternelle, Gers

15.3.09

Résidents de la République

Un jour je t'aimerai moins
Jusqu'au jour où je ne t'aimerai plus
Un jour je sourirai moins
Jusqu'au jour où je ne sourirai plus
Un jour je parlerai moins
Jusqu'au jour où je ne parlerai plus
Un jour je courirai moins
Jusqu'au jour où je ne courirai plus

Hier on se regardait à peine
C'est à peine si l'on se penchait
Aujourd'hui nos regards sont suspendus
Nous résidents de la république
Où le rose a des reflets de bleu
Résidents, résidents de la république
Des atomes, fais ce que tu veux

Un jour je te parlerai moins
Peut-être le jour où tu ne me parleras plus
Un jour je voguerai moins
Peut-être le jour où la terre s'entrouvrira

Hier on se regardait à peine
C'est à peine si l'on se penchait
Aujourd'hui nos regards sont suspendus
Résidents, résidents de la république
Où le rose a des reflets de bleu
Résidents, résidents de la république
Chérie, des atomes, fais ce que tu veux...

14.3.09

Salut Alain











Mille larmes, ce soir (et tous les soirs) les passantEs pleurent.

8 cent - Hélène Labarrière Les Temps Changent "14 février 2009, studio Charles Trenet, radio France"

Hélène Labarrière : contrebasse
François Corneloup : sax baryton
Hasse Poulsen : guitare
Christophe Marguet : batterie

1. Début
2. Un Jour plus tôt
3. Regard suspendu/September the Bass
4. Good Boy
5. Histoire de Collection/Une femme sous Influence
6. La Complainte de la Butte
7. Donde estan ustedes
8. Fin

C'est LE quartet.
Achetez l'alboume.
Une histoire de temps, de rencontres et de musiques.
Les 4 musiciens sont dans un état de plénitude d'une rare intensité.

799 - "Arthur, le couillant couillonnant"

Témoignage, en guise d'état des lieux.

Total respect pour Madame Claude Raymond. Certaines réactions à ce témoignage sont pitoyables. Et démontrent une fois de plus l'impossible capacité de penser de leurs auteurs face aux crimes commis par un état tout-puissant (car vivant hors la Loi du Droit International).

Je m’appelle Claude Raymond, c’est moi seule qui ai interpellé Arthur à Vals-les-Bains, j’ai le droit de m’exprimer face à l’emballement dément et à l’accusation d’antisémitisme dont les médias ont fait leurs choux gras depuis un mois. A Vals-les-Bains, où la configuration est particulière (casino, théâtre et bar donnant sur un hall à entrées multiples), c’est la police qui a interdit l’entrée du théâtre, et c’est Arthur lui-même qui a annulé son spectacle. Notre manifestation, sans le moindre soupçon d’antisémitisme, était pacifique et d’ailleurs la police n’a procédé à aucun contrôle d’identité. Deux journalistes du Dauphiné libéré étaient présents et ont relaté correctement l’évènement dans son édition du 18 janvier 2009. La dépêche de l’AFP était également exacte. Alors, pourquoi tous ces mensonges : journalistes sans éthique ou volonté délibérée de tordre la vérité ? Mesdames et Messieurs les journalistes, c’est à vous que je pose la question !

Revenons à Vals-les-Bains, après une heure d’attente, Arthur s’est présenté en victime : « On m’attaque pour ma religion, je suis juif ». Je suis juive aussi, je le lui ai dit, il m’a regardée et c’est bien la première fois que ses yeux exprimaient un sentiment, une haine féroce. Il y a eu ensuite son texte dans Le Monde. « La haine des incendiaires des âmes », une longue pleurnicherie victimaire et pas un mot sur son soutien (ou pas) à l’Etat d’Israël. Et j’ai enfin compris. Sous son air benêt se cache un redoutable mariole, et quoi de mieux pour booster son spectacle, qui n’attire pas les foules (à ce qu’on dit), que de jouer sur le communautarisme des uns et la solidarité contre l’antisémitisme des autres. Pain bénit !

J’ai tenté, sans résultat, de joindre des rédactions pour rétablir la vérité et surtout pour faire comprendre qu’il est irresponsable d’assimiler le refus du sionisme assassin à l’antisémitisme. Les vrais antisémites sont toujours là et vous ne serez plus crédibles en hurlant au loup quand ils se déchaîneront.

Je suis juive, petite-fille de déportés morts à Auschwitz, enfant cachée pendant l’Occupation, traitée de « sale youpine » toute mon enfance et victime d’une campagne antisémite dans mon joli village de l’Ardèche il y a vingt ans, j’y ai laissé mon entreprise, une variante de « rumeur d’Orléans ». Je connais les ravages du véritable antisémitisme en France, je doute fort qu’Arthur comprenne de quoi je parle, qui n’a d’ailleurs rien à voir avec la religion dont il se réclame et qui relève de la sphère privée, je suis athée et mes grands-parents venus de Pologne, Icek et Rosa Rosenberg, n’étaient pas religieux non plus…

Je suis membre de l’UJFP (Union Juive Française pour la Paix). Les médias (presse, radios, télés) ne peuvent continuer à dérouler le tapis rouge à tous les Français sionistes sans les confronter aux Français qui ne peuvent plus supporter les massacres impunis commis par Israël, cet Etat voyou qui a perdu son âme. Si les médias n’ont pas ce courage, qu’ils ne s’étonnent pas quand nous nous faisons entendre directement, comme, au hasard… à Belfort, Lille ou Vals-les-Bains.

798 - Julien Coupat en prison depuis 120 jours

3° demande de mise en liberté, 3° refus.

Il ne faut pas désespérer la soldate Alliot-Marie. La pauvre, comment exister sans fabriquer un ennemi intérieur. Vieilles techniques d'abus de pouvoir, pour y rester. Certaines femmes "politiques" ne peuvent qu'être dans l'outrance, le zèle plus que parfait, l'hénaurme bidonnage, la démesure, ... pour tenter de prouver qu'elles en ont, pour faire croire à leurs "mâles" attitudes, n'arrivant pas à imaginer qu'être, en politique, ce n'est pas être plus brutale et plus arbitraire qu'un homme qui l'a faite ministre.

Pour écrire à Julien Coupat, voici son adresse :

Julien COUPAT
N° d’écrou 290173
42 rue de la santé
75014 PARIS

13.3.09

797 - John Greaves "SongS"


1. Old Kinderhook (1:06)
2. The Song (5:31)
3. Swelling Valley (3:42)
4. The Green Fuse (5:56)
5. Kew Rhône (5:26)
6. Eccentic Waters (2:04)
7. For Bearings/Silence (5:12)
8. The Price We Pay (3:08)
9. Liaise Aux Ex-sans-trique (5:41)
10. Back Where We Began (4:47)
11. Gegenstand ( 4:04)

-John Greaves/ Vocals (Tr.4,9), Accordion, Piano, Bass
+
-Robert Wyatt/ Vocals (Tr. 2,5,11), Percussion
-Susan (S’Ange) Belling/ Vocals (Tr. 3,8,10)
-Kristoffer Blegvad/ Vocals (Tr. 7)
-Caroline Loeb/ Vocals (Tr. 6,9)
-François Ovide/ Acoustic Guitar
-Sophia Domancich/ Piano
-Paul Rogers/ Double Bass

Invités :
-Elton Dean/ Saxello
-Mireille Bauer/ Vibraphone
-David Cunningham/ Electric Guitar
-Peter Kimberley/ Backing Vocals
-Benoit Blue Boy/ Harmonica

Cet alboume est un fidèle ami, en ces temps misérables de dénégation, de déni, de regression. Fidèle compagnon des jours & des nuits (et de l'entre jour & nuit), et aussi de certains Potlatch (la liste commence à être longue, donc je laisse aux passantEs qui le souhaitent l'envie de fouiller dans le passé), il était urgent de faire savoir à quel point le chant porte.
Tous les chants portent.
Et celui de John est particulièrement de ceux qui laissent des traces dans les sables émouvants que nos pas effleurent.
Des pas lourds du poids d'un grain de sable, incrusté à jamais dans nos chairs.
Force, puissance, douceur, mots, vie, chaleur, ... inverse et contraire des temps actuels.

796 - Champagne et coca (ïne)

Les mal-embouchés et les jaloux prennent prétexte de rumeurs totalement infondées sur l'origine de la fortune de l'hôte mexicain des Sarkozy-Bruni pour vilipender et salir le plus beau couple présidentiel du monde.

Sarko narKo, vraiment, là, c'est petit.

Mais tout petit.

12.3.09

795 - Mépris, nouvelle doctrine d'état

Au début (en 2003 !), une agence de pubeux bling-bling copie un logo existant et le facture 2,4 millions d'euros. 6 ans de logo à 2,4 millions d'euros, faites le calcul en quantité de mépris.



Et voilà le petit nouveau, à 500 000 euros pièce. Super, non, pour mettre en "e" dans une boule.



D'autres ont disposé des "O" et des "T" dans les mêmes boules.
L'emploi & le jeu, c'est pareil.
Chômeurs, allez cocher des cases...
Plus ça avance, dans le temps, plus nous regressons.