1 Patricia BARBER - Mourning Grace
2 Anouar BRAHEM - Astrakan cafe 1
3 David SYLVIAN - Heartbeat (Tainai Kaiki II)
4 ELLIPSE - The rest is silence
5 Emily HAINES - Detective's Daughter
6 Jim BLACK AlasNoAxis - Ambacharm
7 Marilyn CRISPELL - Prayer
8 John ZORN The Circle Maker - Kisofim
9 Lars HOLLMER - Kvar om igen
10 KOBY ISRAELITE - for Emily
11 Anouar BRAHEM – Astrakan cafe 2
12 Patricia BARBER - Dansons la Gigue! (live)
(lien dans le commentaire)
2 Anouar BRAHEM - Astrakan cafe 1
3 David SYLVIAN - Heartbeat (Tainai Kaiki II)
4 ELLIPSE - The rest is silence
5 Emily HAINES - Detective's Daughter
6 Jim BLACK AlasNoAxis - Ambacharm
7 Marilyn CRISPELL - Prayer
8 John ZORN The Circle Maker - Kisofim
9 Lars HOLLMER - Kvar om igen
10 KOBY ISRAELITE - for Emily
11 Anouar BRAHEM – Astrakan cafe 2
12 Patricia BARBER - Dansons la Gigue! (live)
Ton regard perdu est très éloquent, tes yeux scrutent les vagues absentes, comme perdus dans un ailleurs éternel, arriveras-tu à voir le maintenant présent, au lieu de te perdre dans l'ailleurs inconsistant ? Toutes le tempêtes du monde s'échouent devant tes yeux.
Drôle d'endroit pour une rencontre impossible, surtout que je t'espionne (non, en réalité j’accroche toujours et sans cesse ton être secret, la lueur de tes yeux, le souffle de tes mots, la force de ta présence) presque en permanence. Je me force terriblement à fuir cette braise (je voudrais tant m’y brûler, m’y réchauffer, m’y perdre). Tous ces gestes visuels vers toi, toujours vers toi, même quand tu quittes cette place, tes présences persistent, toutes les autres toi restent (une même toi), celles que je vois sans cesse. Rémanence, persistance de la vision.
Drôle d'endroit pour avouer cette permanence, cette obsédante passion, ici, à tous, comme un message lancé à vos visages et à vos sens, à tous vos sens. Ceci n'est pas un aveu, ni une confession, encore moins la reconnaissance d'une passion, car celle-ci m'est étrangère, elle ne vient pas de moi, elle m'a été imposée, je n'ai pas le choix, c'est ainsi que la passion arrive, d'ailleurs, de toi, là, qui regarde au loin, je ne sais où ni quoi, je ne sais rien. J’ai oublié. Je dérive. Sur ce lointain que tu ne vois pas. J’y suis seul.
Je laisse ici cette passion qui m'inspire et m'étouffe, me prend et me chavire, m'étreint et me guide, m'envahit et me touche, là, au plus profond de ma carcasse lourde et lente. L’émotion violente et brutale, la braise permanente, plus chaude que la flamme.
Je laisse ici et montre dans ce lieu secret tout ce qui me donne une foi insensée et j’apporte cette passion ni secrète ni dicible dans ce regard lointain qui navigue au plus loin du corps qui s'oublie et des sens qui par instants se montrent au détour d'un choc des yeux. Que racontent ces instants éternels ?
Même fermées, tes paupières n'arrêtent pas la braise de tes yeux, qui traverse toutes les épaisseurs millénaires des peaux rugueuses et parfois tannées des barrières érigées en guise d'ultimes défenses insensées.
Toute résistance est vaine, cruelle, terrible, magnifique. Je résisterais mille ans. J’attendrais l’éternité, le silence des océans féroces.
Drôle d'endroit pour une rencontre impossible, surtout que je t'espionne (non, en réalité j’accroche toujours et sans cesse ton être secret, la lueur de tes yeux, le souffle de tes mots, la force de ta présence) presque en permanence. Je me force terriblement à fuir cette braise (je voudrais tant m’y brûler, m’y réchauffer, m’y perdre). Tous ces gestes visuels vers toi, toujours vers toi, même quand tu quittes cette place, tes présences persistent, toutes les autres toi restent (une même toi), celles que je vois sans cesse. Rémanence, persistance de la vision.
Drôle d'endroit pour avouer cette permanence, cette obsédante passion, ici, à tous, comme un message lancé à vos visages et à vos sens, à tous vos sens. Ceci n'est pas un aveu, ni une confession, encore moins la reconnaissance d'une passion, car celle-ci m'est étrangère, elle ne vient pas de moi, elle m'a été imposée, je n'ai pas le choix, c'est ainsi que la passion arrive, d'ailleurs, de toi, là, qui regarde au loin, je ne sais où ni quoi, je ne sais rien. J’ai oublié. Je dérive. Sur ce lointain que tu ne vois pas. J’y suis seul.
Je laisse ici cette passion qui m'inspire et m'étouffe, me prend et me chavire, m'étreint et me guide, m'envahit et me touche, là, au plus profond de ma carcasse lourde et lente. L’émotion violente et brutale, la braise permanente, plus chaude que la flamme.
Je laisse ici et montre dans ce lieu secret tout ce qui me donne une foi insensée et j’apporte cette passion ni secrète ni dicible dans ce regard lointain qui navigue au plus loin du corps qui s'oublie et des sens qui par instants se montrent au détour d'un choc des yeux. Que racontent ces instants éternels ?
Même fermées, tes paupières n'arrêtent pas la braise de tes yeux, qui traverse toutes les épaisseurs millénaires des peaux rugueuses et parfois tannées des barrières érigées en guise d'ultimes défenses insensées.
Toute résistance est vaine, cruelle, terrible, magnifique. Je résisterais mille ans. J’attendrais l’éternité, le silence des océans féroces.
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1 commentaire:
http://sharebee.com/f0c44d6a
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bonne écoute, abus conseillé...
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