Dans "Smilla et l'amour de la neige", il y a un moment où l'héroïne décrit le mécanisme de la destruction des Inuit (c'est le thème principal de ce roman effrayant).
Isolés pendant des siècles, ils ont été colonisés d'une manière brutale, cruelle et rapide. Ce qui était leur histoire, leur mode de vie, ce qui faisait ciment, tout cela a été éradiqué par "l'appel à l'avidité sous toutes ses formes".
Et cet appel s'accélère. Ravage tout. Voir comment cette cupidité passe en surmultiplié aujourd'hui, lissant toutes les cultures pour réduire les gens en une masse avide et cupide, laissant de plus en plus de gens en bordure, dans les fossés. Liquidés. Je liquide à la Bourse et je liquide donc des gens.
Si lire Smila vous tente, sachez que l'histoire illustre bien cette cupidité qui mène les hommes à tuer... un enfant. Et aujourd'hui, combien d'enfants meurent ?
Aujourd'hui, Peter HOEG revient avec un roman-univers époustouflant : "La Petite Fille silencieuse".
Avec une couverture monumentale (pour l'édition française !!!) de Ray CAESAR (qui fut l'alibi d'une pause) :
Ceci est donc un (des) conseil(s) de lecture....
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