Un avion qui lance une roquette dans une rue noire de monde, un bébé atteint au cerveau par des éclats de missile, un avocat qui propose d’« étrangler » Gaza, un père qui identifie la moitié du corps de son fils grâce à ses chaussettes, des rues entières « mises à nu » par les bulldozers Caterpillar… semaine après semaine, jour après jour quand les événements se précipitent, Gideon Levy décrit les horreurs infligées par l’armée et l’aviation israéliennes à la population de Gaza. Et en même temps, il tend un miroir aux lecteurs de Haaretz : il leur montre leur « effarante indifférence », il leur explique que les dirigeants de l’opération « Plomb durci » risquent de se retrouver un jour devant un tribunal à La Haye, il leur assène que « le sang des enfants tués à Gaza est sur nos mains et non sur celles du Hamas, et nous ne pourrons jamais échapper à cette responsabilité. »
« J’aime Gaza », écrit Gideon Levy dans sa préface pour les lecteurs français. Les articles ici réunis sont à la fois un plaidoyer et un réquisitoire, et aussi une raison de se réconcilier avec le journalisme.
« J’aime Gaza », écrit Gideon Levy dans sa préface pour les lecteurs français. Les articles ici réunis sont à la fois un plaidoyer et un réquisitoire, et aussi une raison de se réconcilier avec le journalisme.
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