La rencontre avec Harry Belafonte sera déterminante. Symbole des retrouvailles entre noirs américains et leurs cousins africains, cette collaboration dépasse largement le simple cadre d'un travail artistique. Profitant de cette formidable occasion et des prises de conscience qu'elle engendre, Miriam Makeba multiplie les déclarations anti Apartheid. En 1963, l'un de ses discours virulents -et pourtant porteurs de paix- à l'Unesco met le feu aux poudres. Le gouvernement Sud Africain l'exile. Comme le dit joliment Miriam Makeba "Je suis alors devenue citoyenne du monde". Elle s'installe aux Etats-Unis où elle poursuit son combat sans trêve. Les vexations des autorités sud-africaines ne l'arrêteront pas, même si elles sont douloureuses. C'est ainsi que lorsque sa mère décède, la chanteuse n'obtiendra pas le simple droit d'assister aux obsèques.
MondoMix
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