Un festival folklorique, le bien nommé...
Mais c'est moins que pour l'idole de l'ump
Un Juppé très généreux, certes, mais avec des gens certainement pas dans le besoin...
extrait :
Quand le dernier arbre aura été abattu, quand la dernière rivière aura été empoisonnée, quand le dernier poisson aura été pêché... Alors, on saura que l’argent ne se mange pas. GERONIMO
La musique nous offre parfois des albums déchirants de beauté. Combien de fois avons-nous du nous forcer pour aimer un disque, lui trouver des qualités plus grandes que celles que nos sens nous indiquent, pour "être" dans le moule, pour se conformer à ce que l'on nous dit devoir apprécier, aimer, acheter, consommer.
Ce disque, dès le début, nous captive / capture immédiatement, et cela jusqu'à la fin, et surtout longtemps après que la dernière note, que le dernier son a été joué. Cette musique durera aussi longtemps que nous.
Ce disque est un merveilleux et unique voyage au plus profond de nous, dans notre chair meurtrie, dans notre corps fragile, dans notre cœur en attente. Cette musique est fragile et vitale.
Entretien avec Armelle Gardien, membre de RESF
Comment réagissez-vous à la déclaration d’Arno Klarsfeld qui estime que RESF a "une responsabilité vis-à-vis des familles qu’ils ont poussées à se déclarer à la préfecture alors qu’ils savaient qu’elles étaient hors champ de la circulaire" ?
Pour nous, c’est le monde à l’envers. Arno Klarsfeld accuse RESF mais il ne faut pas oublier que ce sont bien les mesures du gouvernement qui poussent les familles à être expulsées et non notre association. RESF ne peut donc en aucun cas porter la responsabilité de ces expulsions. Le plus surprenant dans la déclaration d’Arno Klarsfeld, c’est l’emploi du terme "repérés". En parlant de repérage, le soi-disant médiateur montre bien que l’objectif prioritaire de la circulaire Sarkozy était bien l’identification des personnes à expulser et non leur régularisation. On voit bien qu’il y a un double discours : le discours "soft" est celui de la circulaire, alors que le discours "hard" est celui de la pratique répressive, et non les mesures exceptionnelles à caractère humanitaire dont Nicolas Sarkozy se prévaut. Faire croire que RESF pousse les familles à se déclarer est une contre vérité dont Arno Klarsfeld est coutumier.
Par ce biais, il veut soutenir l’application de la circulaire Sarkozy et faire semblant d’en être le médiateur. Les exemples qu’il met en avant se révèlent faux. Lorsqu’il a cherché à justifier l’expulsion de la famille ukrainienne, il a mis en avant le fait que la mère avait des notions élémentaires de français et a affirmé que le père ne parlait pas du tout le français. Lorsque RESF les a interviewés, nous nous sommes rendus compte, comme par hasard, que la mère parlait très bien et que si le père parlait moins bien, il s’exprimait quand même correctement… Vis-à-vis d’Arno Klarsfeld, nous sommes très étonnés de voir qu’il continue à jouer sur deux tableaux. D’un côté, il se veut médiateur en assurant la répression et de l’autre, il appelle les familles à se cacher… A quoi joue-t-il ? Il cautionne une circulaire qui vise à expulser des gens et en même temps, incite ces mêmes personnes à se mettre hors-la-loi… En se salissant les mains dans cette chasse à l’enfant, Arno Klarsfeld adopte un comportement tout à fait dommageable pour ses parents. Le nom de Klarsfeld faisant davantage référence à la protection qu’à la répression. Pour conclure sur Arno Klarsfeld, la dernière phrase de sa déclaration montre bien sa vraie nature. En affirmant qu’il trouve Sarkozy "pragmatique, équitable, énergique, courageux" et qu’il est prêt à le soutenir dans la campagne présidentielle, il affiche clairement ses convictions. En prenant ouvertement partie pour un homme et un système répressif, il apparaît davantage comme une groupie de Sarkozy que comme son médiateur…
Nicolas Sarkozy avait prévenu dès le départ que toutes les demandes de régularisation ne seraient pas acceptées. Sachant cela, RESF n’a t-il pas joué un jeu dangereux en incitant les familles à déposer une demande de régularisation ?
RESF n’a poussé aucune famille à se déclarer. C’est d’ailleurs la première règle du rapport que nous entretenons avec les familles. Dès le début, on les a prévenues de la dangerosité d’une demande de régularisation. Notre discours envers les familles était simple et sans ambiguïté : "Si vous gagnez, on gagne tous. Si vous perdez, vous êtes les seules à perdre". Beaucoup de familles ont d’ailleurs hésité à déposer un dossier de régularisation. Certaines ont senti le piège et ne se sont pas déclarées. En fait, dès le départ de la circulaire, nous avons mis en avant les trois critères subjectifs sur lesquels reposait la circulaire Sarkozy : la présence ou non d’attache dans le pays d’origine -le terme d’"attache" est ambigu-, la contribution effective à l’éducation de l’enfant -certaines préfectures se sont plus attachées à l’aspect matériel, d’autres à l’aspect éducatif- et la preuve de volonté d’intégration. Ces trois critères, sur lesquels les préfets devaient se baser pour juger de l’expulsion ou non d’un enfant, sont peu clairs. Ils peuvent être interprétés différemment et permettent des interprétations arbitraires de la part des préfets. RESF a directement senti le piège et l’a fait savoir dès le départ. Aujourd’hui, on a la preuve de cette subjectivité puisque des refus de régularisation ne sont pas motivés. D’une préfecture à l’autre, entre deux familles ayant sensiblement les mêmes dossiers, l’une va être régularisée et pas l’autre, ce qui prouve l’existence de quotas. Sarkozy avait parlé de 6.000 régularisations et il se tient à ce chiffre.
Si comme l’affirme Arno Klarsfeld, ces 24.000 personnes sont effectivement frappées d’un "arrêté de reconduite à la frontière", allez-vous réagir ? Quelles sont les actions à venir de RESF ?
Concrètement, RESF va mener des actions de contentieux dans les dossiers faisant état d’inégalités de traitement. Evidemment, RESF ne va pas accepter des expulsions, que ce soit en octobre 2005, en juin 2006 ou en septembre 2006. Pour nous comme pour les parents, les enseignements ou l’opinion publique, le combat continue ! Nous ne voulons aucune expulsion. L’opinion publique doit prendre conscience de la politique répressive à laquelle se livre le gouvernement. L’exemple de l’expulsion du squat de Cachan le montre : sous couvert du problème d’insalubrité, le gouvernement veut identifier les sans-papiers présents à Cachan. Nous savons d’ailleurs que des contrôles de police ont eu lieu dans les hôtels où les personnes ont été relogées…
Propos recueillis par Alexandre Lemarié (le lundi 21 août 2006)
Merci à mon camarade Rollmop's (C) pour ces venteuses amitiés.
Ne pas s'imaginer qu'en cas d'absence de vent, point d'amitié.
Il y a toujours un soufle, celui de l'air que l'on respire.
Il a bien un site, mais peu accessible actuellement. Ses pages sont des feuilles au vent.