Avec ce nouveau disque en solo, Christofer Bjurström s’impose discrètement comme un des pianistes les plus passionnants du moment.
Nous l’avions découvert à travers le disque paru en 2005, un duo subtil avec le clarinettiste Christophe Rocher. Des qualités ressenties et confirmées lors d’un très beau concert du duo à l’Europa Jazz festival du Mans au printemps 2006.
Aujourd’hui, ce disque tout simplement intitulé Piano Solo s’est ajouté comme une évidence à la liste des favoris pour l’année 2006.
On y trouve tous les ingrédients qui peuvent capter l’attention de l’auditeur, le surprendre sans le brusquer, l’accrocher par une sensiblité à fleur de peau, sans facilités ni mièvrerie. Ce piano solo, jamais démonstratif, reflète une qualité du toucher assez rare dans un univers unique aux confins du jazz et des musiques improvisées. Christofer Bjurström joue avec le silence, les silences, sans pour autant diluer un discours souvent inspiré par des mélodies simples et pures, chansons de nulle part entre les souvenirs de la Suède natale et les couleurs du Finistère où il réside.
Ce pianiste joue avec le coeur et cette sensibilité se dévoile lentement au fil de l’écoute (Sur un fil), dans la succession de titres tout aussi poétiques les uns que les autres, avec, perle rare, la mélodie fragile de La clarté de ton regard ou le développement gentiment cahotique de Louons les hommes célèbres, composition en forme d’hymne destructuré. On note aussi, ici comme en concert, une science très personnelle pour faire vivre et vibrer le piano tout entier (Aube immobile).
Le disque se clôt magistralement avec "Prends soin de toi" où le piano préparé ajoute délicatement des sonorités percussives à une mélodie qui n’est pas sans rappeler le Keith Jarrett de la première heure.
On ne peut conclure sans signaler la qualité de la réalisation de ce disque : une pochette en parfaite adéquation avec le contenu musical (une sorte d’abstraction du réel) et la prise de son sublime des enregistrements réalisés chez Gérard de Haro, au studio La Buissonne.
Thierry Giard
culture jazz
Nous l’avions découvert à travers le disque paru en 2005, un duo subtil avec le clarinettiste Christophe Rocher. Des qualités ressenties et confirmées lors d’un très beau concert du duo à l’Europa Jazz festival du Mans au printemps 2006.
Aujourd’hui, ce disque tout simplement intitulé Piano Solo s’est ajouté comme une évidence à la liste des favoris pour l’année 2006.
On y trouve tous les ingrédients qui peuvent capter l’attention de l’auditeur, le surprendre sans le brusquer, l’accrocher par une sensiblité à fleur de peau, sans facilités ni mièvrerie. Ce piano solo, jamais démonstratif, reflète une qualité du toucher assez rare dans un univers unique aux confins du jazz et des musiques improvisées. Christofer Bjurström joue avec le silence, les silences, sans pour autant diluer un discours souvent inspiré par des mélodies simples et pures, chansons de nulle part entre les souvenirs de la Suède natale et les couleurs du Finistère où il réside.
Ce pianiste joue avec le coeur et cette sensibilité se dévoile lentement au fil de l’écoute (Sur un fil), dans la succession de titres tout aussi poétiques les uns que les autres, avec, perle rare, la mélodie fragile de La clarté de ton regard ou le développement gentiment cahotique de Louons les hommes célèbres, composition en forme d’hymne destructuré. On note aussi, ici comme en concert, une science très personnelle pour faire vivre et vibrer le piano tout entier (Aube immobile).
Le disque se clôt magistralement avec "Prends soin de toi" où le piano préparé ajoute délicatement des sonorités percussives à une mélodie qui n’est pas sans rappeler le Keith Jarrett de la première heure.
On ne peut conclure sans signaler la qualité de la réalisation de ce disque : une pochette en parfaite adéquation avec le contenu musical (une sorte d’abstraction du réel) et la prise de son sublime des enregistrements réalisés chez Gérard de Haro, au studio La Buissonne.
Thierry Giard
culture jazz
Bande son (et des titres) pour un dimanche déchu
1/ Sur un fil.
2/ Un monde à leur image
3/ La clarté de ton regard
4/ Chasseur solitaire
5/ Point chaud
6/ Deux ou trois choses
7/ Quelques pas vers l’oubli
8/ Louons les hommes célèbres
9/ Aube immobile
10/ Prends soin de toi.
Nous passerons donc par la case Berlusconi - Aznar - Bush... Prenez soin de vous.
(lien dans le commentaire)
2 commentaires:
http://www.mediafire.com/?7dihknmyfko
bonne écoute, en passant
sale temps par ici
Merci pour cette nouvelle découverte musicale.
Merci pour ce "prenez soin de vous". Il reste donc un peu de fraternité dans ce monde.
Vous aussi prenez soin de vous, que la vague qui nous submerge ne vous fasse pas disparaitre du web.
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