6.6.08

486 - Robert Wyatt Cuckooland


Comment ?
Comment avec si peu de notes, d'instruments, de musiciens, d'artistes,... comment est-il possible de créer un univers aussi vaste (oui, et même infini, comme l'Univers) qui agit comme une drogue sur nos corps ?

Un jour prochain, je détaillerais soigneusement toutes les émotions.
J'en dresserais un catalogue exhaustif.
Entier.
Les émotions et les nuances, car les émotions sont comme des couleurs.
Infinies.
Mais je ferais en sorte de recueillir toutes les nuances de couleurs, mêmes celles qui sont invisibles à nos yeux limités.

Je suis persuadé que Robert Wyatt connaît et partage des émotions inconnues.
D'où l'attraction qu'il exerce.
D'où la terrifiante beauté de ses alboumes.
Et particulièrement de Cuckooland.
Surtout, surtout, ne pas négliger Cuckooland.

Sans revenir sur l'Astre "Rock Bottom", indépassable, il y a Cuckooland.
Une merveille, comme presque tout ce que nous donne Robert Wyatt. Pourquoi "presque" ?

Un peu comme une simple et ordinaire ballade un soir, en bout de quai, sous un ciel un peu tourmenté, avec le dernier rayon de soleil qui oblige à fermer presque entièrement les yeux, mais qu'on s'obstine à maintenir ouverts, pour ne pas perdre une miette d'un spectacle unique, car jamais les sommeils de soleils ne se ressemblent, surtout si un sentiment étrange nous hante, celui d'assister au dernier coucher.

(lien là où vous savez)

1 commentaire:

EdkOb a dit…

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Veuillez respecter une pause de 30 secondes, entre le titre 8 et le 9.
Comme sur l'alboume.
Découpé en 2 partie.
de 1 à 8 : "neither her..."
de 9 à 16 : "... not there".

Il y a un livret superbe, que vous pouvez vous aussi parcourir, en cheminant, si vous achetez Cockooland.

C'est un peu le but.
Vous écoutez, vous aimez, vous soutenez l'artiste.

Et tous les artistes présents dans ces quelques pages disparates doivent être soutenus.

Car que serions-nous, sans ces émotions si belles qu'elles nous submergent parfois ?