Comment décrire ce qui se passe dès la première écoute ? Comment être en capacité de trouver des mots, alors qu’un Silence immense envahit d’emblée l’humble auditeur.
Impossible de dire, de parler, et même d’être en capacité de « recul » pour trouver une distance qui se voudrait banalement « critique ».
Il faut du temps pour laisser tous ces chants magiques et religieux pénétrer nos sens pour en saisir toute la beauté unique et intemporelle.
Comme première "approche" de l'oeuvre d'Eyvind KANG, c'est à la fois vouloir escalader de suite le plus grand sommet du monde et vouloir aussi planer loin là haut au-dessus et presque devenir la montagne.
Les nappes sonores des voix sont littéralement des nappes "hantées", car pleines de sens et de prières, "lourdes" (mais certainement pas pesantes) d'un sens du Sacré et de l'Invocation dont on ne mesure pas encore la terrible beauté.
C'est d'un voyage dont il est question ici, terrestre, initiatique, spirituel, chamanique et sensuel.
Les immensités parcourues ne sont pas effrayantes (car pleines de vide), elles résonnent des nappes des voix puissantes et terriblement humaines qui tissent un écrin infini qui ouvre tous les univers.
Merci encore à Delphine Dora de m’avoir fait partager cette beauté là. C’est un cadeau rare et précieux.
(lien là où vous savez)
3 commentaires:
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Nul doute que le passant qui passe va "creuser" cet étrange et très mystérieux artiste.
Il y a là un univers à explorer qui n'attend que les.... passantEs.
Bonne écoute, je sais que cela va être ce que certains nomment un "choc".
D'une intensité immense.
Merci encore à vous, Delphine Dora ;)
ça fait un plaisir immense de voir le nom d'EYVIND KANG, sur ce blog.
J'ai moi-même commencé la découverte de cet artiste par Athlantis, ça a été un choc auditif.
Pour ceux qui ne le sauraient pas, Mike Patton qui officie ici en tant que chanteur n'est autre que l'ancien leader de Faith No More (groupe de métal), qui l'eut crû!!
Le reste de la discographie de Eyvind kang est également à découvrir, (des oeuvres à chaque fois singulières) notamment: "the yelm sessions", "theater of mineral RADES", "The virginal co-ordinates", entre autres. un univers dont on n'a pas fini de déceler des trésors audifis.
J'ai déjà commandé chez Orkhêstra (dont le catalogue EST immense : combien de vies faut-il pour en faire le tour ?) les alboumes d'EYVIND KANG.
J'imagine très bien à l'écoute d'Athlantis que ce que peut faire cet artiste doit être très singulier et très différent.
Je dois dire que je suis réellement et sans détours sous le choc. Il n'y a pas d'autres mots.
Je connais un peu le "hurleur" Patton, parfois aux côtés de John Zorn (mais je n'aime pas trop, ou alors à de rares moments). Mais ici, c'est stupéfiant car les voix sont absolument inouïes.
Je pense que j'aurais bientôt l'occasion de proposer d'autres alboumes d'Eyvind Kang dès réception de mes commandes.
Et je sais que je serais encore en présence de cette beauté singulière qui, j'espère, sera transmise aux passantEs.
Merci encore d'être passée par ici ;)
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