11.4.09

840 - Occupations outre-Manche






Vu d'ici, cette occupation montre qu'il ne reste plus qu'à dépasser les simples grèves et manifestations et ne plus hésiter à radicaliser les luttes.

Radicalisation nécessaire.

D'autant plus qu'elle rencontre un écho plus que favorable chez les proches, les amis, les familles (sauf si vous vous laissez intoxiquer par les mensonges des sondages) et d'une manière générale, par tout ceux et celles qui savent de quoi il est question : préserver les richesses des prédateurs, assouvir la cupidité des financiers.

Les milliards (les milliers de milliards) levés pour sauver la finance seront aussi ceux qui serviront à mieux faire payer les ouvriers, chômeurs, précaires, ... à tous les virer, les soumettre encore plus, les jeter, car ces milliers de milliards "sauvent" la finance et ses prévaricateurs. Ceux qui racontent qu'il "fallait" sauver la finances sont les premiers à compter comme amis les financiers.

Pas besoin d'aller très loin pour rappeler que l'actuel chef de l'état, en tant qu'avocat d'affaires, s'est tissé un réseau fort utile pour son élection (réseau où bon nombre sont à la tête de groupes de presse, et où d'autres n'ont même pas besoin d'être achetés, vu qu'ils déploient un zèle typiquement collabo) en accompagnant parfois en Suisse ceux là même qui se voient renflouer aujourd'hui.
Qu'allaient-ils faire en Suisse ?
Devinez.

Voyez comme en France il est asséné que la "liberté" doit être respectée par les amis des financiers (ces mêmes politiques qui répondent une fois de plus aux mêmes questions complaisantes des mêmes journalistes), surtout la liberté des hommes de paille de ce système en faillite, renfloué par l'état, afin qu'il puisse continuer son "oeuvre" de destruction en phase d'accélération.

Pour l'immense majorité des victimes de ce système, la question de leur liberté, celle de pouvoir simplement voir leurs Droits fondamentaux et vitaux respectés, cette question là n'est jamais posée.
A croire qu'il doit y avoir, comme au XIXe siècle, une très grande partie de la population qui n'a comme fonction que d'assouvir les délires et les dérives d'une poignée de gens cupides.

La meilleure "invention" pour permettre cet état de fait (celui de l'acceptation de la domination du plus grand nombre par une poignée de cupides) se nomme la ... démocratie.

Pas celle intellectualisée par des élites autrefois (même s'il y avait déjà des esclaves), non, la démocratie d'opinion, fabriquée de toute pièce, où tous pensent la même chose en même temps, où les singularités et les différences n'existent plus, où l'organe majeur de cet destruction de la Culture de chacun se nomme ... télévision.

Reliez ce qu'en disait déjà Pasolini en 1975
.
Tout y est.

Lisez les propos de Mona Chollet, chez Article XI.

Jamais nous n'avons été si peu en "démocratie", et jamais nos élus, et le premier d'entre eux, n'a autant parlé de "liberté".
Pour mieux la confisquer.

Il suffit de reprendre la liste des sorties officielles du chef de l'état, de voir le déploiement de sécurité (du jamais vu), pour comprendre de suite à quel point nous sommes dans un état qui n'a plus rien de démocratique.

Vu que le plus grand nombre paie la crise et que les responsables de cette crise sont renfloués, à l'abri des conséquences de leur délires irresponsables.

Avec le soutien de cet homme, là, celui qui se dresse.





Surtout ne pas oublier que cet homme porte déjà des talonnettes, intérieures et extérieures, qui le grandissent d'environ 12 cm.

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